A fon aife dans fon village Vivait un jeune musulman, Il avait tranfcrit l'Alcoran, Et je viens faire ta fortune; Tu deviendras dans peu de temps Du grand commandeur des croyans, Les honneurs vont t'environner Le beau jeune homme étourdiment, Et même encor de la finance Tant d'honneur et tant d'opulence d'amour. N'étaient rien fans un peu Aux yeux charmans, au teint fleuri ; Il l'adore, il en est chéri. Adieu la Mecque, adieu Médine, Adieu l'éclat d'un vain honneur, Et tout ce pompeux esclavage; La feule Amine aura mon cœur; Soyons heureux dans mon village. L'archange auffitôt defcendit Pour lui reprocher fa faibleffe : Le tendre amant lui répondit: Voyez feulement ma maîtreffe ; QUAN UAND Prométhée eut formé fon image, D'un marbre blanc façonné par fes mains,* Il époufa, comme on fait, fon ouvrage; Dès qu'elle put fe voir et fe connaître, Et Prométhée à lui plaire occupé, Le Djeu des mers, en fon humide cour Au Dieu des vers, des beaux arts et du jour. Vulcain fortant de fa forge embrasée, Mais il obtint par importunité Cette conquête aux autres Dieux aifée. Quand une femme aima dans fon printemps, Mais pour les Dieux, ils n'aiment pas long-temps. Ils la quittaient; elle vit dans les champs Nous fommes nés de tous ces paffe-temps, |