CCIV. A MADAME DE SCALLIER, Qui jouait parfaitement du violon. Sous tes doigts l'archet d'Apollon Tu parles, et mon cœur plus tendre CCV. IMPROMPTU Fait devant un rigorifte, qui parlait de vertu avec un peu de pédanterie. LE dieu des dieux affez mal raifonna Que ces confeils devaient être adreffés. CCVI. A L'ABBÉ DE VOISENON. IL eft bien vrai que l'on m'annonce Il a beau m'écrire fouvent, Pour m'embarquer dans ces querelles ; Il aurait eu de mes nouvelles. CCVII. SUR L'ESTAMPE Mife par le libraire le Jay, à la tête du commentaire fur la Henriade, où le portrait de M. de Voltaire eft entre ceux de la Beaumelle et de Fréron. (18) 1774. LE Jay vient de mettre Voltaire CCVIII. AU ROI DE PRUSSE, Sur le mot immortali, que ce prince avait fait mettre au bas d'un bufte de porcelaine qui représente l'auteur, et qu'il lui envoya, en 1775. C'EST un fage, un héros dont la main fouveraine Me donne l'immortalité ; Vous m'accordez, grand homme, avec trop de bonté, Des terres dans votre domaine. (18) Le Fay avait fait remettre par le fieur Roffet, libraire à Lyon, une épreuve de cette eftampe à M. de Voltaire qui, pour réponse, lui fit tenir ces quatre vers. CCIX. A M. LE CHEVALIER DE CHATELLUX, Qui avait envoyé à l'auteur fon discours de réception à l'académie françaife, lequel traitait du goût. 1775. DANS ma jeuneffe, avec caprice, Je bâtis un Temple du Goût ; CC X. IMPROMPTU SUR M. TURGO T. Je crois en Turgot fermement : Vous me mandez que je fuis mort : CCXII. A M. DE CROIX, Sur des vers préfentés le jour de faint François. POURQUOI Vous plaifez-vous, avec ce doux langage, |