CXCVI. COUPLETS A M. DE LA MARCH Е, Premier préfident du parlement de Bourgogne, qui avait fait des vers pour fa fille. PLUS d'un amant fur fa lyre a formé Je fuis bien loin de blafphémer l'Amour: CROYEZ-MOI je renonce à toutes les chimères Qui m'ont pu féduire autrefois. Les faveurs du public, et les faveurs des rois Aujourd'hui ne me touchent guères. Le fantôme brillant de l'immortalité Ne fe présente plus à ma vue éblouie. Je l'adorai toujours et lui fus infidelle CXCVIII. A M. LE PRESIDENT DE FLEURIEU, Qui reprochait à l'auteur de n'avoir pas répondu à l'une de fes lettres, et d'avoir écrit à son fils, M. de la Tourette. EGALEMENT à tous je m'intéreffe; Je vois par-tout les vertus, les talens. CXCIX, AU LANDGRAVE DE HESSE, Au nom d'une dame à qui ce prince avait donné une boîte ornée de fon portrait. J'AI baifé ce portrait charmant : Ce qu'elle fit, ou voulut faire. En tous les temps vous favez plaire. C C. A M. L'ABBÉ DE LILLE. Vous n'êtes point favant en us : D'un français vous avez la grâce : CCI. A M. LE COMTE DE SCHOUVALOF, Qui avait adreffé une épître à l'auteur. PUISQU'IL faut croire quelque chofe, Orphée aux bords du Tanais, Expira dans votre pays. Près du lac de Genève il vient fe faire entendre ; En vous il renaît aujourd'hui ; Et vous ne devez pas attendre Que les femmes jamais vous battent comme lui. CCII. A M. LE CHANCELIER DE MAUPEOU. Je veux bien croire à ces prodiges Je veux bien croire à ce fier Diomède Aux généreux travaux de l'amant d'Andromède, Qu'il l'ait feul rapportée au palais de nos rois : Que fes héros font admirables, Mais par malheur ce font des fables, Officier ruffe, qui avait fervi contre les Turcs, fur un préfent que lui avait fait l'impératrice de Ruffie. REÇOIS de cette amazone |