De plus doux chants font retentir ces lieux ; LXXIV. PARODIE DE LA SARABANDE D'ISSÉ. A la même. CHARMANTE Iffé, vous nous faites entendre, Leibnitz n'a point de monade plus tendre, Calculant vos appas, LX X V. SONNET A M. le comte Algarotti, vénitien. ON a.vantė vos murs bâtis fur l'onde; Qu'admirons-nous de ce Dieu merveilleux L'invoquons-nous pour avoir fur les mers Ainfi que vous il eft le Dieu des vers; Contes, Satires, &c. Hh LXXVI. A MADAME LA MARQUISE D'USSÉ. L'ART dit un jour à la Nature: Vous n'égalez jamais les œuvres de ma main ; Un teint flétri par vous s'embellit par mon fard, Et les beaux efprits et les belles. J'ai feul dicté fans vous les vers de Fontenelles Ainfi, belle d'Uffé, l'Art fe croyait le maître, Et l'Art confus s'alla cacher. LXXVII. A MADAME DU CHATELET, Qui dînait avec l'auteur dans un collége, et qui avait foupé la veille avec lui dans une hôtellerie. M'EST-IL permis, fans être facrilége, De révéler votre fecret? Vénus vint, fous vos traits, fouper au cabaret, LXXVIII. A UN BAVAR D. Il faudrait penfer pour écrire : Il vaut encor mieux effacer. Les auteurs quelquefois ont écrit fans penfer, LXXIX. IMPROMPTU Ecrit fur la feuille du fuiffe de M. le duc de la Vallière, à qui l'auteur allait demander la romance de Gabrielle de Vergy. ENVOYEZ-MOI par charité Et que je donnerais par pure vanité, L X X X. A M. DE CORLON, Qui était avec l'auteur à Monjeu, chez M. le duc de Guife, alors malade. E Je fais ce que je dois et n'en fais jamais rien. |