Le Diable un jour fe trouvant de loifir, Satan lui donne un ris fardonien, Qui fait frémir les pauvres gens de bien, Endoctrina, gouverna fon ouaille, Puis dit à tous Il eft temps qu'il rimaille. Monta fa vielle, et Rabelais pilla; Il griffonna des ceintures magiques Il nous chanta Sodome et JESUS-CHRIST; Qu'il y demeure. Or je veux fur cela Donner au Diable un confeil falutaire : NOTE. (1) 7. B. Rouffeau avait fait une fatire intitulée la Baronade, contre le baron de Breteuil fon bienfaiteur, dont il avait été le fecrétaire, et il avait eu l'impudence de prétendre ne s'être brouillé avec M. de Voltaire que par zèle pour la religion; hypocrifie révoltante dans un homme connu par tant d'épigrammes irréligieufes, et banni pour crime de fubornation. Ces circonftances rendent cette fatire excufable; l'ingratitude et l'hypocrifie doivent être traitées fans ménagement. |