Moralistes françois: pensées de Blaise Paschal; Réflexions, sentences et maximes de La Rochefoucauld |
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aime arrive assez avoit beau belle Bruyère caractère cause cherche choses conduite connoissance considérer contraire corps cour croire d'être défauts demande dernier Dieu différence dire discours doit donne doute écrit effet également enfin esprit étoient étoit femme fond font force fort fortune gens goût grec heureux hommes infinité j'ai Jésus-Christ jour juger jusqu'à juste l'ame l'amour l'autre l'esprit l'homme l'un laisse lieu livre lui-même manière marque Maxime ment mieux misère monde montrer mort n'en n'ont nature naturel nécessaire nombre ouvrage parle particulier passe passions peine pensée père personne petits peuple peut-être peuvent philosophe place plaisir porte pouvoit première présent presque propre puisse qu'à qu'un qualités quelquefois raison règles religion rend rendre reste rien s'en s'il saint sait science semble sens sentiment sera seroit servir seul soin sorte souvent suite sujet terre tion traits trouve Vauvenargues vérité vertu veut vices vient Voilà voit Voyez vrai
Popular passages
Page 20 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 85 - Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 73 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement, qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 100 - Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité; cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Page 29 - ... l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.
Page 36 - L'homme n'est donc que déguisement , que mensonge et hypocrisie , et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut pas qu'on lui dise la vérité , il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions , si éloignées de la justice et de la raison , ont une racine naturelle dans son cœur.
Page 358 - ... la cour, la salle, l'escalier, le vestibule, les chambres, le cabinet, tout est volière; ce n'est plus un ramage, c'est un vacarme : les vents d'automne et les eaux dans leurs plus grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu, on ne s'entend non plus parler les uns les autres que dans ces chambres où il faut attendre, pour faire le compliment d'entrée, que les petits chiens aient aboyé...
Page 50 - La justice sans la force est impuissante; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il ya toujours des méchants; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force; et pour cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste.
Page 29 - Je ne parle pas ici des vérités divines, que je n'aurais garde de faire tomber sous l'art de persuader, car elles sont infiniment au-dessus de la nature : Dieu seul peut les mettre dans l'âme, et par la manière qu'il lui plaît. Je sais qu'il a voulu qu'elles entrent...
Page 277 - II ya une chose que l'on n'a point vue sous le ciel, et que selon toutes les apparences on ne verra jamais : c'est une petite ville qui n'est divisée en aucuns partis, où les familles sont unies, et où les cousins se voient avec confiance; où un mariage n'engendre point une guerre civile; où la querelle des rangs ne se réveille pas à tous moments par l'offrande, l'encens et le pain bénit, par les processions et par les obsèques ; d'où l'on a banni les caquets, le mensonge et la médisance...