Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, Volume 2Analyse: (vol. 2, p. 143-146) Le 8 décembre 1830, le parti libéral perd en Constant son "plus spirituel organe". L'auteur trace le portrait d'un Constant "brillant", mais "sceptique et moqueur". Les largesses de Louis-Philippe (don de 200.000 francs et nomination au comité de législation du Conseil d'Etat) n'enrayèrent pas la ruine morale et financière du député libéral, puisqu'il était engagé dans "la moins digne des oppositions": une "flatterie subtile des passions révolutionnaires et populaires". L'auteur rappelle aussi les échecs de Constant à l'Académie, et ses obsèques : l'"enthousiasme faux", le "cortège froid et sec" furent à l'image de la vie de l'homme. |
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Popular passages
Page 498 - Il ne pourra en conséquence être créé de commissions et de tribunaux extraordinaires , à quelque titre et sous quelque dénomination que ce puisse être.
Page 109 - Nulle association de plus de vingt personnes, dont le but sera de se réunir tous les jours ou à certains jours marqués pour s'occuper d'objets religieux , littéraires , politiques ou autres , ne pourra se former qu'avec l'agrément du gouvernement, et sous les conditions qu'il plaira à l'autorité publique d'imposer à la société.
Page 367 - Se regardent comme absolument obligés, par leurs devoirs et leur honneur, de protester contre les mesures que les conseillers de la couronne ont fait naguère prévaloir pour le renversement du système légal des élections et de la ruine de la liberté de la presse.
Page 369 - La France est libre. Le pouvoir absolu levait son drapeau ; l'héroïque population de Paris l'a abattu. Paris attaqué a fait triompher par les armes la cause sacrée qui venait de triompher en vain dans les élections. Un pouvoir usurpateur de nos droits , perturbateur de notre repos , menaçait à la fois la liberté et l'ordre ; nous rentrons en possession de l'ordre et de la liberté.
Page 10 - C'eût été certainement un grand bien pour la Franco, et de sa part un grand acte d'intelligence comme de vertu politique, que sa résistance se renfermât dans les limites du droit monarchique, et qu'elle ressaisît ses libertés sans renverser son gouvernement. On ne garantit jamais mieux le respect de ses propres droits qu'en respectant soi-même les droits qui les balancent, et, quand on a besoin de la monarchie, il est plus sûr de la maintenir que d'avoir à la fonder. Mais il ya des sagesses...
Page 9 - La réunion des députés actuellement à Paris a pensé qu'il était urgent de prier SAR monseigneur le duc d'Orléans de se rendre dans la capitale pour y exercer les fonctions de lieutenant général du royaume, et de lui exprimer le vœu de conserver les couleurs nationales. Elle a, de plus, senti la nécessité de s'occuper sans relâche d'assurer à la France, dans la prochaine session des Chambres, toutes les garanties indispensables pour la pleine et entière exécution de...
Page 109 - Tout individu qui, sans la permission de l'autorité municipale, aura accordé ou consenti l'usage de sa maison ou de son appartement, en tout • ou en partie, pour la réunion des membres d'une association même autorisée, ou pour l'exercice d'un culte, sera puni d'une amende de seize francs à deux cents francs.
Page 70 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 370 - Le duc d'Orléans est dévoué à la cause nationale et constitutionnelle. Il en a toujours défendu les intérêts et professé les principes. Il respectera nos droits, car il tiendra de nous les siens.
Page 432 - ... assurer son indépendance, paraît rendre indispensable un établissement central dans la capitale, chargé comme Cour suprême des comptes, du contrôle de la comptabilité du service annuel dans chaque branche de l'administration civile et militaire et de la surveillance de la dette publique, avec les attributions correspondantes au but grand et salutaire qu'on se propose d'atteindre.