Die philosophie des staats- und völkerrechts enthaltend |
Common terms and phrases
Anerkennung Anspruch Anstalten Aristokratie äußeren außerhalb Autorität Band Bedingungen Bedürfniß beiden Beruf bestehen beſtimmten Bestimmung Bewußtsein Beziehung Bezug bilden bloß chen daher Daseins deſſen dieſe dieß eben eigenen Eigenthum einander Einfluß Einzelnen endlich Erde Erfüllung erhalten Erkenntniß ersten ewigen Freiheit Gehorsam geistigen geltend gemeinſamen Gemeinschaft Gerechtigkeit gesammten Geſellſchaft Gesetz Gewalt giösen gleich Glieder Gott göttlichen Willen Grund Grundlage heit Herrschaft Idee Intereſſen irdischen iſt katholischen Kirche Kraft laſſen läßt Leben letteren lichen Liebe Macht Maß materiellen Menschen Menschheit menschlichen mithin Mittel Monarchen moralischen muß müſſen Natur nothwendig objective öffentlichen Organe Personen Pflicht politischen Princip Privatrechts Protestantismus Realiſirung Recht rechtliche Ordnung Regierung religiösen Sache ſei ſein ſeine ſelbſt Selbstständigkeit ſich ſie ſind ſittlichen ſondern Souverain Staates Staatsgewalt Staatsvermögen Staatszwecke Stande subjectiven Taparelli Thätigkeit Thatsache theils unserer Unterthanen Verbindung Verfaſſung Vergl Verhältniß vermöge Vernunft Verpflichtung verschiedenen Verträge vielmehr Völker Völkerrechts wahre Wahrheit wechselseitig Wesen Willkür Ziel Zwecke
Popular passages
Page ii - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 193 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations, il faudrait une intelligence supérieure qui vit toutes les passions des hommes, et qui n'en éprouvât aucune; qui n'eût aucun rapport avec notre nature, e't qui la connût à fond...
Page 367 - Ici l'homme, par une véritable illusion, s'imagine que l'esclavage ne saurait l'atteindre. Comme ici son rapport avec d'autres êtres a pour objet des êtres inférieurs à lui , dont plusieurs même sont inanimés, il croit qu'il aura bon parti de ces êtres , et que de la propriété ne sortira pour lui que le bien. Car, quant aux êtres sur lesquels s'exerce la propriété, il ne les compte pour rien, et ne craint pas de les asservir. Mais il se trompe lorsqu'il regarde la propriété comme ne...
Page 32 - Crescite et multipli' camini, et replete terram, et subjicite earn et dominamini piscibus maris et volatilibus coeli, et universis animantibus quae moventur super terram.
Page 193 - ... qui , dans le progrès des temps se ménageant une gloire éloignée , put travailler dans un siècle et jouir dans un autre '. Il faudrait des dieux pour donner des lois aux hommes.
Page 193 - ... aucune, qui n'eut aucun rapport avec notre nature et qui la connut à fond, dont le bonheur fut indépendant de nous et qui, pourtant voulut bien s'occuper du nôtre; enfin, qui, dans le progrès des temps, se ménageant une gloire éloignée, put travailler dans un siècle et jouir dans un autre.
Page 367 - ... auxquelles il s'attache. En outre, la guerre avec les hommes revient encore par ce côté. Car derrière cette propriété sont des hommes. Ceux qui ont un gros bagage de propriété sont les puissants ; ceux qui en ont un petit , ou qui n'en ont pas , sont trop faibles pour n'être pas esclaves. Ainsi cette famille, cette patrie, cette propriété, qui ont été inventées pour le, bien de l'homme, et sans lesquelles même il ne saurait vivre , peuvent devenir un mal pour lui; et ce qui devait...
Page 367 - ... ne pouvant lui faire que du bien. Car cette propriété peut augmenter ou diminuer ; cette propriété peut donc être insuffisante. En voulant la propriété à son profit, l'homme la constitue par là même chez les autres^ Voilà donc des limites infranchissables qu'il se donne à lui-même : en se faisant propriétaire, il se fait esclave ; car il abdique par là même son droit à la jouissance de tout ce qui excède sa propriété.
Page 367 - ... l'atteindre. Comme ici son rapport avec d'autres êtres a pour objet des êtres inférieurs à lui , dont plusieurs même sont inanimés, il croit qu'il aura bon parti de ces êtres , et que de la propriété ne sortira pour lui que le bien. Car, quant aux êtres sur lesquels s'exerce la propriété, il ne les compte pour rien, et ne craint pas de les asservir. Mais il se trompe lorsqu'il regarde la propriété comme ne pouvant lui faire que du bien. Car cette propriété peut augmenter ou diminuer...