Histoire de la littérature française depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos joursPlon-Nourrit et cie, 1900 - French literature |
From inside the book
Results 1-5 of 49
Page 3
... nature , Mêlant à leur blancheur l'incarnate peinture Que tira de leur sein le couteau criminel , Devant que d'un hiver la tempête et l'orage A leur teint délicat pussent faire dommage , S'en allèrent fleurir au printemps éternel . Mais ...
... nature , Mêlant à leur blancheur l'incarnate peinture Que tira de leur sein le couteau criminel , Devant que d'un hiver la tempête et l'orage A leur teint délicat pussent faire dommage , S'en allèrent fleurir au printemps éternel . Mais ...
Page 8
... nature ; singulièrement fort , néanmoins , et vigoureux et brillant . Il avait le sens de la grandeur simple et l'intui- tion que la grandeur rêvée par Ronsard n'éclaterait que dans une singulière simplicité . Sachons dire franchement ...
... nature ; singulièrement fort , néanmoins , et vigoureux et brillant . Il avait le sens de la grandeur simple et l'intui- tion que la grandeur rêvée par Ronsard n'éclaterait que dans une singulière simplicité . Sachons dire franchement ...
Page 10
... ayant quelque tare , Au même temps qu'on les répare , L'eau s'enfuit d'un autre côté ? Il n'a eu presque aucune sensibilité et presque aucun sentiment de la nature . Quatre strophes de la Consolation IO HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE.
... ayant quelque tare , Au même temps qu'on les répare , L'eau s'enfuit d'un autre côté ? Il n'a eu presque aucune sensibilité et presque aucun sentiment de la nature . Quatre strophes de la Consolation IO HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE.
Page 11
Emile Faguet. sentiment de la nature . Quatre strophes de la Consolation à du Périer , déparées par les autres , et une strophe sur les bords de l'Orne » ne doivent pas faire illusion là- dessus ; mais il a eu le plein sentiment de la ...
Emile Faguet. sentiment de la nature . Quatre strophes de la Consolation à du Périer , déparées par les autres , et une strophe sur les bords de l'Orne » ne doivent pas faire illusion là- dessus ; mais il a eu le plein sentiment de la ...
Page 16
... nature est extrêmement vif chez lui , comme du reste , quoi qu'en aient dit ceux qui n'ont lu que Boileau , chez la plupart des poètes du XVIIe siècle . Tout le monde connaît ses charmantes stances sur la Retraite : « Tirsis , il faut ...
... nature est extrêmement vif chez lui , comme du reste , quoi qu'en aient dit ceux qui n'ont lu que Boileau , chez la plupart des poètes du XVIIe siècle . Tout le monde connaît ses charmantes stances sur la Retraite : « Tirsis , il faut ...
Contents
2 | |
10 | |
13 | |
14 | |
15 | |
18 | |
27 | |
29 | |
133 | |
139 | |
145 | |
151 | |
157 | |
171 | |
181 | |
185 | |
34 | |
35 | |
40 | |
43 | |
49 | |
50 | |
55 | |
67 | |
73 | |
78 | |
81 | |
89 | |
97 | |
123 | |
127 | |
191 | |
199 | |
207 | |
215 | |
225 | |
231 | |
247 | |
253 | |
259 | |
285 | |
291 | |
297 | |
467 | |
467 | |
473 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable aimable assez Balzac beau belle Benserade Boileau Bossuet Bourdaloue Bruyère burlesque C'était caractère charme chose comédie comique Corneille critique Cyrano Cyrano de Bergerac D'après la gravure D'après le tableau Descartes Diderot dire divertissements donner dramatique drame écrit écrivain écrivit époque esprit extrêmement Fénelon Fontaine française génie genre gloire goût histoire homme idées jamais Jean-Baptiste Rousseau l'Académie l'esprit l'histoire l'homme l'imagination lettres littéraire littérature Louis XIV lyrique Madame Madame de Maintenon Malebranche Malherbe Marivaux ment Mlle de Scudéry mœurs Molière monde Montesquieu morale mort naturel œuvres ouvrages Pascal passion pensée personnages peut-être philosophie Pierre Corneille poème poésie poète poétique Port-Royal presque prose psychologie quelquefois Racan Racine raison réaliste Regnard reste ridicules Rochefoucauld roman romanesque Ronsard Rousseau Saint-Amant satire Scarron sentiment sermon seulement sonnets sorte souvent spirituel style succès surtout SYLVANIRE talent théâtre Théophile Théophile de Viau tion tragédie tragique Tristan l'Hermite verve Voiture Voltaire vrai XIXe siècle XVIIe siècle
Popular passages
Page 8 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 63 - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue, Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue : II s'est lui-même ici dépeint. Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On vit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. S'il souffrit des maux incroyables, II s'en plaignit, il en parla; J'en connais de plus misérables.
Page 318 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 434 - Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal...
Page 10 - En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles, Et, de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Page 237 - ... ai-je goûté les charmes : non pas de cette amitié vaine qui naît dans les vains plaisirs, qui s'envole avec eux, et dont on a toujours à se plaindre, mais de cette amitié solide et courageuse, la plus rare des vertus.
Page 62 - Dès longtemps je connais sa rigueur infinie; Mais pensant aux beautés, pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours...
Page 144 - ... avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois.
Page 432 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure Je me souviens Des jours anciens Et je pleure. Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 2 - On voit par ta rigueur tant de blondes jeunesses, Tant de riches grandeurs, tant d'heureuses vieillesses, En fuyant le trépas au trépas arriver ; Et celui qui chétif aux misères succombe, Sans vouloir autre bien que le bien de la tombe, N'ayant qu'un jour à vivre, il ne peut l'achever.