Histoire de la littérature française depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos joursPlon-Nourrit et cie, 1900 - French literature |
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Page 26
... donner trop tard sa grande œuvre . Le Moïse parut en 1653 , et c'était un poème dans le goût de 1630 ; et l'école de 1660 était déjà là toute prête à rejeter dans l'ombre les productions de la génération précédente . Deux juge- ments ...
... donner trop tard sa grande œuvre . Le Moïse parut en 1653 , et c'était un poème dans le goût de 1630 ; et l'école de 1660 était déjà là toute prête à rejeter dans l'ombre les productions de la génération précédente . Deux juge- ments ...
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... donner à la société une idée de la précocité de cet enfant qui devait devenir un si grand homme . C'est là que les événements littéraires du temps sont nés ou ont abouti . L'Hôtel , dans la querelle littéraire à propos du Cid , prit ...
... donner à la société une idée de la précocité de cet enfant qui devait devenir un si grand homme . C'est là que les événements littéraires du temps sont nés ou ont abouti . L'Hôtel , dans la querelle littéraire à propos du Cid , prit ...
Page 64
... donner cet air imposant . En voici un qui donnera une idée de sa manière : Que les grandes beautés causent de grandes peines , Quoique on nomme l'amour un mal délicieux ! Que leurs premiers attraits sont doux ct gracieux ! Mais qu'on ...
... donner cet air imposant . En voici un qui donnera une idée de sa manière : Que les grandes beautés causent de grandes peines , Quoique on nomme l'amour un mal délicieux ! Que leurs premiers attraits sont doux ct gracieux ! Mais qu'on ...
Page 74
... donner à la muse un emploi trop honteux . Eussent - ils des brevets de beaux esprits modernes , Il faut avoir pour eux des mépris et des bernes ; Ou , parce qu'on aurait des berneurs à payer , Se tenir au mépris et laisser aboyer ...
... donner à la muse un emploi trop honteux . Eussent - ils des brevets de beaux esprits modernes , Il faut avoir pour eux des mépris et des bernes ; Ou , parce qu'on aurait des berneurs à payer , Se tenir au mépris et laisser aboyer ...
Page 90
... à ses débuts , il l'abandonna plus tard en devenant plus sérieux pour donner peut - être à tort dans le vers plus oratoire , et Regnard ne fit plus tard que la ressusciter pour le 90 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE.
... à ses débuts , il l'abandonna plus tard en devenant plus sérieux pour donner peut - être à tort dans le vers plus oratoire , et Regnard ne fit plus tard que la ressusciter pour le 90 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE.
Contents
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Common terms and phrases
admirable aimable assez Balzac beau belle Benserade Boileau Bossuet Bourdaloue Bruyère burlesque C'était caractère charme chose comédie comique Corneille critique Cyrano Cyrano de Bergerac D'après la gravure D'après le tableau Descartes Diderot dire divertissements donner dramatique drame écrit écrivain écrivit époque esprit extrêmement Fénelon Fontaine française génie genre gloire goût histoire homme idées jamais Jean-Baptiste Rousseau l'Académie l'esprit l'histoire l'homme l'imagination lettres littéraire littérature Louis XIV lyrique Madame Madame de Maintenon Malebranche Malherbe Marivaux ment Mlle de Scudéry mœurs Molière monde Montesquieu morale mort naturel œuvres ouvrages Pascal passion pensée personnages peut-être philosophie Pierre Corneille poème poésie poète poétique Port-Royal presque prose psychologie quelquefois Racan Racine raison réaliste Regnard reste ridicules Rochefoucauld roman romanesque Ronsard Rousseau Saint-Amant satire Scarron sentiment sermon seulement sonnets sorte souvent spirituel style succès surtout SYLVANIRE talent théâtre Théophile Théophile de Viau tion tragédie tragique Tristan l'Hermite verve Voiture Voltaire vrai XIXe siècle XVIIe siècle
Popular passages
Page 8 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 63 - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue, Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue : II s'est lui-même ici dépeint. Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On vit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. S'il souffrit des maux incroyables, II s'en plaignit, il en parla; J'en connais de plus misérables.
Page 318 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 434 - Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal...
Page 10 - En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles, Et, de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Page 237 - ... ai-je goûté les charmes : non pas de cette amitié vaine qui naît dans les vains plaisirs, qui s'envole avec eux, et dont on a toujours à se plaindre, mais de cette amitié solide et courageuse, la plus rare des vertus.
Page 62 - Dès longtemps je connais sa rigueur infinie; Mais pensant aux beautés, pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours...
Page 144 - ... avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois.
Page 432 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure Je me souviens Des jours anciens Et je pleure. Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Page 2 - On voit par ta rigueur tant de blondes jeunesses, Tant de riches grandeurs, tant d'heureuses vieillesses, En fuyant le trépas au trépas arriver ; Et celui qui chétif aux misères succombe, Sans vouloir autre bien que le bien de la tombe, N'ayant qu'un jour à vivre, il ne peut l'achever.