LittératureFoulon et compagnie, 1817 |
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... porte tantôt une vision à laquelle il se livre : tantôt un ordre du ciel qu'il reçoit et qu'il exécute . Alors ce ne sont plus des idées qui s'enchaînent à des idées et des senti- mens qui s'y mêlent . Tout est image ou mouvement ; et ...
... porte tantôt une vision à laquelle il se livre : tantôt un ordre du ciel qu'il reçoit et qu'il exécute . Alors ce ne sont plus des idées qui s'enchaînent à des idées et des senti- mens qui s'y mêlent . Tout est image ou mouvement ; et ...
Page 44
... porte vers de grandes pensées ; A un besoin , non moins impérieux , de ne les chercher que dans la nature des cho- ses ; de les dégager de l'illusion naturelle , avec laquelle elles se produisent , d'abord , de l'exagération , qui n'en ...
... porte vers de grandes pensées ; A un besoin , non moins impérieux , de ne les chercher que dans la nature des cho- ses ; de les dégager de l'illusion naturelle , avec laquelle elles se produisent , d'abord , de l'exagération , qui n'en ...
Page 47
... porte involontairement son ascendant na- turel . Ce qu'il ne dirait pas sous une forme , il le dirait sous une autre . Ce qu'il voudrait taire , on l'entendrait dans les accens d'une âme contrainte ou déchirée ; on le lirait dans ses ...
... porte involontairement son ascendant na- turel . Ce qu'il ne dirait pas sous une forme , il le dirait sous une autre . Ce qu'il voudrait taire , on l'entendrait dans les accens d'une âme contrainte ou déchirée ; on le lirait dans ses ...
Page 56
... porte . LIV . Les brillantes facultés de la jeunesse ont leur terme . Sachez les remplacer , d'a- vance , par les présens de l'âge mûr . Amas- sez , pour votre vieillesse , une savante ex- périence , qu'elle dépensera glorieusement . LV ...
... porte . LIV . Les brillantes facultés de la jeunesse ont leur terme . Sachez les remplacer , d'a- vance , par les présens de l'âge mûr . Amas- sez , pour votre vieillesse , une savante ex- périence , qu'elle dépensera glorieusement . LV ...
Page 63
... porte l'empreinte ; les visages les réfléchissent . XVI . C'est le malheur de toutes les insti- tutions , qui ont subi les altérations du temps , sans recevoir une réforme courageuse , de s'infecter d'abus toujours croissans , qui , un ...
... porte l'empreinte ; les visages les réfléchissent . XVI . C'est le malheur de toutes les insti- tutions , qui ont subi les altérations du temps , sans recevoir une réforme courageuse , de s'infecter d'abus toujours croissans , qui , un ...
Common terms and phrases
aimable aimer âme ancien régime Aristide arts Barthélemy beau beautés belle besoin Bonaparte bonheur Bossuet Bruyère carac caractère CATON D'UTIQUE cesse chevalerie choses citoyen civilisation cœur courage devoir digne dignité donner écrits écrivains époque esprit femmes Fénélon Fontenelle force fortune généreux générosité génie genre gloire gner goût gouvernement grandeur heureux Homère hommes humain idées institutions j'ai jamais juste justice l'âme l'amour l'éloquence l'esprit l'homme laisser livre lois Louis XIV Lycurgue Madame de Sévigné Malesherbes malheur Massillon ment mérite mieux ministre mœurs monarchie Montausier Montesquieu morale morceau NAPOLÉON BONAPARTE nation nature noble objets ouvrage par-là passions patrie pensée personne peuples philosophie plutôt poëtes politique portrait portraits pouvait principes propre public publique puissance qu'un raison révolution rien sagesse sance sciences sentimens sentiment sera seul sexe siècle siècles de lumières sion société Socrate sorte souvent stoïcisme style surtout talent Thomas tion vérité vertu veut vices XXII XXVII
Popular passages
Page 244 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse ; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités ; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 132 - Les femmes ne sont si malheureuses, au déclin de leurs charmes, qu'en oubliant que la dignité d'une mère est destinée à remplacer la beauté d'une épouse. vin. L'estime du public a plusieurs degrés; et sa sévérité s'adoucit, suivant les situations et les personnes. Cette indulgence est plutôt un progrès, qu'un relâchement dans les mœurs et la morale. ix. La loi ne nous relève pas des...
Page 245 - Être avec les gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 330 - On ne s'y rattache que comme à un souvenir 5 emparez-vous des esprits par une instLtution qui les étonne et leur plaise , que la nation avoue , et où elle puisse mieux prédominer. Que reste-t-il en France ? Une nation et un roi. Qui doivent traiter ensemble? qui peuvent bien s'accorder, parce qu'ils ont un lien établi , un intérêt , une affection commune ? La nation et le roi. Qu'un roi , placé à la fin du dix-huitième siècle , ne convoque pas les trois ordres du quatorzième ; qu'il appelle...
Page 330 - Un roi , qui propose une constitution . obtient la plus belle gloire qui soit parmi les hommes; et tout ce qu'il ya de plus vif et de plus constant dans leur reconnaissance. Une constitution doit être appropriée aux idées sages, que la discussion a préparées et fixées. Concevez la constitution de votre siècle ; prenez-y votre place ; et ne craignez pas de la fonder sur les droits du peuple.
Page 112 - PRENDRE les choses comme elles sont et les EMPLOYER comme les circonstances »le permettent, C'EST la sagesse pratique de la vie. (Lacretelle.) PRODUIRE et CONSERVER, C'EST l'acte perpétuel de la puissance.
Page 27 - Par le goût , le don de ne produire que des beautés pures, et de les reconnaître dans les productions des autres. C'est quelque chose d'exquis ou de bien appris dans le talent.
Page 27 - Il me semble que l'on entend aujourd'hui par génie, le don d'inventer et d'exécuter, d'une manière neuve, originale ; et qui paraisse, sinon tout dépasser, du moins s'égaler à ce qu'il ya de plus grand.
Page 134 - J'honore la jeune personne, pour qui la pensée des larmes de sa mère est une garde sur son cœur. xviii. Combien nous devons veiller snr les vieux ans de celle, qui passait des nuits > à côté de notre berceau ! xix. Qui doit le plus vénérer, ménager, avec une crainte religieuse, cette vertu maternelle , qui sait triompher de la tendresse maternelle? le fils, qui en est l'objet. xx. Malheur aux enfans, qui ne savent pas honorer, dans les auteurs de leurs jours , une tendresse , qui se blesse...
Page 114 - I1 n'est pas mal d'être raisonnables envers nous-mêmes, lorsque nous sommes généreux pour les autres. CLXII. Il ne déplaît pas à une grande âme d'être née dans la classe des pauvres, des orphelins ; dans la grande masse du peuple; elle est avertie par-là d'en faire toujours les objets de ses pensées; de les servir en frère ; de les aider à se relever , comme elle a appris à se relever elle-même.