LittératureFoulon et compagnie, 1817 |
From inside the book
Results 1-5 of 31
Page 40
... philosophie et la littérature anciennes , sans s'y assujettir ; se donnant de la liberté , sans se permettre l'audace ; il créa ses sujets , ses formes , ses tons , ses manières ; il créa en tout et partout ; il fut riche , grand ...
... philosophie et la littérature anciennes , sans s'y assujettir ; se donnant de la liberté , sans se permettre l'audace ; il créa ses sujets , ses formes , ses tons , ses manières ; il créa en tout et partout ; il fut riche , grand ...
Page 41
... philosophie à lui , il eut une éloquence d'un nouveau caractère ; et que le goût même place entre celle des anciens et celle des modèles parmi les modernes . Cette gloire appartient particulièrement aux phi- losophes français ; qui n ...
... philosophie à lui , il eut une éloquence d'un nouveau caractère ; et que le goût même place entre celle des anciens et celle des modèles parmi les modernes . Cette gloire appartient particulièrement aux phi- losophes français ; qui n ...
Page 43
... philosophie du dix - septième siècle avait semblé compo- ser avec tous les préjugés , et borner la des- tinée des nations à l'état de choses existant , qu'elle n'avait pas eu le courage d'examiner . Celle du dix - huitième n'a voulu ...
... philosophie du dix - septième siècle avait semblé compo- ser avec tous les préjugés , et borner la des- tinée des nations à l'état de choses existant , qu'elle n'avait pas eu le courage d'examiner . Celle du dix - huitième n'a voulu ...
Page 44
... philosophie , qu'il faut opposer aux erreurs de la philosophie . Sur le talent philosophique . 1. Il y a une aptitude naturelle à la philo- sophie , comme à la poésie et à l'éloquence . Vous distinguerez l'homme né pour ce genre de ...
... philosophie , qu'il faut opposer aux erreurs de la philosophie . Sur le talent philosophique . 1. Il y a une aptitude naturelle à la philo- sophie , comme à la poésie et à l'éloquence . Vous distinguerez l'homme né pour ce genre de ...
Page 55
... philosophie , et orateur sans littérature . XLIV . Les plus belles causes n'ont qu'un éclat éphémère ; mais des discours , où le su- jet a été vu en grand et développé avec in- térêt , peuvent durer autant que la philoso- phie et l ...
... philosophie , et orateur sans littérature . XLIV . Les plus belles causes n'ont qu'un éclat éphémère ; mais des discours , où le su- jet a été vu en grand et développé avec in- térêt , peuvent durer autant que la philoso- phie et l ...
Common terms and phrases
aimable aimer âme ancien régime Aristide arts Barthélemy beau beautés belle besoin Bonaparte bonheur Bossuet Bruyère carac caractère CATON D'UTIQUE cesse chevalerie choses citoyen civilisation cœur courage devoir digne dignité donner écrits écrivains époque esprit femmes Fénélon Fontenelle force fortune généreux générosité génie genre gloire gner goût gouvernement grandeur heureux Homère hommes humain idées institutions j'ai jamais juste justice l'âme l'amour l'éloquence l'esprit l'homme laisser livre lois Louis XIV Lycurgue Madame de Sévigné Malesherbes malheur Massillon ment mérite mieux ministre mœurs monarchie Montausier Montesquieu morale morceau NAPOLÉON BONAPARTE nation nature noble objets ouvrage par-là passions patrie pensée personne peuples philosophie plutôt poëtes politique portrait portraits pouvait principes propre public publique puissance qu'un raison révolution rien sagesse sance sciences sentimens sentiment sera seul sexe siècle siècles de lumières sion société Socrate sorte souvent stoïcisme style surtout talent Thomas tion vérité vertu veut vices XXII XXVII
Popular passages
Page 244 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse ; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités ; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 132 - Les femmes ne sont si malheureuses, au déclin de leurs charmes, qu'en oubliant que la dignité d'une mère est destinée à remplacer la beauté d'une épouse. vin. L'estime du public a plusieurs degrés; et sa sévérité s'adoucit, suivant les situations et les personnes. Cette indulgence est plutôt un progrès, qu'un relâchement dans les mœurs et la morale. ix. La loi ne nous relève pas des...
Page 245 - Être avec les gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 330 - On ne s'y rattache que comme à un souvenir 5 emparez-vous des esprits par une instLtution qui les étonne et leur plaise , que la nation avoue , et où elle puisse mieux prédominer. Que reste-t-il en France ? Une nation et un roi. Qui doivent traiter ensemble? qui peuvent bien s'accorder, parce qu'ils ont un lien établi , un intérêt , une affection commune ? La nation et le roi. Qu'un roi , placé à la fin du dix-huitième siècle , ne convoque pas les trois ordres du quatorzième ; qu'il appelle...
Page 330 - Un roi , qui propose une constitution . obtient la plus belle gloire qui soit parmi les hommes; et tout ce qu'il ya de plus vif et de plus constant dans leur reconnaissance. Une constitution doit être appropriée aux idées sages, que la discussion a préparées et fixées. Concevez la constitution de votre siècle ; prenez-y votre place ; et ne craignez pas de la fonder sur les droits du peuple.
Page 112 - PRENDRE les choses comme elles sont et les EMPLOYER comme les circonstances »le permettent, C'EST la sagesse pratique de la vie. (Lacretelle.) PRODUIRE et CONSERVER, C'EST l'acte perpétuel de la puissance.
Page 27 - Par le goût , le don de ne produire que des beautés pures, et de les reconnaître dans les productions des autres. C'est quelque chose d'exquis ou de bien appris dans le talent.
Page 27 - Il me semble que l'on entend aujourd'hui par génie, le don d'inventer et d'exécuter, d'une manière neuve, originale ; et qui paraisse, sinon tout dépasser, du moins s'égaler à ce qu'il ya de plus grand.
Page 134 - J'honore la jeune personne, pour qui la pensée des larmes de sa mère est une garde sur son cœur. xviii. Combien nous devons veiller snr les vieux ans de celle, qui passait des nuits > à côté de notre berceau ! xix. Qui doit le plus vénérer, ménager, avec une crainte religieuse, cette vertu maternelle , qui sait triompher de la tendresse maternelle? le fils, qui en est l'objet. xx. Malheur aux enfans, qui ne savent pas honorer, dans les auteurs de leurs jours , une tendresse , qui se blesse...
Page 114 - I1 n'est pas mal d'être raisonnables envers nous-mêmes, lorsque nous sommes généreux pour les autres. CLXII. Il ne déplaît pas à une grande âme d'être née dans la classe des pauvres, des orphelins ; dans la grande masse du peuple; elle est avertie par-là d'en faire toujours les objets de ses pensées; de les servir en frère ; de les aider à se relever , comme elle a appris à se relever elle-même.