LittératureFoulon et compagnie, 1817 |
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... patrie . Tout ce qui environne leurs peines et leurs plaisirs ; tout ce qui a vu leurs beaux jours ; tout ce qui assiste même à leur déclin , agit plus vivement sur ces âmes , dont toutes les pensées tiennent à des émotions . C'est par ...
... patrie . Tout ce qui environne leurs peines et leurs plaisirs ; tout ce qui a vu leurs beaux jours ; tout ce qui assiste même à leur déclin , agit plus vivement sur ces âmes , dont toutes les pensées tiennent à des émotions . C'est par ...
Page 167
... plusieurs vertus , qui ressemblent beaucoup à la générosité : ce sont la bienfai- sance , la clémence , l'amour de la patrie , et le sentiment de l'honneur . Ces vertus ont bien des choses , qui leur sont DE LA GÉNÉROSITÉ. ...
... plusieurs vertus , qui ressemblent beaucoup à la générosité : ce sont la bienfai- sance , la clémence , l'amour de la patrie , et le sentiment de l'honneur . Ces vertus ont bien des choses , qui leur sont DE LA GÉNÉROSITÉ. ...
Page 169
... L'amour de la patrie est une abnégation absolue de l'intérêt personnel ; ou plutôt une transposition entière de l'amour de soi dans la chose publique : car l'homme est ainsi fait ; c'est toujours lui qu'il retrouve au fond de. 169.
... L'amour de la patrie est une abnégation absolue de l'intérêt personnel ; ou plutôt une transposition entière de l'amour de soi dans la chose publique : car l'homme est ainsi fait ; c'est toujours lui qu'il retrouve au fond de. 169.
Page 170
... patrie dépouille l'homme de cette préférence pour lui , qui lui est natu- relle ; la générosité fait donc l'essence de cette vertu . Mais l'amour de la patrie , dans ses vœux et ses sacrifices , ne voit jamais que des citoyens ; et il ...
... patrie dépouille l'homme de cette préférence pour lui , qui lui est natu- relle ; la générosité fait donc l'essence de cette vertu . Mais l'amour de la patrie , dans ses vœux et ses sacrifices , ne voit jamais que des citoyens ; et il ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 244 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse ; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités ; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 132 - Les femmes ne sont si malheureuses, au déclin de leurs charmes, qu'en oubliant que la dignité d'une mère est destinée à remplacer la beauté d'une épouse. vin. L'estime du public a plusieurs degrés; et sa sévérité s'adoucit, suivant les situations et les personnes. Cette indulgence est plutôt un progrès, qu'un relâchement dans les mœurs et la morale. ix. La loi ne nous relève pas des...
Page 245 - Être avec les gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 330 - On ne s'y rattache que comme à un souvenir 5 emparez-vous des esprits par une instLtution qui les étonne et leur plaise , que la nation avoue , et où elle puisse mieux prédominer. Que reste-t-il en France ? Une nation et un roi. Qui doivent traiter ensemble? qui peuvent bien s'accorder, parce qu'ils ont un lien établi , un intérêt , une affection commune ? La nation et le roi. Qu'un roi , placé à la fin du dix-huitième siècle , ne convoque pas les trois ordres du quatorzième ; qu'il appelle...
Page 330 - Un roi , qui propose une constitution . obtient la plus belle gloire qui soit parmi les hommes; et tout ce qu'il ya de plus vif et de plus constant dans leur reconnaissance. Une constitution doit être appropriée aux idées sages, que la discussion a préparées et fixées. Concevez la constitution de votre siècle ; prenez-y votre place ; et ne craignez pas de la fonder sur les droits du peuple.
Page 112 - PRENDRE les choses comme elles sont et les EMPLOYER comme les circonstances »le permettent, C'EST la sagesse pratique de la vie. (Lacretelle.) PRODUIRE et CONSERVER, C'EST l'acte perpétuel de la puissance.
Page 27 - Par le goût , le don de ne produire que des beautés pures, et de les reconnaître dans les productions des autres. C'est quelque chose d'exquis ou de bien appris dans le talent.
Page 27 - Il me semble que l'on entend aujourd'hui par génie, le don d'inventer et d'exécuter, d'une manière neuve, originale ; et qui paraisse, sinon tout dépasser, du moins s'égaler à ce qu'il ya de plus grand.
Page 134 - J'honore la jeune personne, pour qui la pensée des larmes de sa mère est une garde sur son cœur. xviii. Combien nous devons veiller snr les vieux ans de celle, qui passait des nuits > à côté de notre berceau ! xix. Qui doit le plus vénérer, ménager, avec une crainte religieuse, cette vertu maternelle , qui sait triompher de la tendresse maternelle? le fils, qui en est l'objet. xx. Malheur aux enfans, qui ne savent pas honorer, dans les auteurs de leurs jours , une tendresse , qui se blesse...
Page 114 - I1 n'est pas mal d'être raisonnables envers nous-mêmes, lorsque nous sommes généreux pour les autres. CLXII. Il ne déplaît pas à une grande âme d'être née dans la classe des pauvres, des orphelins ; dans la grande masse du peuple; elle est avertie par-là d'en faire toujours les objets de ses pensées; de les servir en frère ; de les aider à se relever , comme elle a appris à se relever elle-même.