XXVIII. Même sujet. Ne blâmez pas Perrault de condamner Homère, Il a pour lui monsieur son frère, G......., N......., Lavau, Caligula, Néron, Et le gros Charpentier, dit-on. XXIX. Parodie burlesque de la première ode de Pindare. A La louange de M. P*** 1. Malgré son fatras obscur, Souvent Brébeuf étincelle : A l'auteur inimitable 2 De Peau-D'Ane mis en vers. XXX. Sur la réconciliation de l'auteur et de M. Perrault. Tout le trouble poétique A Paris s'en va cesser; Quelque aigreur qui les anime, Quand, malgré l'emportement, 'J'avais résolu de parodier l'ode; mais dans ce temps-là nous nous raccoiningdames, M. P***, et moi. Ainsi il n'y eut que ce couplet de fait. (BoIL.) * M. P***, dans ce temps-là, avait rimé le conte de Peau-d'Ane. (BOIL.) Comme eux l'un l'autre on s'estime, L'accord se fait aisément. Mon embarras est comment On pourra finir la guerre De Pradon et du parterre. XXXI. Contre Boyer et la Chapelle. J'approuve que chez vous, messieurs, on examine Mais je voudrais qu'on cherchât tout d'un temps Qui du fade Boyer ou du sec la Chapelle Excita plus de sifflements . XXXII. Sur une harangue d'un magistrat, dans laquelle les procureurs étaient fort maltraités. Lorsque, dans ce sénat à qui tout rend hommage, Paul, j'aime à vous voir, en fureur, XXXIII. Épitaphe. Ci-git, justement regretté, Un savant homme sans science, XXXIV. Sur un Portrait de l'auteur 1. Ne cherchez point comment s'appelle • Peint par Santerre. L'écrivain peint dans ce tableau : A l'air dont il regarde et montre la Pucelle, Qui ne reconnaîtrait Boileau? XXXV. Pour mettre au bas d'une méchante gravure qu'on a faite de moi. Du célèbre Boileau tu vois ici l'image. Quoi! c'est là, diras-tu, ce critique achevé! D'où vient le noir chagrin qu'on lit sur son visage? XXXVI. Aux révérends Pères de ***I ̧ ',qui m'avaient attaqué dans leurs (crits. Mes révérends pères en Dieu, Et mes confrères en satire, Dans vos écrits, en plus d'un lieu', Je vois qu'à mes dépens vous affectez de rire. Je ne ranime encor ma satirique audace ? Notre célèbre devancier : « Corsaires attaquant corsaires Ne font pas, dit-il, leurs affaires 2. XXXVII. Aux mêmes. Sur mon épitre de l'Amour de Dieu. Non, pour montrer que Dieu veut être aimé de nous, Je n'ai rien emprunté de Perse ni d'Horace, Et je n'ai point suivi Juvénal à la trace : Car, bien qu'en leurs écrits ces auteurs, mieux que vous, 1 Trévoux. 2 Vers de Regnier. (BOIL.) Attaquent les erreurs dont nos âmes sont ivres, Ne s'y trouve jamais prêchée en aucun lieu, XXXVIII. Aux mêmes. Sur le livre des Flagellants, composé par mon frère le docteur de Sorbonne. Non, le livre des Flagellants N'a jamais condamné, lisez-le bien, mes pères, Que, pour ravir le ciel, saintement violents, D'étaler et d'offrir aux yeux Ce que leur doit toujours cacher la bienséance, Qui, sous couleur d'éteindre en nous la volupté, Sait allumer le feu de la lubricité. XXXIX. L'amateur d'horloges. Sans cesse autour de six pendules, Mais à ce métier, s'il vous plaît, A-t-il acquis quelque science? Sans doute; et c'est l'homme de France Qui sait le mieux l'heure qu'il est. XL'. Contre Mauroi. Qui ne hait pas tes vers, ridicule Mauroi, Pourrait bien, pour sa peine, aimer ceux de Fourcroi. 'Rapportée par Brossette, dans ses notes sur la satire III. I. Chanson à boire, que je fis au sortir de mon cours de philosophie, à l'âge de dix-sept ans. Philosophes rêveurs, qui pensez tout savoir, Allez, vieux fous, allez apprendre à boire. S'il faut rire ou chanter au milieu d'un festin, Un goinfre en a toute la gloire. II. Autre. Soupirez jour et nuit sans manger et sans boire, Aimez, aimez vos maux, et mettez votre gloire Et dessous la treille Si, sans vous soulager, une aimable cruelle Allez aux durs rochers, aussi sensibles qu'elle, Cependant nous rirons, etc. III. Vers à mettre en chant. Voici les lieux charmants où mon âme ravie |