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Peintures du château de Chantilly. - La Chasse. - Dessin de Foulquier, d'après une photographie communiquée par M. Maxime Ducamp.

Des bougies odorantes répandent le parfum avec la lumière; un paravent chinois, dont les riantes couleurs s'accordent avec les arabesques élégantes du style rococo, dérobe la frileuse aux courants d'air qui, avant notre siècle raffiné, circulaient librement dans les grands boudoirs.

Les petits soins apportent sur leurs ailes.
Ces riens galants, les trésors de nos belles.
Flore et Plutus mêlent élégamment
L'éclat des fleurs au feu du diamant,
Ornant tous deux, par un lent artifice,
De ses cheveux le moderne édifice.

(G. Bernard)

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Peintures du château de Chantilly. - La Toilette. Dessin de Foulquier, d'après une photographie communiquée par M. Maxime Ducamp.

Ici Flore et Plutus ont pris la forme de deux guenons, | dont la laideur rehausse la grâce de leur maîtresse : celleci regarde dans la psyché les progrès de sa coiffure, tandis qu'elle abandonne aux ciseaux les ongles d'une jolie petite griffe.

Nous ne sommes pas au bout, et l'heure du bal n'est pas sonnée encore. Tous les instants sont précieux; tous,

jusqu'au dernier, ajouteront ou changeront quelque chose à cette parure lentement élaborée. Posera-t-on la mouche au coin de l'œil, ou dans les environs des lèvres, comme un insecte voltigeant près d'une fleur? Et la robe serat-elle couleur de lune ou couleur de soleil? Pour la coiffure, nous ne garderons pas cette petite fanchon de dentelle, elle est trop négligée; il est vrai qu'elle est à la

mode; mais nous aurons plus de goût que la mode! Maintenant, il faut choisir le peigne; ces boîtes en regorgent. Que prendre :

Or, nacre, ivoire, ou bien l'écaille blonde?

Graves questions! Et que restera-t-il de tant de peines, de tant d'esprit consumé en si petits problèmes? Demandez au satirique maussade. Le lendemain, la belle fatiguée étale

son teint sur sa toilette,

Et, dans quatre mouchoirs de sa beauté salis,
Envoie au blanchisseur ses roses et ses lis.

de l'air, se coagule exactement comme du sang; il se corrompt de même. Certains insectes déposent leurs larves dans cet étrange liquide. Un peu au sud du pueblo de la Virtud, il y a une petite grotte visitée durant le jour par les milans et d'autres oiseaux de proie, tandis que ces grandes chauves-souris qu'on désigne sous le nom de vampires y vont chercher un asile pendant la nuit ; elles y volent même en multitude prodigieuse. Ces vampires, comme bien d'autres animaux, vont se repaître du liquide coloré de la fontaine. Dans un pays où les connaissances scientifiques se trouvent aussi arriérées qu'elles le sont au centre de l'Amérique, un tel phénomène devait nécessairement donner lieu

Il serait superflu de s'ériger ici en censeur, et peut-à des croyances superstitieuses; aussi raconte-t-on force être pédant de méconnaître le charme que la parure ajoute souvent aux plus jolies. Nous ne tonnerons pas contre la frivolité, ce mal qui ronge une partie du monde féminin, aujourd'hui commie toujours. Quelle loi somptuaire, quel conseil mordrait sur la coquetterie? L'instruction seule et l'éducation première peuvent contenir ce penchant en de justes limites. Il est des sujets qui interdisent la sévérité morose. Effleurons-les seulement d'un sourire et ne montrons pas les dents; un cardinal même nous donne l'exemple de l'indulgence, et nous lui cédons le trait final: Embellissez, ornez, ne chargez pas.

(De Bernis.)

LA DERNIÈRE ROSE D'ÉTÉ.

C'est dans l'isolement que brille en fleur la dernière rose d'été toutes ses aimables compagnes sont flétries et tombées. Aucune fleur de sa famille, aucun bouton de son espèce ne reste auprès d'elle pour refléter ses rougeurs et lui rendre soupir pour soupir.

Je ne veux pas te laisser languir sur ta tige, ô rose solitaire! puisque tes compagnes dorment sur la terre, va dormir avec elles. Je jonche obligeamment.de tes feuilles le lit d'herbe où tes sœurs du jardin reposent mortes et sans odeur.

Puissé-je moi-même suivre ta destinée dès que les amitiés décroissent et que le diadème de l'amour perd ses plus brillants fleurons! Du moment où les cœurs vrais sont flétris et leur tendresse envolée, ah! dans ce monde froid qui voudrait habiter seul?

THOMAS MOORE.

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histoires merveilleuses sur la fontaine de Sang. Plusieurs fois on a tenté de faire l'analyse de ce liquide singulier; mais jusqu'à ce jour l'expérience n'a pu avoir lieu, parce que la rapide décomposition de l'eau sanglante amenait la rupture des bouteilles qui la renfermaient. Feu Raphaël Osep expédia deux flacons de ce liquide à Londres; au bout de vingt-quatre heures, ils étaient brisés. Le savant voyageur auquel on doit ce récit raconte qu'il put en apporter deux autres bouteilles aux États-Unis, et que M. B. Silliman Junior essaya de faire l'analyse de leur contenu; l'eau de la mina de Sangre, exhalant l'odeur la plus désagréable, avait déposé un sédiment grossier qui laissait reconnaître des stries de matière organique. On peut supposer que les étranges particularités qui distinguent cette fontaine sont dues à la rapide génération d'infusoires colorés qui s'opère dans la grotte. (Voy. E.-G. Squier, Apuntamientos sobre Centro-America.)

I.

LES ALIÉNÉS.

UN ANCIEN HOPITAL D'ALIENĖS.

Il y a de cela bien des années : c'était un jeudi saint, et il était d'usage, dans la ville qu'habitaient mes parents, d'ouvrir ce jour-là au public les chapelles des prisons et des hospices pour y faire les stations de la semaine sainte. On pénétrait ainsi dans l'intérieur de ces tristes lieux, et bien des misères enfouies derrière d'épaisses murailles apparaissaient alors au grand jour. J'étais enfant, et ma bonne, avide, comme tous les gens vulgaires, de spectacles qui impressionnent les esprits les plus obtus et chatouillent les nerfs les plus engourdis, me conduisit, à l'insu de ma mère, à l'hôpital général, où toutes les infirmités avaient leurs représentants. La dévotion servait de prétexte à une curiosité oiseuse et malsaine. Je ne me rappelle pas la chapelle, et je doute fort que nous y soyons entrées; en revanche, je me rappelle parfaitement une suite d'étroites et lugubres cours, autour desquelles étaient percés, à quatre pieds de hauteur, des jours de souffrance grillés, qui permettaient d'entrevoir, dans de noirs et fétides cachots, des créatures hâves, les unes couchées sur de la paille souillée d'immondices, les autres debont, faisant d'ignobles contorsions. Il y en avait d'enchaînées à des anneaux scellés dans les murs. Ces loges étaient d'un aspect beaucoup plus repoussant que les cages où l'on enferme les bêtes féroces; aussi leurs malheureux habitants étaient-ils descendus au-dessous de la brute. A peine si leurs traits conservaient quelque chose d'humain : les gestes, la voix, ou plutôt les hurlements, tenaient de l'animal. C'était horrible à voir, et navrant à fendre le

cœur.

J'ai eu longtemps devant les yeux la tête sinistre d'une femme devenue folle par suite de la mort de son enfant. Elle tenait et berçait dans ses bras un paquet de guenilles, et, chaque fois qu'on faisait mine d'approcher, elle pous

sait des rugissements de lionne, de crainte qu'on lui enlevat son trésor. Dans la case voisine, un homme marchait de long en large avec une fiévreuse anxiété. A chaque tour qui le ramenait devant la grille, il montrait, à travers les barreaux, son påle visage et la sueur qui découlait à grosses gouttes de son front: « Voyez, disait-il, je ne me repose pas une minute. Eh bien, j'ai beau travailler, ma tâche n'avance pas! Je n'aurai jamais fini!» Tous ses muscles tendus se contractaient douloureusement. A côté, un maniaque se débattait contre les chaînes rivées autour de ses membres meurtris. Et cette lutte incessante de la chair déchirée contre le dur et froid métal ne devait finir qu'avec la vie de l'infortuné! Rien ne venait conjurer le cauchemar prolongé du travailleur imaginaire! Rien ne venait distraire la pauvre mère de son idée fixe!

Il y avait quinze ans, vingt ans, plus peut-être, que ces malheureux, et bien d'autres, vivaient en proie à ce supplicé dans cet enfer anticipé. C'étaient des fous furieux qu'il fallait retrancher de la société, et laisser se consumer isolément dans la lente et insondable agonie du désespoir. Une législation qui les cût condamnés à mort eût été assurément plus humaine. Des gardiens armés de fouets et rendus féroces par la peur, cette lâche conseillère de toutes les cruautés, avaient seuls accès près de ces infortunés, et Dieu sait comment ils usaient du pouvoir discrétionnaire qui leur était concédé! Cependant, le public du temps ne voyait là rien qui révoltât ses instincts de justice et de charité. Le vulgaire y trouvait matière à rire, et les gens bien élevés se tenaient à l'écart, évitant le spectacle pénible de rigueurs affligeantes, mais nécessaires. Une profonde terreur, mêlée de pitié, me causa un serrement de cœur qui abrégea la visite. Je revins malade à la maison, et ma mère réprimanda sévèrement la domestique de m'avoir menée voir les fous. On tâcha de me distraire, mais l'impression resta (').

se liguera contre elle. Il n'y a pas plus de dix ans qu'une inoffensive jeune fille, chez laquelle s'étaient manifestés quelques symptômes de démence, fut expédiée d'une ville de province à Paris, pieds et poings liés, garrottée comme on ne garrotte pas les plus grands criminels pour les conduire à l'échafaud. Les conséquences naturelles de cette barbarie furent une surexcitation poussée au dernier degré, et un ébranlement nerveux qui aggrava rapidement le mal. Qu'on ne croie pas ces faits rares et isolés, ils ne se renouvellent que trop. Tous les jours, avec des formes plus ou moins despotiques (et après les formalités qu'exige la aou loi, formalités qui n'offrent pas de garantie assez sérieuse contre une erreur médicale ou contre la cupidité d'avides collatéraux, ainsi que le prouvent les fréquents arrêts des tribunaux en matière d'interdiction), on enlève un aliéné, ou un malade prétendu tel, à son domicile, à son entourage, à ses habitudes, pour le conduire, où? dans une prison. Que sa misère le consigne à l'hospice, ou que sa fortune lui ouvre l'entrée d'une de ces splendides maisons de santé qui s'élèvent autour de Paris, la séquestration est la même. Il est prisonnier, de par le droit que sa faiblesse et sa souffrance donnent sur lui aux êtres bien portants et vigoureux. De ce moment, il ne s'appartient pluș. S'il est assez riche pour payer un domestique, on attache à sa personne un espion qui ne le quitte pas plus que son ombre, auquel il doit demander la permission d'arpenter les cloîtres en long ou en large, de sortir de la cour. Cet homme est sans cesse en tiers dans les visites du peu d'amis qui persistent à le venir voir sous les verroux. Devant lui, il n'ose se plaindre du régime intérieur auquel il est soumis; régime de compression tel qu'il ne peut ni se reposer, ni marcher quand il lui plaît, rester assis ou debout. Sous prétexte d'un traitement bien rarement suivi, on s'oppose aux plus innocentes fantaisies du malade. Amoureux de son indépendance, il doit se courber sous l'inflexible volonté d'un gardien qui l'obsède et lui inflige ses caprices, au nom du règlement trop heureux si le geôlier, seul avec sa chose, ne se livre pas à des accès d'humeur qui, à la moindre résistance, vont jusqu'aux sévices. J'ai entendu l'un de ces hommes se vanter d'avoir mis à la raison un fou qui s'avisait de le contredire, et le geste, l'accent, disaient assez de quelle façon il s'y était pris. Qu'on se rappelle les fréquents abus de force brutale dont on a pu être témoin, et l'on comprendra l'immense danger qu'il y a, pour le corps comme pour l'esprit, dans la domination absolue qu'exerce un être ignorant et grossier sur une nature délicate et sensitive. A l'affaiblissement des facultés mentales, il faut du calme, des distractions douces, des soins affectueux et charitables: la violence, les contradictions, la lutte, brisent tout ressort, et finissent par éteindre l'intelligence qui n'était peut-être que passagèrement obscurcie.

Cet affreux système a, grâce à Dieu, changé. On n'enchaîne plus dans un trou de sept à huit pieds carrés, meublé d'une botte de paille, d'une cruche d'eau et d'un immonde baquet, de pauvres malades qui ont perdu momentanément l'équilibre parfait de leurs facultés intellectuelles. Un médecin, homme de cœur et observateur attentif, Pinel, prit la courageuse initiative de déchaîner les fous furieux, et de substituer aux injures et aux coups la douceur et les ménagements. Il releva la dignité humaine brutalement méconnue. Préconisée comme l'aurore d'une ère nouvelle pour le traitement de la folie, cette heureuse innovation fut accueillie avec enthousiasme et appliquée d'abord à Bicêtre et à la Salpêtrière; mais elle ne pénétra que bien lentement en province et dans les maisons de santé destinées aux aliénés. Soit que les résultats ne répondissent pas assez vite qu assez complétement à ce qu'en attendaient les imaginations exaltées, soit que, comme il arrive trop souvent en toute réforme, le zèle des novateurs se relâchat, soit enfin que la patience des subalternes ne fût pas au niveau de la tâche difficile qui leur était imposée, la routine reprit petit à petit le dessus. On ne retomba pas dans d'aussi déplorables abus que par le passé; mais, à quelques exceptions près, les ménagements furent plus apparents que réels. Aujourd'hui même, fait-on bien, en France, tout ce que l'on doit, tout ce que l'on peut faire pour combattre un des plus terribles fléaux qui désolent T'humanité? Cette question, qui intéresse au plus haut point les bons cœurs, qui touche aux intérêts les plus sacrés des familles, vaut bien qu'on l'approfondisse.

Tant que subsistera le préjugé, malheureusement trop répandu, que la fureur est un des caractères essentiels de la folie, l'innombrable troupeau des lâches et des égoïstes (*) Nous devons cet article à Mme Sw. Belloc,

Est-ce à dire que la répression, poussée jusqu'à la barbarie, est encore érigée en système dans les maisons d'aliénés? Nous ne le pensons pas; nous sommes persuadée, au contraire, que la cruauté y est exceptionnelle, que le directeur a les meilleures intentions. Mais il administre un vaste établissement. Où se recrute le personnel qui doit être sans cesse en contact avec les malades? Parmi des hommes et des femmes souvent vulgaires ou dépourvus de principes, sans empire sur eux-mêmes, et dont les passions peuvent s'exalter par une sorte de magnétisme fatal à la vue des maux qu'ils doivent soulager. Cependant la folie n'est très-souvent, surtout au début, que l'obsession d'une idée fixe qu'il faut combattre par d'agréables et salutaires diversions: c'est parfois l'exagération d'un bon sentiment, une sorte d'hallucination qui fait croire à la réalité des désirs intenses qui ont envahi le cerveau. Un

homme tendre, dévoué, généreux, a toute sa vie souhaité la fortune pour venir en aide à ceux qu'il aime, pour rétribuer largement le travail, pour récompenser le mérite, pour remédier aux misères qui l'affligent. Un concours de circonstances lui montre un moment son rêve accompli. Il en est si heureux qu'il ne peut renoncer à cette illusion. Il aura une galerie meublée de tableaux magnifiquement payés aux artistes; il bâtira un palais pour employer des escouades d'ouvriers; il fera d'abondantes aumônes; il veut tout acheter, tout donner! Ce cour bienveillant ne comprend pas qu'on s'oppose à de si nobles penchants. Militaire et habitué à commander, il veut être obéi. On lui résiste, il s'irrite; on l'injurie, on le menace; un gardien le frappe au visage. Il ne réagit pas contre cette brute; mais il se mutile avec un couteau la main qui n'a pas su le défendre de cet outrage! Quelle révolte intérieure implique ce fait! Quel bouleversement dans les idées! Le sentiment d'honneur poussé si loin et si lâchement méconnu était peut être l'ancre de salut ménagée par la Providence au pauvre malade. Il y a, on ne saurait trop le dire, beaucoup de l'homme raisonnable encore dans l'aliéné. L'enveloppe a pu recevoir quelque mortelle atteinte; l'âme, réfugiée dans ses mystérieuses profondeurs, reste invulnérable. Elle n'exerce plus la même puissance sur des organes affaiblis ou rebelles. Les sens, ses serviteurs, échappent à son contrôle; mais le désordre n'est qu'apparent. Elle proteste dans son for intérieur contre l'empiétement de la matière. Qu'un incident fasse appel à ses plus nobles aspirations, qu'une corde sympathique vienne à vibrer, elle sort de sa torpeur.

Une femme distinguée qui, en pleine possession de sa raison, se vit condamnée, par une déplorable erreur des médecins, à passer quelques semaines dans une maison d'aliénés, me racontait, entre autres traits caractéristiques, qu'étant entrée un jour dans le salon où se réunissaient les pensionnaires, sous la surveillance de leurs gardiennes, elle consentit, sur les instances de toutes, à se

mettre au piano. Après avoir assez vite épuisé son mince répertoire, elle murmure, en s'accompagnant, l'air de la Marseillaise. Aussitôt l'auditoire, qui jusque-là s'était montré distrait, l'entoure, l'applaudit, l'encourage, redemande à grands cris plusieurs strophes. Le magique refrain est répété en choeur: on bat des mains, on trépigne de joie. Un peu effrayée de son succès, l'étrangère se lève et s'éclipse. Deux heures après, rencontrant dans le parc une de ses plus enthousiastes admiratrices, elle la questionne sur cette chaleureuse ovation :

-Eh, Madame, nous chantions l'hymne de la liberté sous l'œil de nos tyrans!

Certes, ces pauvres aliénées comprenaient dans toute son horreur le supplice de la prison, le bienfait de la liberté ! Qui la leur eût rendue eût acquis des droits à leur reconnaissance et, par suite, un grand ascendant sur leur esprit. Le gouvernail peut être brisé par quelque choc terrible, le noble vaisseau peut échouer; mais qu'il se rencontre un cœur dévoué, une intelligence d'élite pour le remettre à flot, il est sauvé.

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Fragment de chemin de fer établi sur pilotis, dans un marais très-profond de la Caroline du Sud.

épaisse de peinture qu'on a soin de renouveler de temps en temps.

Aux États-Unis, on a employé le bois pour construire d'importants viaducs.

Pour traverser le marais que représente notre gravure, il aurait été fort difficile et fort dispendieux d'établir la

ligne sur un viaduc de pierre reposant sur des piles fondées dans le marais; les fondations surtout auraient donné lieu à de grandes difficultés. On peut même, du reste, renouveler aisément les pilotis quand cela devient nécessaire.

La suite à une prochaine livraison.

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