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L'impulsion que, du haut du palais, ces maximes donnent à l'esprit l'élève au point de vue le plus juste pour apprécier les tableaux divers qui se déroulent dans cet immense espace et marquent le degré où sont parvenus le plus récemment les efforts de la science, de l'art, de l'industrie et du travail. Elle perpétue le sentiment de noble émotion que les spectateurs de l'ouverture de l'Exposition ont applaudi en entendant chanter, au milieu d'un religieux silence, cette ode du poëte Tennyson :

Des milliers de voix s'élèvent avec une douce puissance du milieu de cette vaste enceinte où sont assemblées les innombrables inven

tions de ce terrestre monde, et elles célèbrent l'invisible, l'universel Seigneur, qui permet encore cette fois aux nations de se réunir en paix dans le sanctuaire où la Science, l'Art, l'Industrie, viennent verser à nos pieds, par myriades, leurs cornes d'abondance!

O père silencieux de nos rois à venir! (1) toi si regretté en cette solennité joyeuse, à cette heure dorée! c'est trempées de larmes que montent vers toi nos actions de graces! Cette universelle union, c'est toi qui la rêvas. Et voyez les interminables lieues de palais! voyez ces gigantesques ailes, riches en modèles et dessins, outils, instru

ments de moisson, de labourage, métiers et roues, artillerie, secrets de la sombre mine; et l'or et l'acier, et le blé et le vin; les ouvrages des cyclopes et les travaux des fées; envois radieux des tropiques et merveilles des pôles; fêtes des yeux, trésors magnifiques de l'Ouest et de l'Est; l'Art divin avec ses formes, ses couleurs, et tout ce que notre belle planète peut produire de ravissant, d'utile, recueilli sous chaque étoile, apporté par chaque mer; et, de même que la vie se mélange de peines et de joies, les œuvres de la paix s'unissent aux engins de la guerre!

Le terme de la vie est-il donc si reculé, si lointain? Eh! qui peut dire où et quand? Jouissons done, jouissons de notre rêve aujourd'hui ! O toi, sage qui penses! ô toi, sage qui règnes! détache la dernière chaîne du Commerce agrandi, et que ce pacificateur, déployant ses vastes ailes blanches, vole à tous les havres prospères sous l'immense voûte des cieux, mêlant les saisons et les jours heureux, jusqu'à ce que chaque honime fasse son propre bonheur du bonheur de tous, et qu'unis dans une noble fraternité ils brisent d'un commun accord leurs flottes cuirassées, renversent leurs tours fortifiées, et, dominateurs de par les puissances de la nature, fassent une même gerbe de tous les fruits de la paix et se couronnent ensemble de toutes ses fleurs! La suite à une autre livraison.

OBSERVATIONS ASTRONOMIQUES.

AOUT.

Ce sont les planètes les plus éloignées du soleil, les plus grandes, les moins denses, les plus aplaties, qui possèdent le plus de satellites, sorte de compensation, semble-t-il, du froid auquel elles paraissent être exposées. Uranus lui-même ne fait exception à cette remarque sous aucun rapport, car son aplatissement paraît dépasser celui de toutes les autres planètes. Que de contrastes offerts dans la comparaison de ces mondes multiples avec notre groupe binaire! D'abord, dans ces systèmes éloignés, la différence entre les satellites et l'astre central est beaucoup plus prononcée que dans le système de la lune et de la terre les satellites sont plus petits et les planètes sont plus grosses. La vitesse de révolution et la distance à l'astre central sont toutes deux sensiblement plus grandes. Enfin, l'ordre des densités peut être renversé, et l'on voit des satellites, tels que le deuxième de Jupiter, qui paraissent plus denses que leur planète centrale.

Parmi tous ces systèmes secondaires, le plus singulier est sans contredit celui de Saturne, rendu déjà si remarquable par la présence du mystérieux anneau qu'il entraîne dans ses mouvements. Les cas extrêmes se trouvent en quelque sorte à la fois réunis dans ce groupe d'un aspect si bizarre.

Le sixième et le septième satellite de Saturne sont énormes; dans l'ordre des volumes, ils passent avant tous

(') Le prince Albert, époux de la reine, mort en décembre 1861.

ceux de Jupiter. Au contraire, les deux premiers sont, avec ceux d'Uranus, les astres de tout le système solaire les plus difficiles à voir.

La distance du septième satellite de Saturne à la planète qui l'entraîne est décuple de la distance de la lune à la terre; elle dépasse un tiers de million de myriamètres. Mais si on compare ces distances aux rayons des planètes, on trouve que, relativement au rayon de l'astre gigantesque que ce satellite accompagne, cette énorme distance est à peine supérieure à celle de notre lune. Quoique le sixième satellite soit presque aussi gros que Mars, il n'est pas une fraction plus importante de l'astre central que notre lune comparée à notre terre.

Mais le premier satellite offre l'exemple, évidemment unique dans les planètes connues, d'une révolution sidérale faite en vingt-quatre heures. La distance de ce globe si prodigieusement rapide à la surface de la planète n'expas 150 000 kilomètres. En astronomie, cette distance paraîtra sans contredit bien faible, surtout si on se rappelle l'assertion du capitaine Beechey, qui prétend avoir parcouru 135000 kilomètres en moins de trois ans.

céde

Malheureusement nous ne pouvons engager les personnes qui suivront nos descriptions à chercher dans le ciel les satellites de Saturne; même ceux dont l'existence est tout à fait incontestable ne sont pas toujours visibles avec les plus grands télescopes. Il faut profiter, avec l'intelligence que peut seule donner une longue habitude, de toutes les circonstances favorables pour les saisir dans leur course rapide. C'est une grande chose que de savoir apercevoir, et tout le monde n'a pas ce talent, non-seulement parmi les amateurs, mais encore parmi les astronomes de profession.

LE DIEU LEHERENN.

Dans un village du nom d'Ardiége, assis sur les dernières rampes des Pyrénées, à peu de distance du point où la Garonne débouche de ces montagnes, se sont rencontrées quelques pierres votives dont une étude attentive révèle l'intérêt. Elles sont dédiées au dieu Leherenn, divinité inconnue partout ailleurs. Gruter, dès le commencement du dix-septième siècle, en avait eu connaissance; sur les relations d'un de ses correspondants, il avait inséré dans son recueil deux inscriptions à Leherenn, et la nouveauté du nom jointe à sa forme barbare avait suffi pour provoquer, sans la satisfaire, la curiosité des érudits. Pendant plus de deux siècles, force avait été de s'en tenir à cette notion sommaire. Mais de nos jours, grâce au développement de la noble passion de l'archéologie, les monuments relatifs à ce personnage problématique ont fini par se trouver en assez grand nombre, toujours dans la même localité. Dans ces dernières années surtout, l'église du village, ayant dû être démolie en partie, a rendu à la lumière une quantité de pierres ensevelies dans ses murailles et qui avaient appartenu primitivement au temple du dieu; restitution d'autant plus précieuse qu'un savant capable d'en apprécier toute la valeur se trouvait à portée. C'est du travail publié à ce sujet par M. Barry, professeur d'histoire à la Faculté de Toulouse, que nous allons extraire quelques résultats généraux propres, ce nous semble, à intéresser tout le monde.

Les inscriptions que l'on peut rapporter à Leherenn sont actuellement au nombre de vingt-cinq, et il y a lieu d'espérer que la collection ne s'arrêtera pas à ce terme. Malheureusement, ces inscriptions sont toutes d'une extrême concision : le nom du dieu, le nom du donateur, pas davantage. En voici une qui suffit pour donner une idée sommaire de toutes les autres :

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Titullus, fils d'Amoenus, a accompli avec gratitude son vœu à Leherenn-Mars qui l'avait mérité (Votum Solvit Libens Merito).

Le premier point à remarquer, c'est que le nom de Leherenn ne s'est pas retrouvé une seule fois hors du village d'Ardiége ('); il nous représente donc un culte essentiellement local, un dieu de campagne, comme on sait d'ailleurs, par d'autres documents, qu'il en existait un grand nombre en dehors du polythéisme officiel. Dans les Pyrénées mêmes, d'un canton à l'autre, se rencontrent les-indices d'une divinité tutélaire différente. Comme chacun de ces cantons avait son individualité propre et tenait à la si gnaler, chacun aussi avait sa divinité spéciale dans laquelle il se symbolisait. C'est ainsi que dans la vallée de la Neste, peu de distance d'Ardiége, se trouve un Mars-Ergé; dans les Cévennes, un Mars-Divanno et un Mars-Dinomogetimarus. A peine est-il nécessaire de dire que ces identifications avec Mars ne sont qu'un signe de l'influence latine, et qu'il faut seulement en conclure que les dieux en question étaient des puissances revêtues du caractère belliqueux, capables d'aider leur clientèle dans ses querelles avec les populations circonvoisines, de leur donner du courage, d'intervenir même en personne à l'occasion, comme chez Homère. Combien de populations, même chrétiennes, dans les contrées peu civilisées, seraient disposées, si on les laissait faire, à en revenir à considérer encore de la sorte le patron de leur village!

Éclairant ce culte local par tout ce que l'archéologie nous a révélé sur les cultes du même genre, le savant professeur de Toulouse, en quelques pages vivement écrites, nous fait assister en quelque sorte à ces mœurs des villages antiques, si vivantes et si différentes de ce qui nous apparaît à travers les cérémonies de la liturgie classique. Dans les faides héréditaires, dit-il, qui ont divisé pendant des siècles, qui divisent encore sur quelques points les populations de deux vallées voisines, quelquefois celles de deux villages situés dans la même vallée, c'était au dieu Leherenn que s'adressait la jeunesse du vicus, à la veille de quelque guerre de représailles ou de quelque coup de main aventureux; à qui l'on offrait, au retour, les prémices du butin et la dîme du bétail. Si le temps, qui a respecté les textes arides que nous interrogeons souvent sans réponse, nous avait conservé quelqu'une de ces légendes divines que possédaient probablement les cultes. locaux, que l'on se transmettait de bouche en bouche, comme au moyen âge, dans les veillées d'hiver, nous saurions de quelle manière et sous quelle forme miraculeuse s'exerçait souvent cette intervention du dieu local; comment, dans telle foire où les couteaux avaient été tirés sous un prétexte frivole, les gens du village s'étaient fait jour au milieu de la foule en jonchant la prairie de blessés et de mourants; comment, une autre fois, serrés de près dans une retraite de nuit, ils avaient fait face à leurs adver() M. Mérimée a proposé de rapporter à Leherenn un bas-relief du Musée de Strasbourg portant une figure de guerrier avec les lettres LE..... NNVS, dans un état assez fruste pour que Schoepflin, qui a le premier publié ce monument, y ait lu LE ... NTIUS, dont il faisait Lepontius, surnom de quelque chef de Gaulois auxiliaires des Alpes Lépontiennes. Si l'hypothèse un peu aventureuse de M. Mérimée était fondée, le nom de Leherenn ne s'étant jamais montré hors d'Ardiége, sinon dans la localité en question, il ne resterait d'autre explication que de supposer quelque légionnaire originaire d'Ardiége, lequel se serait souvenu sur les bords du Rhin de la divinité protectrice de son village, et lui aurait érigé un ex-voto; ce qui à la rigueur n'est pas impossible, mais demanderait assurément un témoignage plus formel que celui de quelques lettres incomplètes et mutilées.

saires et ramené, avec le bétail enlevé, ceux qui voulaient le leur reprendre. C'était tantôt par des songes, tantôt par des voix ou des signes venus d'en haut, que l'existence du dieu se faisait sentir; mais on affirmait qu'il s'était plusieurs fois manifesté lui-même et qu'il avait bravement payé de sa personne dans certaine occasion solennelle où ses dévoués avaient besoin de quelque chose de plus que de bons conseils et de paroles encourageantes. »

On comprend sans peine que chez des populations grossières, soumises à une vie rude et à toutes les péripéties d'hostilités continuelles, le caractère belliqueux de la divinité devait infailliblement dominer; on invoquait volontiers, à défaut du dieu des armées, le dieu des rixes; mais ce caractère n'était cependant point exclusif. Patron du village, le dieu ne pouvait manquer de veiller à tous les intérêts. Ses fidèles l'invoquaient dans la chose privée comme dans la chose commune, dans les embarras du ménage, dans les maladies, dans les dangers des récoltes. On lui faisait des vœux, et, en cas de succès, on aurait eu grande crainte de ne pas les remplir fidèlement. On peut croire que les gens d'Ardiége durent tenir aux premiers chrétiens le même langage que les montagnards des environs du lac de Constance, lesquels, au dire d'un auteur contemporain, répondaient aux instances de saint Gall en lui montrant les images des dieux locaux : « Quel autre nous a jusqu'ici entouré de ses forces et de ses bras? N'est-ce point par lui que tout dure et que tout prospère, depuis le premier jour, dans nos champs comme dans nos maisons? »

On comprend aussi que la dévotion de ces pauvres gens devait se témoigner par tout ce qu'ils estimaient susceptible de plaire à leur protecteur et de capter ses faveurs. Les pierres votives étaient évidemment au premier rang. Elles étaient le monument durable d'un sacrifice plus ou moins dispendieux accompli dans quelque journée solennefle. Elles recevaient les libations, comme l'indique la patère sculptée sur leur face latérale, et en conservaient la mémoire avec le nom du donateur. Il est à regretter que leur laconisme ne nous permette pas de pénétrer, autant qu'il serait à souhaiter, dans le détail des liturgies. M. Barry explique ingénieusement ce laconisme par la raison d'économie des fidèles. Les marbriers faisaient payer le monument d'après ses dimensions et d'après le nombre des lettres, et les bonnes gens, n'ayant que peu, ne donnaient que peu. Aussi non-seulement les inscriptions sont-elles toutes réduites au plus strict nécessaire, mais les monuments eux-mêmes sont constamment d'une exiguïté plus que modeste leur hauteur ne dépasse pas en moyenne 40 centimètres, et quelques-uns n'en ont guère que 20; ce sont tout simplement des pierres équarries. Le caractère que présentent les noms propres s'accorde parfaitement avec ces indices. Sur les vingt-cinq inscriptions, il n'y en a pas une seule qui porte un nom de notable; on n'aperçoit que des noms du commun, et même plusieurs noms d'affranchis: Bambix, affranchi de Publius; Maximus, affranchi de Mandatus; Osson, affranchi de Priamus. Un passage de Caton nous parle d'un certain Mars rustique d'un canton du Latium, dénommé Silvanus, auquel les esclaves eux-mêmes étaient autorisés à rendre un culte public. «Que l'esclave, dit-il, aussi bien que l'homme libre, puisse faire cette liturgie. » On peut supposer, bien qu'on n'ait découvert jusqu'ici aucun monument qui en témoigne littéralement, qu'il devait en être de même du Mars-Leherenn. Mais, dans ces cantons, le pécule des esclaves était peut-être trop maigre pour leur permettre jamais de telles dépenses.

En résumé, l'on doit voir que cette collection d'épigraphes n'est pas sans une sorte d'analogie, quant aux noms propres, avec celle que nós descendants s'appliqueront

peut-être un jour à former avec les épitaphes de quelquesuns de nos cimetières de village. Il est même à croire que la disposition générale des monuments n'était pas non plus sans ressemblance. Ces temples rustiques étaient la plupart du temps de simples chapelles fort exigues, souvent même de simples bâtisses en forme d'obélisques ou de pyramides, surmontées de l'image du dieu; même dans le cas des chapelles, pour peu que les pierres votives se multipliassent, il devenait bientôt impossible de les loger toutes dans l'intérieur de l'édifice; on était donc réduit à les entasser sous le péristyle, et, la place manquant encore là, on les rangeait, comme nos pierres tumulaires, dans l'enceinte sacrée, gazonnée et plantée, qui environnait le temple, et qu'un simple mur de clôture, dont on retrouve souvent les vestiges, séparait du reste du territoire. Dans la règle, le donateur lui-même devait se présenter pour la consécration de son autel. Debout, et la tête voilée, il prononçait les paroles sacramentelles en faisant de sa main les libations prescrites par les rites du dieu. Un monument de ce genre, découvert sur le Saint-Bernard, et vrai semblablement érigé par quelque voyageur échappé à l'un des dangers de la montagne, est plus explicite à cet égard que ceux d'Ardiége: « Je suis venu devant ton temple, dit le donateur dans son inscription, et je me suis acquitté du vœu que j'avais contracté en répandant une libation sur cet autel. Puisse ta divinité que j'adore par ton nom l'accueillir et la tenir pour agréable. »

M. Barry fait également remarquer que le sanctuaire de Leherenn devait vraisemblablement avoir, comme tous les sanctuaires renommés, des marbriers attitrés chez lesquels on trouvait des autels tout taillés, sur lesquels il ne restait qu'à inscrire les noms, à peu près comme ces ateliers de pierres tombales qui se voient aujourd'hui à l'entrée de nos cimetières. Il explique ainsi les ressemblances de forme, de taille, d'écriture, de style même, que pré

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sentent presque tous ces monuments. C'était aux lapidaires eux-mêmes que devaient s'en remettre les fidèles pour la rédaction des légendes, et aussi semblent-elles toutes copiées sur un type commun consacré par l'usage et sans doute aussi par le bon marché. « Rédigée par les donateurs eux-mêmes, dit très-bien notre archéologue, sous l'émotion d'une grâce inespérée, d'une faveur miraculeuse obtenue par l'intervention du dieu, ces légendes s'empreindraient involontairement d'une lueur de sentiment ou de personnalité; il leur échapperait, de loin en loin, quelque apparence d'indiscrétion, quelque velléité de confidence, et nous n'en serions plus réduits à glaner, au milieu de ces formules stéréotypées comme les refrains d'une litanie, quelques rares indications dont il est difficile de tirer parti sans leur faire dire plus de choses qu'elles n'en ont pensé. L'histoire est demeurée si longtemps consacrée presque exclusivement aux faits et gestes des habitants des villes qu'il faut savoir gré à ceux qui tentent, malgré tant de difficultés qui leur barrent la route, de faire quelques pas vers un domaine plus neuf et non moins instructif, la vie de village. A ce titre, la monographie du dieu d'Ardiége, surtout si des découvertes ultérieures permettent de la compléter, paraîtra peut-être aussi digne d'intérêt que celle de toute autre divinité plus pompeuse et entourée d'une clientèle moins vulgaire.

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Cabinet des médailles de la Bibliothèque impériale. Médaille commémorative du doge Memmo (1612), par G. Dupré.

de soixante-seize ans. Pendant son administration, la république fut en guerre avec les Uscoques, pirates qui avaient leur refuge entre l'Istrie et la Dalmatie, et en 1615

avec Ferdinand, archiduc d'Autriche, dont les ministres favorisaient les brigandages des Uscoques. Memmo mourut vers la fin d'octobre 1615.

Typographie de J. Best, rue Saint-Maur-Saint-Germain, 15.

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