FabelnGebr. Henninger, 1877 |
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Page 26
... j'ai de vous divertir est plus proportionné à mes forces que celui de vous louer , je me hâte de venir aux Fables , et n'ajou- terai aux vérités que je vous ai dites que celle - ci : c'est , Mon- seigneur , que je suis , avec un zèle ...
... j'ai de vous divertir est plus proportionné à mes forces que celui de vous louer , je me hâte de venir aux Fables , et n'ajou- terai aux vérités que je vous ai dites que celle - ci : c'est , Mon- seigneur , que je suis , avec un zèle ...
Page 29
... J'ai choisi véritablement les meilleures , c'est - à - dire celles qui m'ont semblé telles : mais , outre que je puis m'être trompé dans mon choix , il ne sera pas 20 bien difficile de donner un autre tour à celles là même que j'ai ...
... J'ai choisi véritablement les meilleures , c'est - à - dire celles qui m'ont semblé telles : mais , outre que je puis m'être trompé dans mon choix , il ne sera pas 20 bien difficile de donner un autre tour à celles là même que j'ai ...
Page 30
... j'ai fait avec d'autant plus de hardiesse , que Quintilien dit qu'on ne saurait trop égayer les 15 narrations . Il ne s'agit pas ici d'en apporter une raison : c'est assez que Quintilien l'ait dit . J'ai pourtant considéré que , ces ...
... j'ai fait avec d'autant plus de hardiesse , que Quintilien dit qu'on ne saurait trop égayer les 15 narrations . Il ne s'agit pas ici d'en apporter une raison : c'est assez que Quintilien l'ait dit . J'ai pourtant considéré que , ces ...
Page 33
... J'ai déjà passé la longueur ordinaire des préfaces , cepen- 10 dant je n'ai pas encore rendu raison de la conduite de mon ouvrage . L'apologue est composé de deux parties , dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme . Le corps ...
... J'ai déjà passé la longueur ordinaire des préfaces , cepen- 10 dant je n'ai pas encore rendu raison de la conduite de mon ouvrage . L'apologue est composé de deux parties , dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme . Le corps ...
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... j'ai fait à l'égard de quelques moralités du succès desquelles je n'ai pas bien espéré . Il ne reste plus à parler que de la vie d'Ésope . Je ne 15 vois presque personne qui ne tienne pour fabuleuse celle que Planude nous a laissée . On ...
... j'ai fait à l'égard de quelques moralités du succès desquelles je n'ai pas bien espéré . Il ne reste plus à parler que de la vie d'Ésope . Je ne 15 vois presque personne qui ne tienne pour fabuleuse celle que Planude nous a laissée . On ...
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Common terms and phrases
10 FABLE aber Abstemius Aesop Alles alloit alten andere anderen animaux Anspielung Ausdruck avoit beau behandelt belette besonders bête Bidpay C'étoit Champfort chat chien chose conte corbeau damals dass den König denen Dichter Dieu dieux disoit dit-il Ésope étoient étoit eût Fabel FABLE VII FABLE XV faisoit findet folgende Fontaine für ganze gebräuchlich gebraucht Gedicht geht Geist gens gewöhnlich giebt gleich grenouille hatte häufig homme Hunde ironisch J'ai J'en Jagdausdruck Jahre Jahrhunderts jetzt jour Jupiter kommt König L'aigle l'âne l'autre l'homme Lafontaine lässt Leben lich lion loup macht maint maître meint mort n'en nicht oder öfter passer pauvre Phaedr Pilpay poetischer prince Rabelais raison renard rien s'en sage sagt schon schrieb siebzehnten sind singe Sinne sort souris Sprache spricht Sprichwort geworden statt steht Stoff Theil vergl viel voilà Vulpes waren Weise wieder wohl Wort wurde Zeit
Popular passages
Page 42 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 89 - Cependant il avint qu'au sortir des forêts Ce lion fut pris dans des rets, Dont ses rugissements ne le purent défaire. Sire rat accourut, et fit tant par ses dents Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.
Page 24 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable ; J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Page 183 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices?
Page 38 - Jean lapin allégua la coutume et l'usage. Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils, L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis. Le premier occupant, est-ce une loi plus sage? . Or bien, sans crier davantage, Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.
Page 5 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit: Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune: — Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 71 - Mais vous naissez le plus souvent } .. Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci ; Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 41 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 135 - Descartes, ce mortel dont on eût fait un dieu Chez les païens, et qui tient le milieu Entre l'homme et l'esprit ; comme entre l'huître et l'homme Le tient tel de nos gens, franche bête de somme ; Voici, dis-je, comment raisonne cet auteur: Sur tous les animaux, enfants du créateur, J'ai le don de penser ; et je sais que je pense.
Page 189 - Je supplie avant tout les dieux de m'assister : Veuillent les immortels, conducteurs de ma langue, Que je ne dise rien qui doive être repris ! Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice : Faute d'y recourir on viole leurs lois. Témoin...