Mémoires de Marmontel |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 2
... amis Diderot et d'Alembert étaient les éditeurs . Pour concourir au succès du Mercure de France , dont il fut depuis nommé directeur , il y fit insérer le premier de ses Contes moraux , intitulé Alcibiade ou le Moi . Cet opuscule frappa ...
... amis Diderot et d'Alembert étaient les éditeurs . Pour concourir au succès du Mercure de France , dont il fut depuis nommé directeur , il y fit insérer le premier de ses Contes moraux , intitulé Alcibiade ou le Moi . Cet opuscule frappa ...
Page 9
... amis utiles ; la ridicule importance qu'il se donne pour les petites ou grandes affaires dont il était chargé , sa crainte de heurter l'opinion , son attention scrupuleuse à ménager les susceptibilités des gens en place , à saisir la ...
... amis utiles ; la ridicule importance qu'il se donne pour les petites ou grandes affaires dont il était chargé , sa crainte de heurter l'opinion , son attention scrupuleuse à ménager les susceptibilités des gens en place , à saisir la ...
Page 10
... amis . Ce qui rend surtout intéressants ses Mémoires , c'est qu'ils nous font parfaitement connaître les mœurs et l'es- prit de son temps . On aime à parcourir avec Marmontel cette vaste galerie de portraits divers , qui commence à ...
... amis . Ce qui rend surtout intéressants ses Mémoires , c'est qu'ils nous font parfaitement connaître les mœurs et l'es- prit de son temps . On aime à parcourir avec Marmontel cette vaste galerie de portraits divers , qui commence à ...
Page 12
... amis de l'ordre leurs der- nières espérances , Marmontel sentit la nécessité de s'é- loigner de la capitale . Il se réfugia d'abord aux environs` d'Evreux , puis auprès de Gaillon , dans le hameau d'Ablo- ville , où il acquit une ...
... amis de l'ordre leurs der- nières espérances , Marmontel sentit la nécessité de s'é- loigner de la capitale . Il se réfugia d'abord aux environs` d'Evreux , puis auprès de Gaillon , dans le hameau d'Ablo- ville , où il acquit une ...
Page 17
... amis , gens estimés dans notre ville . Ils ont vécu ensemble dans la plus paisible intimité , se réunissant tous les jours , et tous les jours se retrouvant les mêmes , sans altération , sans refroidissement dans le plaisir de se revoir ...
... amis , gens estimés dans notre ville . Ils ont vécu ensemble dans la plus paisible intimité , se réunissant tous les jours , et tous les jours se retrouvant les mêmes , sans altération , sans refroidissement dans le plaisir de se revoir ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimable allait âme amis assez aurait avaient avais Bastille Bélisaire bonté c'était caractère charmes cœur collége croyais d'Alembert demander députés Diderot dîner dire dis-je dit-il donner duc d'Aumont enfants esprit état eût faisait fallait femme fortune fût gens de lettres goût Helvétius heureux homme j'ai j'allais j'avais j'en j'étais jamais jeune joie jour l'abbé l'Académie française l'Assemblée l'autre l'avait l'esprit l'Hôtel-de-Ville l'un laisser livres Louis Louis XVI lui-même m'avait m'en m'était madame de Pompadour madame de Tencin madame Geoffrin madame Harenc madame Necker maison malheureux maréchal Marmontel marquis de Launay Maurepas ment Mercure mère ministre mœurs moi-même monsieur mort mourut n'avait n'en n'était naturel Necker Orri parler passer pensée père peuple philosophie plaisir poëme poëtes quelquefois rien Rousseau s'était sais savait semblait sensible sentiment serait seul société soin succès talent tête tiers état tion trouvai venait Versailles vint Voltaire voulait voulut yeux
Popular passages
Page 231 - J'étais ( c'est Diderot qui parle), j'étais prisonnier à Vincennes ; Rousseau venait m'y voir. Il avait fait de moi son Aristarque , comme' il l'a dit lui-même. Un jour , nous promenant ensemble , il me dit que l'Académie de Dijon venait de proposer une question intéressante, et qu'il avait envie de la traiter. Cette question était : Le rétablissement des sciences et des arts at-il contribué à épurer les mœurs?
Page 370 - Ce fut un jeu de paume, rendu célèbre par le serment qu'elles y prononcèrent de ne jamais être séparées , et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeraient , jusqu'à ce que la constitution du royaume , et la régénération de l'ordre fût rétablie et affermie sur des bases solides.
Page 371 - C'est moi jusqu'à présent qui fais tout pour le bonheur de mes peuples, et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits.
Page 64 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 230 - Si jamais quelque chose a ressemblé à une inspiration subite, c'est le mouvement qui se fit en moi à cette lecture: tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières...
Page 230 - ... l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout' le devant de ma veste mouillé de mes larmes, sans avoir senti que j'en répandais.
Page 15 - Mes enfants ont besoin de recueillir les leçons que le temps, l'occasion, l'exemple, les situations diverses par où j'ai passé, m'ont données. Je veux qu'ils apprennent de moi à ne jamais désespérer d'eux-mêmes, mais à s'en défier toujours ; à craindre les écueils de la bonne fortune, et à passer avec courage les détroits de l'adversité.
Page 231 - C'est le pont aux ânes, lui dis-je, tous les talents médiocres prendront ce chemin-là, et vous n'y trouverez que des idées communes, au lieu que le parti contraire présente à la philosophie et à l'éloquence un champ nouveau, riche et fécond. — Vous avez raison, me dit-il, après y avoir réfléchi un moment, et je suivrai votre conseil.
Page 360 - La nation est un grand troupeau qui ne songe qu'à paître, et qu'avec de bons chiens les bergers mènent à leur gré.
Page 179 - ... comme un écolier échappé du collège, ne demandant qu'à se réjouir; et, par le tour vif et plaisant que prenait alors cet esprit si lumineux , si profond, si solide , il faisait oublier en lui le philosophe et le savant, pour n'y plus voir que l'homme aimable. La source de cet enjouement si...