Portraits contemporains, Volume 2

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Popular passages

Page 219 - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.
Page 400 - Segrais qui méritent d'être retenus : 0 les discours charmants ! ô les divines choses, Qu'un jour disait Amire en la saison des roses ! Doux...
Page 191 - Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure. La mer y passerait sans laver la souillure, Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.
Page 100 - A vingt ans, des peines profondes m'obligèrent de renoncer « au chant, parce que ma voix me faisait pleurer; mais la mu« sique roulait dans ma tête malade, et une mesure toujours égale « arrangeait mes idées, à l'insu de ma réflexion. « Je fus forcée de les écrire pour me délivrer de ce frappement « fiévreux, et l'on me dit que c'était une élégie (le Pressentiment}.
Page 344 - Il ne faudrait pour cela que des suppressions en lieu opportun, quelques allégements de descriptions, diminuer un peu vers la fin l'or du père Grandet et les millions qu'il déplace et remue dans la liquidation des affaires de son frère : quand ce désastre de famille l'appauvrirait un peu, la vraisemblance générale ne ferait qu'y gagner. La conclusion et la solution fréquente des embarras romanesques où M.
Page 405 - Ulric, nul œil des mers n'a mesuré l'abîme, Ni les hérons plongeurs, ni les vieux matelots. Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un soldat vaincu brise ses javelots. Ainsi, nul œil, Ulric, n'a pénétré les ondes De tes douleurs sans borne, ange du ciel tombé.
Page 121 - Ami de la pâle indigence, Sourire éternel au malheur, D'une intarissable indulgence Aimante et visible chaleur; Ta flamme, d'orage trempée, Ne s'éteint jamais sans espoir : Toi, tu ne m'as jamais trompée Lorsque tu m'as dit : Au revoir!
Page 329 - Il ya eu évidemment, sous le coup de Juillet 1830, quelque chose, en fait d'étiquette, qui s'est brisé et a disparu dans la condition de la femme. Rien n'a changé au fond sur ce point, mais l'attention ya été portée, et l'on a parlé plus crûment.
Page 519 - Il ne craint ni kriss ni zagaies, II regarde l'homme sans fuir, Et rit des balles des cipayes Qui rebondissent sur son cuir. Je suis comme l'hippopotame : De ma conviction couvert, Forte armure que rien n'entame, Je vais sans peur par le désert.
Page 447 - Je sais qu'un noble esprit peut, sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime'; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés, Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire, Et font d'un art divin un métier mercenaire. Avant que la raison, s'expliquant par la voix...

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