Œuvres complètes de Voltaire, Volume 29la Société littéraire-typographique, 1785 - Authors, French |
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... ment ; prefque tous les dedans lui font inconnus . Vous croiriez peut - être qu'un ambaffadeur est tou- jours un homme fort inftruit du génie du pays où il eft envoyé , & pourrait vous en dire plus de nouvelles qu'un autre . Cela peut ...
... ment ; prefque tous les dedans lui font inconnus . Vous croiriez peut - être qu'un ambaffadeur est tou- jours un homme fort inftruit du génie du pays où il eft envoyé , & pourrait vous en dire plus de nouvelles qu'un autre . Cela peut ...
Page 17
... ment demanda ce qu'était devenu l'amant ; il a achete le rafoir , dit froidement quelqu'un de la compagnie . Pour moi , effrayé d'une mort fi étrange & de l'in- différence de ces meffieurs , je ne pus m'empêcher de m'informer quelle ...
... ment demanda ce qu'était devenu l'amant ; il a achete le rafoir , dit froidement quelqu'un de la compagnie . Pour moi , effrayé d'une mort fi étrange & de l'in- différence de ces meffieurs , je ne pus m'empêcher de m'informer quelle ...
Page 19
... ment notre fervitude , étaient efclaves auffi - bien que nous . J'avais un fentiment plus humain , j'étais affligė de ce qu'il n'y avait plus de liberté fur la terre . Je vous avais écrit fur cela bien de la morale chagrine , lorsqu'un ...
... ment notre fervitude , étaient efclaves auffi - bien que nous . J'avais un fentiment plus humain , j'étais affligė de ce qu'il n'y avait plus de liberté fur la terre . Je vous avais écrit fur cela bien de la morale chagrine , lorsqu'un ...
Page 22
... ment d'une injustice , je me fuis impofé la loi de ne jamais tomber dans ce détestable genre d'écrire . Je paffe mes jours dans des fouffrances continuelles de corps qui m'accablent , & dans l'étude des bons livres qui me confole ; j ...
... ment d'une injustice , je me fuis impofé la loi de ne jamais tomber dans ce détestable genre d'écrire . Je paffe mes jours dans des fouffrances continuelles de corps qui m'accablent , & dans l'étude des bons livres qui me confole ; j ...
Page 33
... ment où ils font les irrite ; ils trouvent en vous un client , & ils vous prodiguent tout le mépris dont ils font couverts . Vous attendez d'eux votre première fentence ; ils vous jugent ; ils fe chargent enfin de votre pièce . Il ne ...
... ment où ils font les irrite ; ils trouvent en vous un client , & ils vous prodiguent tout le mépris dont ils font couverts . Vous attendez d'eux votre première fentence ; ils vous jugent ; ils fe chargent enfin de votre pièce . Il ne ...
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Common terms and phrases
affez affurément aifé ainfi auffi auteurs avez c'eft c'eſt caufe chofe comète compofé confeil connaiffances Corneille DIEU difait dire duc d'Aremberg écrit efprit eft vrai enfuite eſpèce eſt fans doute fatire favez favoir fcène fefait feigneur femble fens fentiment ferait fervir feul fiècle fociété foient foin foit foleil fommes font Fontaine forbonne forces centripètes fous fouvent françaiſe ftyle fuis fujet furtout gens de lettres Gorboduc goût hiftoire homme impoffible imprimer inftruit j'ai jamais jéfuites journal de Trévoux jufqu'à jufte l'abbé de Prades l'efprit l'hiftoire laiffe livre long-temps Louis XIV maréchal de Villars matière mauvaiſe Meffieurs Mélanges litter mifère mille miniftre Monfieur n'eft n'eſt nation néceffaire Newton ofé ouvrage paffer paffion parler penfée penſée père perfonne Pertharite Pétrarque Pétrone philofophe plaifir plufieurs pouffé Prades préfent prefque puiffe qu'un queftion raifon refpectable refte réponſe rien Rouffeau Rouſſeau s'eft ſes Shakespeare ſtyle thèſe tragédie vérité
Popular passages
Page 354 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 269 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 94 - J'ose le dire : il n'ya rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l'humanité, que d'accuser de morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure. et qui vont chercher la mort au bout de l'Asie et de l'Amérique.
Page 158 - Et vous le haïssez ! Avouez-le, madame, L'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme : Tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux; Et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux.
Page 155 - C'est à vous d'y penser; tout le choix qu'on vous donne , C'est d'accepter pour lui la mort ou la couronne. Son sort est en vos mains ; aimer, ou dédaigner, Le va faire périr, ou le faire régner. Ces vers forment absolument la même situation que celle d
Page 156 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Page 25 - Trône, à t'abandonner je ne puis confentir; Par un coup de tonnerre il en vaut mieux fortir.
Page 336 - II est bien malaisé de rien faire en amour. En peu de temps Mars emporta la dame. Il la gagna peut-être en lui contant sa flamme: Peut-être conta-t-il ses sièges, ses combats , Parla de contrescarpe, et cent autres merveilles Que les femmes n'entendent pas, Et dont pourtant les mots sont doux à leurs oreilles.
Page 350 - Qui ne connaisse encor ni le mal ni le bien. — Prenons, dit le Romain, la fille de notre hôte; Je la tiens pucelle sans faute, Et si pucelle qu'il n'est rien De plus puceau que cette belle: Sa poupée en sait autant qu'elle.
Page 338 - ... Le vacarme que fait Vulcan A mis l'alarme au camp. Mais, avec tout ce bruit, que gagne le pauvre homme? Quand les cœurs ont goûté des délices d'amour, Ils iraient plutôt jusqu'à Rome Que de s'en passer un seul jour.