Le troisième livre de lecture: The third reading-book

Front Cover
T. Nelson, 1882 - French language - 191 pages

From inside the book

Common terms and phrases

Popular passages

Page 172 - De la dépouille de nos bois, L'automne avait jonché la terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant, à son aurore Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. " Bois, que j'aime ! adieu ... je succombe; Votre deuil me prédit mon sort; Et dans chaque feuille qui tombe Je vois un présage de mort.
Page 173 - J'ai vu la Paix descendre sur la terre, Semant de l'or, des fleurs et des épis. L'air était calme, et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis. * « Ah! disait-elle, égaux par la vaillance, « Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, • Peuples, formez une sainte alliance,
Page 173 - Germain, Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main. " Pauvres mortels, tant de haine vous lasse ! Vous ne goûtez qu'un pénible sommeil. D'un globe étroit divisez mieux l'espace ; Chacun de vous aura place au soleil. Tous attelés au char de la puissance, Du vrai bonheur vous quittez le chemin. Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main.
Page 169 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 173 - Chez vos voisins vous portez l'incendie ; L'aquilon souffle, et vos toits sont brûlés ; Et, quand la terre est enfin refroidie, Le soc languit sous des bras mutilés. Près de la borne où chaque Etat commence, Aucun épi n'est pur de sang humain.
Page 162 - L'amour repose au fond des âmes pures, comme une goutte de rosée dans le calice d'une fleur. Oh ! si vous saviez ce que c'est qu'aimer ! Vous dites que vous aimez, et beaucoup de vos frères manquent de pain pour soutenir leur vie, de vêtements pour couvrir leurs membres nus, d'un toit pour s'abriter, d'une poignée de paille pour dormir dessus, tandis que vous avez toutes choses en abondance.
Page 84 - Monsieur, lui dit le militaire (car c'était un sergent), y aurait-il de l'indiscrétion à vous demander une place à côté de vous ? Cela ne vous gênerait pas prodigieusement , puisque vous êtes seul dans votre calèche, et ménagerait mon uniforme, que je mets aujourd'hui pour la première fois.
Page 169 - J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Page 105 - Like leviathans afloat, Lay their bulwarks on the brine; While the sign of battle flew On the lofty British line : It was ten of April morn by the chime As they drifted on their path, There was silence deep as death; And the boldest held his breath, For a time. But the might of England flushed To anticipate the scene ; And her van the fleeter rushed O'er the deadly space between. ''Hearts of oak...
Page 145 - The tears started into the poor man's eyes. " Ah," said Mr Grant, " my saying was true ! I said you would live to repent writing that pamphlet. I did not mean it as a threat ; I only meant that some day you would know us better, and be sorry you had tried to injure us. I see you repent of it now.

Bibliographic information