¿uvres complettes de J. J. Rousseau, citoyen de Geneve: Dictionnaire de musiqueChez Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 |
Common terms and phrases
affaire aise amitié assez au-lieu avais Boufflers c'était château Chenonceaux chose cœur Coindet comtesse de Boufflers connaissance crus d'Alembert d'Epinay d'Houdetot d'Ivernois Devin du village Diderot dîner dire donner Duchesne Eaubonne écrit enfin envoyer eût fallait fesait force fût Genève gens goût Grimm Holbachique homme j'ai j'allais j'appris j'aurais j'avais j'en j'étais j'eus jésuites journal des savans jours l'abbé l'avais l'Emile l'envoyai l'Hermitage l'île laisser lettre liaisons livre long-temps Luxembourg m'avait m'écrivit m'en m'était m'eût maison maison Stuart Malesherbes malheurs manuscrit Margency mémoire ment milord Maréchal ministres moi-même monde Mont-Louis Montmolin Montmorenci Motiers n'ai jamais n'avais n'en n'était Neuchâtel Nidau ouvrage parler parut passer personne Peyrou plaisir pouvait premier prendre prince pût quitter refuser reste retraite rien Roguin Saint-Lambert sais savais sentimens sentir seul si-tôt soin sorte souper sur-tout talens Thérèse tion tout-à-fait tranquille trouvai venait Verdelin Villeroy vint voulait voulu voyage voyant
Popular passages
Page 58 - J'avois toujours ri de la fausse naïveté de Montaigne, qui, faisant semblant d'avouer ses défauts, a grand soin de ne s'en donner que d'aimables ; tandis que je sentois, moi qui me suis cru toujours •et qui me crois encore, à tout prendre, le meilleur des hommes, qu'il n'ya point d'intérieur humain, si pur qu'il puisse être, qui ne recèle quelque vice odieux.
Page 311 - J'errais ensuite seul dans le lac, approchant quelquefois du rivage, mais n'y abordant jamais. Souvent, laissant aller mon bateau à la merci de l'air et de l'eau , je me livrais à des rêveries sans objet, et qui, pour être stupides, n'en étaient pas moins douces.
Page 109 - ... c'est vous qui me rendez le séjour de mon pays insupportable ; c'est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des mourants, et jeté pour tout honneur dans une voirie, tandis que tous les honneurs qu'un homme peut attendre vous accompagneront dans mon pays. Je vous hais, enfin, puisque vous l'avez voulu ; mais je vous hais en homme encore plus digne de vous aimer si vous l'aviez voulu.
Page 108 - Je ne vous aime point, monsieur ; vous m'avez fait les maux qui pouvoient m'être les plus sensibles, à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissemens que je vous ai prodigués parmi eux : c'est vous qui me...
Page 115 - Les sentimens furent partagés chez les gens de lettres : mais dans le monde , il n'y eut qu'un avis ; et les femmes surtout s'enivrèrent et du livre et de l'auteur , au point qu'il y en avoit peu , même dans les hauts rangs , dont je n'eusse fait la conquête , si je l'avois entrepris.
Page 311 - Je m'écriais parfois avec attendrissement : O nature! ô ma mère! me voici sous ta seule garde; il n'ya point ici d'homme adroit et fourbe, qui s'interpose entre toi et moi.
Page 63 - ... parce qu'il est trop rempli. Je crus m'apercevoir, dès la première visite, que, malgré mon air gauche et mes lourdes phrases, je ne lui déplaisais pas.
Page 337 - J'achevai ainsi ma lecture, et tout le monde se tut. Madame d'Egmont fut la seule qui me parut émue*: elle tressaillit visiblement, mais elle se remit bien vite, et garda le silence, ainsi que toute la compagnie. Tel fut le fruit que je tirai de cette lecture et de ma déclaration.
Page 196 - ... et s'éteint sans peine aussitôt qu'il est arrivé. Ma cruelle imagination , qui se tourmente sans cesse à prévenir les maux qui ne sont point encore, fait diversion à ma mémoire et m'empêche de me rappeler ceux qui ne sont plus.