Les Fabulistes français: Choix de fables en vers |
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Adieu amis animaux apologues arbre assez BARTHÉLEMY IMBERT beau belette bête bois brebis buisson C'était cerf CHAMFORT chant charme chat chêne cher chesne cheval chien chose cœur conte corbeau coup crier Dieu dieux dire disait discours dist dit-il EDME BOURSAULT ÉMILE DESCHAMPS enfants Ésope eût fable fabuliste faim faisait fils Fontaine fourmi gens Gilles Corrozet grenouille HENRI RICHER homme ISAAC DE BENSERADE J'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'apologue l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un laisse lapin lièvre lion Louis loup Lyon Lyon Jamet maint maître manger Messieurs mieux moineau morale mort mouche n'en oiseaux paon parler passer patte pauvre peine pense père philosophie pieds plaisir pleure poète qu'un raison renard répondit rien s'en sage Saint-Marc Girardin sarcelle satire Seigneur sera seul siècle singe Sire soin sort souris souvent tortue tour trouve veut veux vient vieux voilà voyant WALCKENAER Xavier de Maistre
Popular passages
Page 59 - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 69 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas.
Page 162 - De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain vautour à la serre cruelle Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle Et les morceaux du lacs qui l'avait attrapé, Semblait un forçat échappé.
Page 74 - C'est assez qu'on ait vu par là qu'il ne faut point Agir chacun de même sorte. J'en voulais venir à ce point. 35 XI. LE LION ET LE RAT. Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi ; Tant la chose en preuves abonde.
Page 80 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 140 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit : ' Or çà, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an ! ma foi, Monsieur...
Page 62 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis. Je laisse à penser la vie Que firent ces deux amis.
Page 64 - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Page 130 - Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui, quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Page 116 - Gardez-vous , leur dit-il , de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. . . Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août : Creusez , fouillez , bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.