Fables de La Fontaine, Volume 1MĂ©quignon-Marvis, 1820 |
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... hommes célÚbres n'est que trop souvent défigurée . Ne peut - on pas les ca- ractériser , sans entrer dans des détails puérils , qui désho- norent également et le pinceau et le portrait ? On ne dira donc ici de la personne de La Fontaine ...
... hommes célÚbres n'est que trop souvent défigurée . Ne peut - on pas les ca- ractériser , sans entrer dans des détails puérils , qui désho- norent également et le pinceau et le portrait ? On ne dira donc ici de la personne de La Fontaine ...
Page ii
... homme qui a l'imagi- nation frappée d'un objet confus , qu'il cherche sans le connaßtre s'il vient par hasard à le rencontrer , ses re- gards le dévorent , et son esprit satisfait le saisit avec transport . Telle fut l'impression que ...
... homme qui a l'imagi- nation frappée d'un objet confus , qu'il cherche sans le connaßtre s'il vient par hasard à le rencontrer , ses re- gards le dévorent , et son esprit satisfait le saisit avec transport . Telle fut l'impression que ...
Page vi
... homme fort ordinaire . On a toujours remarqué que la plupart des savants et des fameux écrivains ne sont pas les plus bril- lants de la société ; et une conversation enjouée , tou- jours semée de traits d'esprit et de saillies , n'est ...
... homme fort ordinaire . On a toujours remarqué que la plupart des savants et des fameux écrivains ne sont pas les plus bril- lants de la société ; et une conversation enjouée , tou- jours semée de traits d'esprit et de saillies , n'est ...
Page ix
... homme , lui offrirent une fortune brillante , dans l'espérance de l'attirer dans leur ßle . La Fontaine ne fut point sourd à leurs sol- licitations , il se mit à apprendre l'anglais ; mais son génie indolent et ennemi d'un travail ...
... homme , lui offrirent une fortune brillante , dans l'espérance de l'attirer dans leur ßle . La Fontaine ne fut point sourd à leurs sol- licitations , il se mit à apprendre l'anglais ; mais son génie indolent et ennemi d'un travail ...
Page xi
... homme n'Ă©crivit avec plus de grĂące , plus de douceur , plus de naturel , plus de finesse , et plus de facilitĂ© . C'est vĂ©ritablement le poĂ«te de la nature . Vous ne sentez nulle part le travail ni la gĂȘne : il voyait Ă©clore sous sa main ...
... homme n'Ă©crivit avec plus de grĂące , plus de douceur , plus de naturel , plus de finesse , et plus de facilitĂ© . C'est vĂ©ritablement le poĂ«te de la nature . Vous ne sentez nulle part le travail ni la gĂȘne : il voyait Ă©clore sous sa main ...
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Common terms and phrases
Adieu Ăąne animal Apollon attraper ayant baudet beau belette bĂȘte boeuf brebis c'Ă©tait cerf chantait chat chatte cher cheval chien chose cigogne conte corbeau coup CrĂ©sus d'Ăsope Delphiens demande demeure dents dessein dire disait dit-il donne enfants esclave Esope esprit eĂ»t FABLE PREMIĂRE FABLE VII FABLE XVII faisait femme Fontaine fourmi frĂȘlons gens goĂ»t grenouille homme J'ai j'en jamais jour Junon Jupiter l'aigle l'alouette l'Ăąne l'animal l'autre l'escarbot L'oiseau l'ours L'un lĂ -dessus laissa liĂšvre lion logis long-temps loup LycĂ©rus mainte maĂźtre malheureux meunier mieux monarque des dieux mort mouche moucheron mulet n'en NectĂ©nabo passer pauvre peau peine pĂšre PhĂšdre philosophe Phrygien pieds plaisir poĂ«te prince prit qu'Ă qu'un queue Quintilien raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens Samos seigneur serait servi seul singe Socrate sorte souris tĂȘte tomber trĂ©sor trouva veux vient voilĂ voulait wwww FABLE wwwwww FABLE Xantus XVIII zĂ©phyr
Popular passages
Page 55 - Cependant il avint qu'au sortir des forĂȘts Ce lion fut pris dans des rets, Dont ses rugissements ne le purent dĂ©faire. Sire rat accourut, et fit tant par ses dents Qu'une maille rongĂ©e emporta tout l'ouvrage. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.â
Page 35 - Encor si vous naissiez Ă l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant Ă souffrir ; Je vous dĂ©fendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du venu La nature envers vous me semble bien injuste.â
Page 74 - L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits, Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mĂ©moire, Allaient vendre leur Ăąne, un certain jour de foire. Afin qu'il fĂ»t plus frais, et de meilleur dĂ©bit, On lui lia les pieds, on vous le suspendit ; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.â
Page 8 - D'ĂȘtre aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misĂ©rables, Cancres, hĂšres et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi? Rien d'assurĂ©; point de franche lippĂ©e : Tout Ă la pointe de l'Ă©pĂ©e. Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin.â
Page 149 - Le pot de terre en souffre; il n'eut pas fait cent pas . Que par son compagnon il fut mis en Ă©clats , Sans qu'il eĂ»t lieu de se plaindre. Ne nous associons qu'avecque nos Ă©gaux; Ou bien il nous faudra craindre Le destin d'un de ces pots.â
Page 8 - Mais encor ? - Le collier dont je suis attachĂ© De ce que vous voyez est peut-ĂȘtre la cause. - AttachĂ© ? dit le Loup : vous ne courez donc pas OĂč vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importĂ© ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas mĂȘme Ă ce prix un trĂ©sor.â
Page 45 - Moi, pour telle passer ! Vous n'y regardez pas. Qui fait l'oiseau? c'est le plumage. Je suis souris ; vivent les rats ! Jupiter confonde les chats ! Par cette adroite repartie Elle sauva deux fois sa vie. Plusieurs se sont trouvĂ©s qui, d'Ă©charpe changeants, Aux dangers, ainsi qu'elle, ont souvent fait la figue. Le sage dit, selon les gens : Vive le roi ! vive la ligue ! FABLE VI.â
Page 17 - Sire, rĂ©pond l'Agneau, que Votre MajestĂ© Ne se mette pas en colĂšre ; Mais plutĂŽt qu'Elle considĂšre Que je me vas dĂ©saltĂ©rant Dans le courant Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ; Et que par consĂ©quent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.â
Page 197 - On sait assez que le Destin Adresse lĂ les gens quand il veut qu'on enrage. Dieu nous prĂ©serve du voyage! Pour venir au chartier embourbĂ© dans ces lieux, Le voilĂ qui dĂ©teste et jure de son mieux, Pestant, en sa fureur extrĂȘme, TantĂŽt contre les trous, puis contre ses chevaux, Contre son char, contre lui-mĂȘme.â
Page 159 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine: C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans tĂ©moins. Gardez-vous, leur ditâ il, de vendre l hĂ©ritage Que nous ont laissĂ© nos parents : Un trĂ©sor est cachĂ© dedans.â