Fables de La Fontaine, Volume 1Méquignon-Marvis, 1820 |
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... mulet , en se défendant , Se sent percer de coups ; il gémit , il soupire . Est - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avait promis ? Ce mulet qui me suit du danger se retire ; Et moi , j'y tombe , et je péris ! 6 FABLES .
... mulet , en se défendant , Se sent percer de coups ; il gémit , il soupire . Est - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avait promis ? Ce mulet qui me suit du danger se retire ; Et moi , j'y tombe , et je péris ! 6 FABLES .
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... voulait vendre . Tandis que coups de poing trottaient , Et que nos champions songeaient à se défendre , Arrive un troisième larron Qui saisit maître aliboron . L'âne , c'est quelquefois une pauvre province : Les voleurs 20 FABLES .
... voulait vendre . Tandis que coups de poing trottaient , Et que nos champions songeaient à se défendre , Arrive un troisième larron Qui saisit maître aliboron . L'âne , c'est quelquefois une pauvre province : Les voleurs 20 FABLES .
Page 23
... coup de dent . Ces deux hommes étaient les gémeaux de l'éloge . Tous deux lui rendent grâce ; et , pour prix de ses vers , Ils l'avertissent qu'il déloge , Et que cette maison va tomber à l'envers . La prédiction en fut vraie . Un ...
... coup de dent . Ces deux hommes étaient les gémeaux de l'éloge . Tous deux lui rendent grâce ; et , pour prix de ses vers , Ils l'avertissent qu'il déloge , Et que cette maison va tomber à l'envers . La prédiction en fut vraie . Un ...
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... coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin . Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusques - là dans ses flancs . L'arbre ...
... coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin . Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusques - là dans ses flancs . L'arbre ...
Page 47
... Ses enfants étaient déjà forts . Ce qu'on donne aux méchants , toujours on le regrette : Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête , Il faut que l'on en vienne aux coups ; Il faut plaider , il faut combattre . Laissez - LIVRE II . 47.
... Ses enfants étaient déjà forts . Ce qu'on donne aux méchants , toujours on le regrette : Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête , Il faut que l'on en vienne aux coups ; Il faut plaider , il faut combattre . Laissez - LIVRE II . 47.
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Common terms and phrases
Adieu âne animal Apollon attraper ayant baudet beau belette bête boeuf brebis c'était cerf chantait chat chatte cher cheval chien chose cigogne conte corbeau coup Crésus d'Ésope Delphiens demande demeure dents dessein dire disait dit-il donne enfants esclave Esope esprit eût FABLE PREMIÈRE FABLE VII FABLE XVII faisait femme Fontaine fourmi frêlons gens goût grenouille homme J'ai j'en jamais jour Junon Jupiter l'aigle l'alouette l'âne l'animal l'autre l'escarbot L'oiseau l'ours L'un là-dessus laissa lièvre lion logis long-temps loup Lycérus mainte maître malheureux meunier mieux monarque des dieux mort mouche moucheron mulet n'en Necténabo passer pauvre peau peine père Phèdre philosophe Phrygien pieds plaisir poëte prince prit qu'à qu'un queue Quintilien raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens Samos seigneur serait servi seul singe Socrate sorte souris tête tomber trésor trouva veux vient voilà voulait wwww FABLE wwwwww FABLE Xantus XVIII zéphyr
Popular passages
Page 55 - Cependant il avint qu'au sortir des forêts Ce lion fut pris dans des rets, Dont ses rugissements ne le purent défaire. Sire rat accourut, et fit tant par ses dents Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.
Page 35 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du venu La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 74 - L'un vieillard, l'autre enfant, non pas des plus petits, Mais garçon de quinze ans, si j'ai bonne mémoire, Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire. Afin qu'il fût plus frais, et de meilleur débit, On lui lia les pieds, on vous le suspendit ; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.
Page 8 - D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi? Rien d'assuré; point de franche lippée : Tout à la pointe de l'épée. Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin.
Page 149 - Le pot de terre en souffre; il n'eut pas fait cent pas . Que par son compagnon il fut mis en éclats , Sans qu'il eût lieu de se plaindre. Ne nous associons qu'avecque nos égaux; Ou bien il nous faudra craindre Le destin d'un de ces pots.
Page 8 - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 45 - Moi, pour telle passer ! Vous n'y regardez pas. Qui fait l'oiseau? c'est le plumage. Je suis souris ; vivent les rats ! Jupiter confonde les chats ! Par cette adroite repartie Elle sauva deux fois sa vie. Plusieurs se sont trouvés qui, d'écharpe changeants, Aux dangers, ainsi qu'elle, ont souvent fait la figue. Le sage dit, selon les gens : Vive le roi ! vive la ligue ! FABLE VI.
Page 17 - Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'Elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Page 197 - On sait assez que le Destin Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage. Dieu nous préserve du voyage! Pour venir au chartier embourbé dans ces lieux, Le voilà qui déteste et jure de son mieux, Pestant, en sa fureur extrême, Tantôt contre les trous, puis contre ses chevaux, Contre son char, contre lui-même.
Page 159 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine: C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit— il, de vendre l héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.