fidèles, j'aurais pu entretenir la guerre civile me suis proposé. Soyez fidèles au nouveau roi que la France s'est choisi; n'abandonnez pas cette chère patrie trop long-temps malheureuse. Ne plaignez pas mon sort: je serai toujours heureux, lorsque je saurai que vous l'êtes. J'aurais pu mourir, rien ne m'aurait été plus facile; mais je suivrai sans cesse le chemin de l'honneur (1). J'écrirai ce que nous avons fait. Je ne peux pas vous embrasser tous, mais j'embrasse votre général (2). Qu'on m'apporte l'aigle chère aigle ! (s'écria-t-il ) que les bai (1) Le désespoir n'est pas d'une âme magnanime; Souvent il est faiblesse, et toujours il est crime. GRESSET. (2) Le général Petit, digne, sous mille rapports, de cette immortelle faveur. вас sers que je te donne retentissent dans le cœur de tous les braves (3)! (3) Le bruit en résonne encore: non que les vrais citoyens regrettent le conquérant qui enchaîna toutes leurs libertés, mais parce qu'il est naturel aux grands cœurs de s'identifier àvec les malheurs d'un grand homme. Nota. Pour suivre l'ordre établi, cette proclamation aurait dû être placée avant celle qui est page 161. FIN. DE L'IMPRIMERIE DE P. DUPONT. |