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23. Des perceptions que nous rapportons aux objets qui sont hors de nous.
24. Des perceptions que nous rapportons à notre corps.
25. Des perceptions que nous rapportons à notre ȧme.
26 Que les imaginations qui ne dépendent que du mouvement fortuit des esprits
peuvent être d'aussi véritables passions que les perceptions qui dépendent des nerfs.
27. La définition des passions de l'âme.
28. Explication de la première partie de cette définition.
29. Explication de son autre partie.
30. Que l'âme est unie à toutes les parties du corps conjointement.
31. Qu'il y a une petite glande dans le cerveau en laquelle l'âme exerce ses fonc-
tions plus particulièrement que dans les autres parties.
32. Comment on connait que cette glande est le principal siége de l'âme.
33. Que le siége des passions n'est pas dans le cœur.
34. Comment l'âme et le corps agissent l'un contre l'autre.
35. Exemple de la façon que les impressions des objets s'unissent en la glande
qui est au milieu du cerveau.
---56. Exemple de la façon que les passions sont excitées en l'âme.
37. Comme il paraît qu'elles sont toutes causées par quelques mouvements des
esprits.
38. Exemple des mouvements du corps qui accompagnent les passions et ne dé-
pendent point de l'âme.
39. Comment une même cause peut exciter diverses passions en divers hommes.
40. Quel est le principal effet des passions.
-41. Quel est le pouvoir de l'âme au regard du corps.
42. Comment on trouve en sa mémoire les choses dont on veut se souvenir.
-43. Comment l'âme peut imaginer, être attentive et mouvoir le corps.
44. Que chaque volonté est naturellement jointe à quelque mouvement de la
glande; mais que, par industrie ou par habitude, on la peut joindre à d'autres.
45. Quel est le pouvoir de l'âme au regard de ses passions.
-46. Quelle est la raison qui empèche que l'âme ne puisse entièrement disposer
de ses passions.
47. En quoi consistent les combats qu'on a coutume d'imaginer entre la partie
inférieure et supérieure de l'àme.
48 En quoi on connait la force ou la faiblesse des âmes, et quel est le mal des
plus faibles.
49. Que la force de l'âme ne suffit pas sans la connaissance de la vérité.
50. Qu'il n'y a point d'âme si faible qu'elle ne puisse, étant bien conduite, ac-
quérir un pouvoir absolu sur ses passions.
DEUXIÈME PARTIE.
DU NOMBRE ET DE L'ORDRE DES PASSIONS, ET DE L'EXPLICATION DES
SIX PRIMITIVES.
51. Quelles sont les premières causes des passions.
52. Quel est leur usage, et comment on les peut dénombrer.
53. L'admiration.
54. L'estime et le mépris, la générosité ou l'orgueil, et l'humilité ou la bassesse.
55. La vénération ou le dédain.
56. L'amour et la haine.
57. Le désir.
58. L'espérance, la crainte, la jalousie, la sécurité et le désespoir.
59. L'irrésolution, le courage, la hardiesse, l'émulation, la lâcheté et l'épouvante.
60. Le remords.
61. La jalousie et la tristesse.
62. La moquerie, l'envie, la pitié.
63. La satisfaction de soi-même et le repentir.
64. La faveur et la reconnaissance.
65. L'indignation et la colère.
66. La gloire et la honte.
67. Le dégoût, le regret et l'allégresse.
68. Pourquoi ce dénombrement des passions est différent de celui qui est com-
munément reçu.
69. Qu'il n'y a que six passions primitives.
70. De l'admiration; sa définition et sa cause.
71. Qu'il n'arrive aucun changement dans le cœur ni dans le sang en cette passion.
72. En quoi consiste la force de l'admiration.
73. Ce que c'est que l'étonnement.
74. A quoi servent toutes les passions, et à quoi elles nuisent.
75. En quoi consiste particulièrement l'admiration.
76. En quoi elle peut nuire, et comment on peut suppléer à son défaut et corri-
ger son excès.
77. Que ce ne sont ni les plus stupides ni les plus habiles qui sont le plus por-
tés à l'admiration.
78. Que son excès peut passer en habitude lorsqu'on manque de le corriger.
79. Les definitions de l'amour et de la haine.
80. Ce que c'est que se joindre ou se séparer de volonté.
81. De la distinction qu'on a coutume de faire entre l'amour de concupiscence et
de bienveillance.
82. Comment des passions fort différentes conviennent en ce qu'elles participent
de l'amour.
83. De la différence qui est entre la simple affection, l'amitié et la dévotion.
84. Qu'il n'y a pas tant d'espèces de haine que d'amour.
85. De l'agrément et de l'horreur.
86. La définition du désir.
87. Que c'est une passion qui n'a point de contraire.
88. Quelles sont ses diverses espèces.
89. Quel est le désir qui naît de l'horreur.
90. Quel est celui qui nait de l'agrément.
91. La définition de la joie.
92. La définition de la tristesse.
93. Quelles sont les causes de ces deux passions.
94. Comment ces passions sont excitées par des biens et des maux qui ne regar-
dent que le corps, et en quoi consistent le chatouillement et la douleur
95. Comment elles peuvent aussi être excitées par des biens et des maux que l'âme
ne remarque point, encore qu'ils lui appartiennent, comme est le plaisir qu'on prend
à se hasarder ou à se souvenir du mal passé.
96. Quels sont les mouvements du sang et des esprits qui causent les cinq pas-
sions précédentes.
97. Les principales expériences qui servent à connaitre ces mouvements en l'amour;
98. En la haine;
99. En la joie;
100. En la tristesse;
101. Au désir;
102. Le mouvement du sang et des esprits en l'amour ;
107. Quelle est la cause de ses mouvements en l'amour.
108. En la baine.
109. En la joie.
110. En la tristesse.
111. Au désir.
112. Quels sont les signes extérieurs de ces passions.
113. Des actions des yeux et du visage.
114. Des changements de couleur.
115. Comment la joie fait rougir.
116. Comment la tristesse fait pâlir.
117. Comment on rougit souvent étant triste.
118. Des tremblements.
119. De la langueur.
120. Comment elle est accusée par l'amour et par le désir.
121. Qu'elle peut aussi être causée par d'autres passions.
122. De la pamoison.
123. Pourquoi on ne pâme point de tristesse.
214. Duris.
125. Pourquoi il n'accompagne point les plus grandes joies.
126. Quelles sont ses principales causes.
127. Quelle est sa cause en l'indignation.
128. De l'origine des larmes.
129. De la façon que les vapeurs se changent en eau.
130. Comment ce qui fait de la douleur à l'œil l'excite à pleurer.
131. Comment on pleure de tristesse.
132. Des gémissements qui accompagnent les larmes.
133. Pourquoi les enfants et les vieillards pleurent aisément.
134. Pourquoi quelques enfants pâlissent au lieu de pleurer.
135. Des soupirs.
136. D'où viennent les effets des passions qui sont particulières à certains
hommes.
137. De l'usage des cinq passions ici expliquées en tant qu'elles se rapportent
au corps.
138. De leurs défauts et des moyens de les corriger.
139. De l'usage des mêmes passions en tant qu'elles appartiennent à l'âme, et
premièrement de l'amour.
140. De la haine.
141. Du désir, de la joie et de la tristesse.
142. De la joie et de l'amour comparés avec la haine et la tristesse.
143. Des mêmes passions en tant qu'elles se rapportent au désir.
144. Des désirs qui ne dépendent que de nous.
145. De ceux qui ne dépendent que des autres choses, et ce que c'est que la fortune.
146. De ceux qui dépendent de nous et d'autrui.
147. Des émotions antérieures de l'âme.
148. Que l'exercice de la vertu est un souverain remède contre les passions.
TROISIÈME PARTIE.
DES PASSIONS PARTICULIÈRES.
149. De l'estime et du mépris.
150. Que ces deux passions ne sont que des espèces d'admirations.
151. Qu'elles sont plus remarquables quand nous les rapportons à nous-mêmes.
152. Pour quelle cause on peut s'estimer.
153. En quoi consiste la générosité.
154. Qu'elle empêche qu'on ne méprise les autres.
155. En quoi consiste l'humilite vertueuse.
156. Quelles sont les propriétés de la générosité, et comment elle sert de remède
contre les déréglements des passions.
157. De l'orgueil.
158. Que ses effets sont contraires à ceux de la générosité.
159. De l'humilité vicieuse.
160. Quel est le mouvement des esprits en ces passions.
161. Comment la générosité peut être acquise
162. De la vénération.
163. Du dédain.
164. De l'usage de ces deux passions.
165. De l'espérance et de la crainte.
166. De la sécurité et du désespoir.
167. De la jalousie.
168. En quoi cette passion peut être honnête,
169. En quoi elle est blåmable.
170. De l'irrésolution.
171. Du courage et de la hardiesse.
172. De l'émulation,
173. Comment la hardiesse dépend de l'espérance.
174. De la lâcheté et de la peur.
175. De l'usage de la làcheté.
176. De l'usage de la peur.
177. Du remords.
178. De la moquerie.
179. Pourquoi les plus imparfaits ont coutume d'être les plus moqueurs.
180. De l'usage de la raillerie.
181. De l'usage du ris en la raillerie.
182. De l'envie.
183. Comment elle peut être juste ou injuste.
18. D'où vient que les envieux sont sujets à avoir le teint plombé.
185. De la pitié.
186. Qui sont les plus pitoyables.
187. Comment les plus généreux sont touchés de cette passion.
188. Qui sont ceux qui n'en sont point touchés.
189. Pourquoi cette passion excite à pleurer.
190. De la satisfaction de soi-même.
191. Du repentir.
192. De la faveur.
193. De la reconnaissance
194. De l'ingratitude.
195. De l'indignation.
196. Pourquoi est elle quelquefois jointe à la pitié et quelquefois à la moquerie. 197. Qu'elle est souvent accompagnée d'admiration et n'est point incompatible
avec la joie.
198. De son usage.
199. De la colère.
200. Pourquoi ceux qu'elle fait rougir sont moins à craindre que ceux qu'elle
fait pålir.
201. Qu'il y a deux sortes de colère, et que ceux qui ont le plus de bonté sont les
plus sujets à la première.
202. Que ce sont les âmes faibles et basses qui se laissent le plus emporter à l'autre.
203. Que la générosité sert de remède contre ses excès.
204. De la gloire.
205. De la honte.
206. De l'usage de ces deux passions.
207. De l'impudence.
208. Du dégoût.
209. Du regret.
210. De l'allégresse.
211. Un remède général contre les passions.
212. Que c'est d'elles seules que dépend tout le bien et le mal de cette vie