Les prix: aperçu de l'histoire économique de la valeur et du revenu de la terre en France du commencement du XIIIe siècle à la fin du XVIIIe : avec un appendice sur le prix du froment et sur les disettes depuis l'an 1200 jusqu'à l'an 1894

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Typ. Chamerot et Renouard, 1893 - France - 148 pages
 

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Popular passages

Page 48 - En tout genre de travail, il doit arriver et il arrive en effet que le salaire de l'ouvrier se borne à ce qui lui est nécessaire pour lui procurer sa subsistance.
Page 38 - Du temps de mon père, écrivait-il, on avait tous les jours de la viande, les mets étaient abondants, on engouffrait le vin comme si c'eût été de l'eau. Mais aujourd'hui tout a bien changé ; tout est coûteux...
Page 18 - Plusieurs lieux ou grandes contrées, inutiles ou en friches ou en bois, sont à présent tous cultivés et habités de villages et maisons tellement que la tierce partie du royaume est réduite à la culture depuis trente ans.... La rente des terres, bénéfices et seigneuries a cru généralement et plusieurs sont de plus grand revenu par chaque année qu'ils ne se vendaient du temps même de Louis XI pour une seule fois.
Page 3 - M. Leber dans son Essai sur l'appréciation de la fortune privée au moyen âge, relativement aux variations des valeurs monétaires et du.
Page 26 - ... pouvait avoir lieu que dans les terres incultes ou dans les communaux, a été étendu par succession de temps à toutes les propriétés particulières » — c'était, comme on vient de le voir, absolument faux; loin de s'accroître, il avait diminué ; -. —
Page 14 - Sarrasin noir » coûte 672 francs, un esclave blanc 650 francs. Ces esclaves servaient à toutes fins, puisque le comte de Roussillon défend (1431) « à tout homme LA FORTUNE PRIVÉE.
Page 18 - ... pleine culture. Quand la paix eut été rétablie, les paysans qui avaient cherché un abri derrière les remparts des villes ou qui s'étaient enrôlés parmi les soudards revinrent à. leurs labours. Dans un village voisin de Soissons le premier qui se hasarda, après quinze ans d'absence, « ne sut, dit une déclaration du temps, à qui s'adresser pour louer de la terre et personne ne put lui dire à qui la terre appartenait » : le pays était désert. Beaucoup d'autres l'étaient aussi....
Page 122 - Contrôleur général, 24avril 1709. —« ...Rien n'est si terrible, ni si dangereux, que de laisser le blé au prix excessif où il est et de souffrir que le commerce s'en fasse avec autant de désordre et de confusion qu'il se fait. Les magistrats des villes ne veulent pas en laisser sortir du blé pour la campagne, et la campagne ne veut pas en laisser sortir des villages pour le transporter dans les villes. Ceux qui sont possesseurs...
Page 107 - ... dits grains, et avons ordonné et établi que quiconque de notre royaume aura du grain susdit, il puisse le vendre au marché et le donner pour tel prix comme il en pourra avoir.
Page 114 - Caux qui est le long des côtes de la mer. Une infinité de peuple y meurt fréquemment de faim, et le reste languit et aura le même sort, s'il n'est secouru. Non seulement l'argent y manque pour acheter du blé, mais ceux qui en ont n'en trouvent pas. Beaucoup de ces peuples se sont voulu retirer à Rouen; on ne peut les y recevoir, la ville estant accablée et surchargée de pauvres; il y en a vingt-un ou vingt-deux mille à recevoir journellement l'aumosne, sur...

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