Garibaldi, sa vie, son enfance, ses moeurs, ses exploits militaires: suivis de documents historiques sur la guerre d'Italie

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Lebigre-Duquesne frères, 1859 - 132 pages
 

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Page 127 - ... c'est que l'Autriche a amené les choses à cette extrémité, qu'il faut qu'elle domine jusqu'aux Alpes, ou que l'Italie soit libre jusqu'à l'Adriatique; car, dans ce pays, -tout coin de terre demeuré indépendant est un danger pour son pouvoir. « Jusqu'ici la modération a été la règle de ma conduite; maintenant l'énergie devient mon premier devoir. « Que la France s'arme et dise résolument...
Page 132 - Dans la bataille, demeurez compactes et n'abandonnez pas vos rangs pour courir en avant. Défiez-vous d'un trop grand élan, c'est la seule chose que je redoute. « Les nouvelles armes de précision ne sont dangereuses que de loin. Elles n'empêcheront pas la baïonnette d'être, comme autrefois, l'arme terrible de l'infanterie française. «Soldats! faisons tous notre devoir, et mettons en Dieu notre confiance. La patrie attend beaucoup de vous. Déjà d'un bout de la France à l'autre retentissent...
Page 128 - ... demeuré indépendant est un danger pour son pouvoir. Jusqu'ici, la modération a été la règle de ma conduite. Maintenant l'énergie devient mon premier devoir. Que la France s'arme et dise résolument à l'Europe : Je ne veux pas de conquête, mais je veux maintenir, sans faiblesse, ma politique nationale et traditionnelle; j'observe les...
Page 129 - ... péninsule, contribuer à y fonder l'ordre sur des intérêts légitimes satisfaits. Nous allons enfin sur cette terre classique, illustrée par tant de victoires, retrouver les traces de nos pères ; Dieu fasse que nous soyons dignes d'eux ! Je vais bientôt me mettre à la tète de l'armée.
Page 129 - Le but de cette guerre est donc de rendre l'Italie à ellemême et non de la faire changer de maître, et nous aurons à nos frontières un peuple ami, qui nous devra son indépendance. Nous n'allons pas en Italie fomenter le désordre ni ébranler le pouvoir du Saint-Père, que nous avons replacé sur son trône, mais le soustraire à cette pression étrangère qui s'appesantit sur toute la Péninsule, contribuer à y fonder l'ordre sur des intérêts légitimes satisfaits. Nous allons enfin sur...
Page 130 - Je les confie à la valeur de l'armée qui reste en France pour veiller sur nos frontières, comme pour protéger le foyer domestique: je les confie au patriotisme de la garde nationale ; je les confie enfin au peuple tout entier, qui les entourera de cet amour et de ce dévouement dont je reçois chaque jour tant de preuves. Courage donc et union 1 Notre pays va encore montrer au monde qu'il n'a pas dégénéré.
Page 91 - Etats de l'Italie entre eux pour leur protection mutuelle tant intérieure qu'extérieure. Le gouvernement de l'Empereur a mis à acquiescer sans réserve à ces bases de la négociation le même empressement qu'il avait montré à accepter la proposition d'un Congrès. Le gouvernement autrichien avait de son côté donné son assentiment à la réunion d'un Congrès, en l'accompagnant de quelques observations, mais sans y mettre de conditions formelles et absolues, et tout devait faire espérer...
Page 127 - L'Autriche, en faisant entrer son armée sur le territoire du roi de Sardaigne, notre allié, nous déclare la guerre. Elle viole ainsi les traités, la justice, et menace nos frontières. Toutes les grandes puissances ont protesté contre cette agression. Le Piémont ayant accepté les conditions qui devaient assurer la paix, on se demande quelle peut être la raison de cette invasion soudaine.
Page 101 - France, vainqueurs en tant de batailles signalées, dont vous fûtes les frères d'armes à la Tchernaïa, et que Napoléon III, que l'on trouve toujours là où il ya une juste cause à défendre et la civilisation à faire prévaloir, envoie généreusement, à notre aide, en nombreux bataillons. Marchez donc, confiants dans la victoire, et ornez de lauriers fraîchement cueillis votre drapeau, ce drapeau qui, avec ses trois couleurs et avec la jeunesse d'élite accourue de toutes les parties de...
Page 124 - ... seulement par des sectes, mais lancées sur le monde du haut même des trônes. Si je suis contraint à tirer l'épée, cette épée est consacrée à défendre l'honneur et le bon droit de l'Autriche, les droits de tous les peuples et de tous les états, et les biens les plus sacrés de l'humanité.

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