Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres, et arts: Sciences et arts, Volume 106la Bibliothèque universelle, 1831 - Science |
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Page 66
... regard et d'un sourire , l'espoir d'un autre regard , d'un autre sourire , voilà ce qui fait battre le cœur d'un jeune homme , voilà la poésie à vingt ans . Telle est , je crois , la cause du grand succès des Médi- tations . Mr. de ...
... regard et d'un sourire , l'espoir d'un autre regard , d'un autre sourire , voilà ce qui fait battre le cœur d'un jeune homme , voilà la poésie à vingt ans . Telle est , je crois , la cause du grand succès des Médi- tations . Mr. de ...
Page 70
... reste de verdure , Feuillages jaunissans sur les gazons épars , Salut , derniers beaux jours , le deuil de la nature Convient à ma douleur et plaît à mes regards . Et ailleurs Tout sous les cieux sembloit sourire , La 70 LITTÉRATUre .
... reste de verdure , Feuillages jaunissans sur les gazons épars , Salut , derniers beaux jours , le deuil de la nature Convient à ma douleur et plaît à mes regards . Et ailleurs Tout sous les cieux sembloit sourire , La 70 LITTÉRATUre .
Page 75
... regard long , triste , errant , involontaire , Les suivoit , et de pleurs sans chagrin s'humectoit . Nous avouons encore que nous ne goûtons pas du tout ce regard long qui s'humecte de pleurs sans chagrin . Il est impossible de rendre ...
... regard long , triste , errant , involontaire , Les suivoit , et de pleurs sans chagrin s'humectoit . Nous avouons encore que nous ne goûtons pas du tout ce regard long qui s'humecte de pleurs sans chagrin . Il est impossible de rendre ...
Page 79
... regard de Dieu sur la nature et moi , Que je demande à tout : Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? Et que pour seul éclair et pour seule réponse Dans mon second néant je sens que je m'enfonce , Que je m'évanouis en regrets superflus , Qu ...
... regard de Dieu sur la nature et moi , Que je demande à tout : Pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? Et que pour seul éclair et pour seule réponse Dans mon second néant je sens que je m'enfonce , Que je m'évanouis en regrets superflus , Qu ...
Page 80
... regard de jeune fille , voulez - vous savoir ce que c'est que l'amour ? C'est l'étre de l'étre , l'ame de l'ame . Et vous âmes sensibles , imaginations trop riches qui tant de fois vous êtes écriées : « Qu'est - ce que la vie ? » Vous ...
... regard de jeune fille , voulez - vous savoir ce que c'est que l'amour ? C'est l'étre de l'étre , l'ame de l'ame . Et vous âmes sensibles , imaginations trop riches qui tant de fois vous êtes écriées : « Qu'est - ce que la vie ? » Vous ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 69 - Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! 31.
Page 68 - Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
Page 263 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 84 - DES MORTS. Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon , Voilà l'errante hirondelle Qui rase du bout de l'aile L'eau dormante des marais, Voilà l'enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. L'onde n'a plus le murmure Dont elle enchantait les bois; Sous...
Page 76 - Déroule ses flots bleus, au pied de l'oranger, ll est près du sentier, sous la haie odorante, Une pierre petite, étroite, indifférente Aux pas distraits de l'étranger. La giroflée y cache un seul nom sous ses gerbes, Un nom que nul écho n'a jamais répété! Quelquefois...
Page 133 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 70 - SALUT, bois couronnés d'un reste de verdure. Feuillages jaunissants sur les gazons épars! Salut! derniers beaux jours! le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards. Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire; J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois. Oui, dans ces jours d'Automne où la nature expire, A ses regards voilés...
Page 70 - ... sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 82 - Il est si agréable de faire preuve du facile talent de peser des syllabes, de disséquer des mots, de souligner une épithète hasardée ou une rime défectueuse Joies puériles de la médiocrité, qui rappellent les insulteurs publics que les Romains plaçaient sur le chemin des triomphateurs, et qui ne les empêchaient pas de s'élever, entourés d'exclamations et couronnés de laurier, aux pompes du Capitule.
Page 73 - Eclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux, Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux. L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant.