Histoire de la vie et des ouvrages de P. CorneilleMesnier, 1829 - 418 pages |
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... disait quelques années après : « Monsieur Corneille nous a fait un grand tort . Nous avions ci - devant des pièces de théâtre pour trois écus , que l'on nous faisait en une nuit ; on y était accoutumé , et nous gagnions beaucoup ...
... disait quelques années après : « Monsieur Corneille nous a fait un grand tort . Nous avions ci - devant des pièces de théâtre pour trois écus , que l'on nous faisait en une nuit ; on y était accoutumé , et nous gagnions beaucoup ...
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... disait au lecteur : « Je ne crois pas cette tragi - comédie si mauvaise que je me tienne obligé de te récom- penser par trois ou quatre bons sonnets . » Rien dans ce ton , rien dans ces démarches ne laisse croire qu'il eût la conscience ...
... disait au lecteur : « Je ne crois pas cette tragi - comédie si mauvaise que je me tienne obligé de te récom- penser par trois ou quatre bons sonnets . » Rien dans ce ton , rien dans ces démarches ne laisse croire qu'il eût la conscience ...
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... disait - il , de son an- cienne grossièreté , que « les honnêtes femmes fréquentaient l'hôtel de Bourgogne avec aussi peu de scrupule et de scandale qu'elles feraient celui de Luxembourg . >> << Rien n'est plus ordinaire dans les pièces ...
... disait - il , de son an- cienne grossièreté , que « les honnêtes femmes fréquentaient l'hôtel de Bourgogne avec aussi peu de scrupule et de scandale qu'elles feraient celui de Luxembourg . >> << Rien n'est plus ordinaire dans les pièces ...
Page 28
... disait - il un jour en soupant avec Boileau , Molière et quelques autres de ses amis ; rien n'est plus contraire au bon sens . Quoi ! le parterre entendra ce qu'un acteur n'entend pas , quoiqu'il soit à côté de celui qui parle ...
... disait - il un jour en soupant avec Boileau , Molière et quelques autres de ses amis ; rien n'est plus contraire au bon sens . Quoi ! le parterre entendra ce qu'un acteur n'entend pas , quoiqu'il soit à côté de celui qui parle ...
Page 39
... ( disait - il dans un malheureux pamphlet adressé à Corneille , et dont nous au- rons bientôt occasion de parler ) , que vous eussiez aussi bien appelée la Place Dauphine , ou autre- ment , si vous eussiez pu perdre l'envie de me [ 1635 ] ...
... ( disait - il dans un malheureux pamphlet adressé à Corneille , et dont nous au- rons bientôt occasion de parler ) , que vous eussiez aussi bien appelée la Place Dauphine , ou autre- ment , si vous eussiez pu perdre l'envie de me [ 1635 ] ...
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Common terms and phrases
adressé Anecdotes dramatiques assez auteur avaient avons beau Benserade Bérénice Boileau Boisrobert cardinal Chapelain chose Cinna Colletet comédie comédiens d'Aubignac dédicatoire dire Don Sanche doute édit éloges enfans épître eût faisait fille Fontenelle frères Parfait génie gloire grace Histoire de l'Académie Histoire du Théâtre homme imprimer j'ai jour jugement l'abbé Brigalier l'Académie Française l'auteur l'Hôtel de Bourgogne laisser Lettre livres long-temps Louis Racine Louis XIV M. P. A. Corneille madame madame de Sévigné mademoiselle Mairet Marie Médée Mélite Mémoires ment Molière Mondory mort n'avait n'était neille Niceron Note fournie OEuvres ouvrages parler parterre Pelisson pension père peut-être pièce Pierre Corneille poëme dramatique poésie poète pouvait premier publié Pulchérie Quatrième Dissertation Racine représentation reste Richelieu ridicule rien Rodogune Rotrou Rouen scène Scudéry sentimens sentiment Sertorius seul sieur Claveret sonnet Sophonisbe sorte succès suiv sujet teur Thomas Corneille Tite et Bérénice tragédie trouve Victorin Fabre Voltaire
Popular passages
Page 75 - Qu'il fasse mieux, ce jeune jouvencel, A qui Le Cid donne tant de martel, Que d'entasser injure sur injure, Rimer de rage une lourde imposture ", Et se cacher ainsi qu'un criminel.
Page 72 - Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue, J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue, Et mon ambition, pour faire plus de bruit...
Page 38 - ... des événements que je décris. Savoir les règles, et entendre le secret de les apprivoiser adroitement avec notre théâtre, ce sont deux sciences bien différentes...
Page 172 - Ce n'étaient que de bonnes mères, Des femmes à leurs maris chères, Qui les aimaient jusqu'au trépas ; Deux tendres sœurs qui, sans débats, Veillaient au bonheur des deux frères, Filant beaucoup, n'écrivant pas. Les deux maisons n'en faisaient qu'une, Les clefs, la bourse était commune, Les femmes n'étaient jamais deux. Tous les vœux étaient unanimes ; Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient leurs rimes, Le même vin coulait pour eux.
Page 62 - De quoi se délasser d'un si pesant fardeau. Même notre grand roi , ce foudre de la guerre , Dont le nom se fait craindre aux deux bouts de la terre, Le front ceint de lauriers , daigne bien quelquefois Prêter l'œil et l'oreille au Théâtre francois : C'est là que le Parnasse étale ses merveilles...
Page 264 - Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fleuri le plus grand de ses poètes. On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu'on dira qu'il a estimé, qu'il...
Page 363 - En matière d'amour je suis fort inégal ; J'en écris assez bien, et le fais assez mal; J'ai la plume féconde, et la bouche stérile, Bon galant au théâtre, et fort mauvais en ville; Et l'on peut rarement m'écouter sans ennui, Que quand je me produis par la bouche d'autrui.
Page 12 - Cette pièce fut mon coup d'essai, et elle n'a garde d'être dans les règles, puisque je ne savais pas alors qu'il y en eût. Je n'avais pour guide qu'un peu de sens commun, avec les exemples de feu Hardy...
Page 316 - J'envie , en écrivant , le sort de Pelletier ' . Bienheureux Scudéri 3, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits , il est vrai , sans art et languissants , Semblent être formés en dépit du bon sens ; Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre , et des sots pour les lire...
Page 72 - J'arrache quelquefois leurs applaudissemens ; Là , content du succès que le mérite donne , Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée , Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée, Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.