Histoire de la vie et des ouvrages de P. CorneilleMesnier, 1829 - 418 pages |
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... Molière , cela ne veut pas dire sans doute qu'on ait le génie de l'auteur du Misanthrope ou celui du Fabuliste ; mais cela prouve qu'on pourrait l'avoir néanmoins , et c'en est assez pour l'humaine faiblesse . C'est à ce sentiment peut ...
... Molière , cela ne veut pas dire sans doute qu'on ait le génie de l'auteur du Misanthrope ou celui du Fabuliste ; mais cela prouve qu'on pourrait l'avoir néanmoins , et c'en est assez pour l'humaine faiblesse . C'est à ce sentiment peut ...
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... Molière . Nous avons la confiance d'espérer que l'ouvrage que nous publions aujourd'hui ne trouvera pas les lecteurs plus sévères . Si Cor- neille a mené une vie plus intérieure , elle est , par cela même , beaucoup moins connue , et ...
... Molière . Nous avons la confiance d'espérer que l'ouvrage que nous publions aujourd'hui ne trouvera pas les lecteurs plus sévères . Si Cor- neille a mené une vie plus intérieure , elle est , par cela même , beaucoup moins connue , et ...
Page 17
... Molière voulut se mo- quer du mauvais goût du public , et chercha à l'en corriger , il fit débiter à Oronte un sonnet plein des traits brillantés de la poésie d'alors , et après que Philinte et le parterre y eurent applaudi avec ...
... Molière voulut se mo- quer du mauvais goût du public , et chercha à l'en corriger , il fit débiter à Oronte un sonnet plein des traits brillantés de la poésie d'alors , et après que Philinte et le parterre y eurent applaudi avec ...
Page 27
... Molière , qui avait vu la province et Paris applaudir pendant six ans et plus son Étourdi et son Dépit amoureux , n'avait rien fait impri- mer encore en 1660 , lorsqu'une circonstance fortuite le contraignit à publier ses Précieuses ...
... Molière , qui avait vu la province et Paris applaudir pendant six ans et plus son Étourdi et son Dépit amoureux , n'avait rien fait impri- mer encore en 1660 , lorsqu'une circonstance fortuite le contraignit à publier ses Précieuses ...
Page 28
... Molière et quelques autres de ses amis ; rien n'est plus contraire au bon sens . Quoi ! le parterre entendra ce qu'un acteur n'entend pas , quoiqu'il soit à côté de celui qui parle ! » Boileau , voyant qu'il s'échauffait et qu'il était ...
... Molière et quelques autres de ses amis ; rien n'est plus contraire au bon sens . Quoi ! le parterre entendra ce qu'un acteur n'entend pas , quoiqu'il soit à côté de celui qui parle ! » Boileau , voyant qu'il s'échauffait et qu'il était ...
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Common terms and phrases
adressé Anecdotes dramatiques assez auteur avaient avons beau Benserade Bérénice Boileau Boisrobert cardinal Chapelain chose Cinna Colletet comédie comédiens d'Aubignac dédicatoire dire Don Sanche doute édit éloges enfans épître eût faisait fille Fontenelle frères Parfait génie gloire grace Histoire de l'Académie Histoire du Théâtre homme imprimer j'ai jour jugement l'abbé Brigalier l'Académie Française l'auteur l'Hôtel de Bourgogne laisser Lettre livres long-temps Louis Racine Louis XIV M. P. A. Corneille madame madame de Sévigné mademoiselle Mairet Marie Médée Mélite Mémoires ment Molière Mondory mort n'avait n'était neille Niceron Note fournie OEuvres ouvrages parler parterre Pelisson pension père peut-être pièce Pierre Corneille poëme dramatique poésie poète pouvait premier publié Pulchérie Quatrième Dissertation Racine représentation reste Richelieu ridicule rien Rodogune Rotrou Rouen scène Scudéry sentimens sentiment Sertorius seul sieur Claveret sonnet Sophonisbe sorte succès suiv sujet teur Thomas Corneille Tite et Bérénice tragédie trouve Victorin Fabre Voltaire
Popular passages
Page 75 - Qu'il fasse mieux, ce jeune jouvencel, A qui Le Cid donne tant de martel, Que d'entasser injure sur injure, Rimer de rage une lourde imposture ", Et se cacher ainsi qu'un criminel.
Page 72 - Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue, J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue, Et mon ambition, pour faire plus de bruit...
Page 38 - ... des événements que je décris. Savoir les règles, et entendre le secret de les apprivoiser adroitement avec notre théâtre, ce sont deux sciences bien différentes...
Page 172 - Ce n'étaient que de bonnes mères, Des femmes à leurs maris chères, Qui les aimaient jusqu'au trépas ; Deux tendres sœurs qui, sans débats, Veillaient au bonheur des deux frères, Filant beaucoup, n'écrivant pas. Les deux maisons n'en faisaient qu'une, Les clefs, la bourse était commune, Les femmes n'étaient jamais deux. Tous les vœux étaient unanimes ; Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient leurs rimes, Le même vin coulait pour eux.
Page 62 - De quoi se délasser d'un si pesant fardeau. Même notre grand roi , ce foudre de la guerre , Dont le nom se fait craindre aux deux bouts de la terre, Le front ceint de lauriers , daigne bien quelquefois Prêter l'œil et l'oreille au Théâtre francois : C'est là que le Parnasse étale ses merveilles...
Page 264 - Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de ses rois a fleuri le plus grand de ses poètes. On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu'on dira qu'il a estimé, qu'il...
Page 363 - En matière d'amour je suis fort inégal ; J'en écris assez bien, et le fais assez mal; J'ai la plume féconde, et la bouche stérile, Bon galant au théâtre, et fort mauvais en ville; Et l'on peut rarement m'écouter sans ennui, Que quand je me produis par la bouche d'autrui.
Page 12 - Cette pièce fut mon coup d'essai, et elle n'a garde d'être dans les règles, puisque je ne savais pas alors qu'il y en eût. Je n'avais pour guide qu'un peu de sens commun, avec les exemples de feu Hardy...
Page 316 - J'envie , en écrivant , le sort de Pelletier ' . Bienheureux Scudéri 3, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume ! Tes écrits , il est vrai , sans art et languissants , Semblent être formés en dépit du bon sens ; Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre , et des sots pour les lire...
Page 72 - J'arrache quelquefois leurs applaudissemens ; Là , content du succès que le mérite donne , Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée , Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée, Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.