Fables de Fontaine avec les notes de Champfort, Volume 2Delance, 1796 |
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... force moutons . Que m'avaient - ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger . moi ; Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que Car on doit souhaiter ...
... force moutons . Que m'avaient - ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger . moi ; Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que Car on doit souhaiter ...
Page 31
... force bons ducats , Et gagner , malgré soi , plus que deux avocats . Le meuble et l'équipage aidaient fort à la chose : Quatre siéges boiteux , un manche de balai , Tout sentait son sabbat et sa métamorphose . Quand cette femme aurait ...
... force bons ducats , Et gagner , malgré soi , plus que deux avocats . Le meuble et l'équipage aidaient fort à la chose : Quatre siéges boiteux , un manche de balai , Tout sentait son sabbat et sa métamorphose . Quand cette femme aurait ...
Page 62
... Clidamant . L'autre pensa mourir de dépit et de honte . Il est force gens comme lui , Qui prétendent n'agir que pour leur propre compte , Et qui font le marché d'autrui . F FABLE XIV . Les Obsèques de la Lionne . 62 LA FONTAINE ,
... Clidamant . L'autre pensa mourir de dépit et de honte . Il est force gens comme lui , Qui prétendent n'agir que pour leur propre compte , Et qui font le marché d'autrui . F FABLE XIV . Les Obsèques de la Lionne . 62 LA FONTAINE ,
Page 89
... force du coup pourtant il s'abattit . C'était assez de biens ; mais quoi ? rien ne remplit Les vastes appétits d'un faiseur de conquêtes . Dans le temps que le porc revient à soi , l'archer Voit le long du sillon une perdrix marcher ...
... force du coup pourtant il s'abattit . C'était assez de biens ; mais quoi ? rien ne remplit Les vastes appétits d'un faiseur de conquêtes . Dans le temps que le porc revient à soi , l'archer Voit le long du sillon une perdrix marcher ...
Page 91
... Force sots , force flatteurs . Je pourrais y joindre encore Des légions de menteurs . Tout homme ment , dit le sage . S'il n'y mettait seulement Que les gens du bas étage LIVRE NEUVIÈME .
... Force sots , force flatteurs . Je pourrais y joindre encore Des légions de menteurs . Tout homme ment , dit le sage . S'il n'y mettait seulement Que les gens du bas étage LIVRE NEUVIÈME .
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Common terms and phrases
amans âme amour animaux Apollon Apologue assez asyle aussi-tôt Baucis beau belette belle Belphegor berger C'était cent Cérès charme chasseur chat chèvres chien chose ciel Cloris cœur conseil de prudence conte cormoran crut déesse déja dieu dieux dire discours dit-il donner doux duc de Bourgogne enfans enfin époux Esope esprit FABLE VII FABLE X FABLE XI femme fille Fontaine Fortune gens goût grace heureux homme hôtes hymen J'ai J'en jeune jour Jupiter l'amour l'autre l'esprit l'homme l'huître l'oiseau l'un l'univers laisse lion logis loix loup madame maint maître manger mieux morale mort mouche moutons n'en par-tout parle passer pauvre peine penser peuple Pilpay plaire plaisir pleurs poëte prince qu'un raison renard rien s'en sage sais sait sentimens sentiment seul singe sœurs soins songe sort souris Styx sujet tanches Télamon Thisbé Tircis tortue traits trésor trouve Ulysse vient vint voilà voleurs yeux
Popular passages
Page 4 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non : vous leur fîtes, seigneur. En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 35 - PENDANT qu'un philosophe assure Que toujours par leurs sens les hommes sont dupés , Un autre philosophe jure Qu'ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison , et la philosophie Dit vrai quand elle dit que les sens tromperont Tant que sur leur rapport les hommes jugeront.
Page 96 - Le lacs était usé ; si bien que de son aile, De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle Et les morceaux du lacs qui l'avait attrapé, Semblait un forçat échappé.
Page 19 - Perrette , sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet , Prétendait arriver sans encombre ' à la ville. Légère et court vêtue , elle allait à grands pas , Ayant mis ce jour-là , pour être plus agile , Cotillon simple et souliers plats.
Page 99 - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Page 95 - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite: Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai: J'étais là ; telle chose m'avint: Vous y croirez être vous-même.
Page 183 - Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées . Quittez le long espoir et les vastes pensées ; Tout cela ne convient qu'à nous. Il ne convient pas à vous-mêmes, Repartit le -vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier ? Eit-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
Page 94 - Voulez-vous quitter votre frère? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 135 - L'arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de refuge Contre le chaud, la pluie et la fureur des vents : Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs. L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire : II courbait sous les fruits. Cependant, pour salaire, Un rustre l'abattait : c'était là son loyer, Quoique, pendant tout l'an, libéral...
Page 135 - L'ombre, l'été ; l'hiver, les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée? De son tempérament, il eût encor vécu. L'homme, trouvant mauvais que l'on l'eût convaincu, Voulut à toute force avoir cause gagnée. ' Je suis bien bon, dit-il, d'écouter ces gens-là!