Fables de Fontaine avec les notes de Champfort, Volume 2Delance, 1796 |
From inside the book
Results 1-5 of 40
Page 2
... doux , Voudrait s'étendre davantage : Mais il faut réserver à d'autres cet emploi , Et d'un plus grand maître que moi Votre louange est le partage . Olympe , c'est assez qu'à mon dernier ouvrage Votre nom serve un jour de rempart et d ...
... doux , Voudrait s'étendre davantage : Mais il faut réserver à d'autres cet emploi , Et d'un plus grand maître que moi Votre louange est le partage . Olympe , c'est assez qu'à mon dernier ouvrage Votre nom serve un jour de rempart et d ...
Page 20
... doux . Une flatteuse erreur emporte alors nos ames ; Tout le bien du monde est à nous , Tous les honneurs , toutes les femmes . Quand je suis seul , je fais au plus brave un défi :, Je m'écarte , je vais détrôner le Sophi : On m'élit ...
... doux . Une flatteuse erreur emporte alors nos ames ; Tout le bien du monde est à nous , Tous les honneurs , toutes les femmes . Quand je suis seul , je fais au plus brave un défi :, Je m'écarte , je vais détrôner le Sophi : On m'élit ...
Page 54
... doux zéphir réjouie , Humait l'air , respirait , était épanouie , Blanche , grasse , et d'un goût , à la voir , nompareil . D'aussi loin que le rat voit cette huître qui bâille : Qu'apperçois - je ? dit - il ; c'est quelque victuaille ...
... doux zéphir réjouie , Humait l'air , respirait , était épanouie , Blanche , grasse , et d'un goût , à la voir , nompareil . D'aussi loin que le rat voit cette huître qui bâille : Qu'apperçois - je ? dit - il ; c'est quelque victuaille ...
Page 55
... aussi de sa part . Il aimait les jardins , était prêtre de Flore , Il l'était de Pomone encore . Ces deux emplois sont beaux : mais je voudrais parmi Quelque doux et discret ami . Les jardins parlent peu Div FABLES , LIV . VIII . 55.
... aussi de sa part . Il aimait les jardins , était prêtre de Flore , Il l'était de Pomone encore . Ces deux emplois sont beaux : mais je voudrais parmi Quelque doux et discret ami . Les jardins parlent peu Div FABLES , LIV . VIII . 55.
Page 56
Jean de La Fontaine. Quelque doux et discret ami . Les jardins parlent peu , si ce n'est dans mon livre : De façon que , lassé de vivre Avec des gens muets , notre homme un beau matin , Va chercher compagnie , et se met en campagne . L ...
Jean de La Fontaine. Quelque doux et discret ami . Les jardins parlent peu , si ce n'est dans mon livre : De façon que , lassé de vivre Avec des gens muets , notre homme un beau matin , Va chercher compagnie , et se met en campagne . L ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
amans âme amour animaux Apollon Apologue assez asyle aussi-tôt Baucis beau belette belle Belphegor berger C'était cent Cérès charme chasseur chat chèvres chien chose ciel Cloris cœur conseil de prudence conte cormoran crut déesse déja dieu dieux dire discours dit-il donner doux duc de Bourgogne enfans enfin époux Esope esprit FABLE VII FABLE X FABLE XI femme fille Fontaine Fortune gens goût grace heureux homme hôtes hymen J'ai J'en jeune jour Jupiter l'amour l'autre l'esprit l'homme l'huître l'oiseau l'un l'univers laisse lion logis loix loup madame maint maître manger mieux morale mort mouche moutons n'en par-tout parle passer pauvre peine penser peuple Pilpay plaire plaisir pleurs poëte prince qu'un raison renard rien s'en sage sais sait sentimens sentiment seul singe sœurs soins songe sort souris Styx sujet tanches Télamon Thisbé Tircis tortue traits trésor trouve Ulysse vient vint voilà voleurs yeux
Popular passages
Page 4 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non : vous leur fîtes, seigneur. En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 35 - PENDANT qu'un philosophe assure Que toujours par leurs sens les hommes sont dupés , Un autre philosophe jure Qu'ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison , et la philosophie Dit vrai quand elle dit que les sens tromperont Tant que sur leur rapport les hommes jugeront.
Page 96 - Le lacs était usé ; si bien que de son aile, De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle Et les morceaux du lacs qui l'avait attrapé, Semblait un forçat échappé.
Page 19 - Perrette , sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet , Prétendait arriver sans encombre ' à la ville. Légère et court vêtue , elle allait à grands pas , Ayant mis ce jour-là , pour être plus agile , Cotillon simple et souliers plats.
Page 99 - Le Gland et la Citrouille. Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Page 95 - L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite: Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai: J'étais là ; telle chose m'avint: Vous y croirez être vous-même.
Page 183 - Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées . Quittez le long espoir et les vastes pensées ; Tout cela ne convient qu'à nous. Il ne convient pas à vous-mêmes, Repartit le -vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier ? Eit-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
Page 94 - Voulez-vous quitter votre frère? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 135 - L'arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de refuge Contre le chaud, la pluie et la fureur des vents : Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs. L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire : II courbait sous les fruits. Cependant, pour salaire, Un rustre l'abattait : c'était là son loyer, Quoique, pendant tout l'an, libéral...
Page 135 - L'ombre, l'été ; l'hiver, les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée? De son tempérament, il eût encor vécu. L'homme, trouvant mauvais que l'on l'eût convaincu, Voulut à toute force avoir cause gagnée. ' Je suis bien bon, dit-il, d'écouter ces gens-là!