Cincinnatus: étude contemporaineA. Lemerre, 1881 - 269 pages |
Other editions - View all
Cincinnatus: Étude Contemporaine (Classic Reprint) Théodore-Auguste de Bénazé No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
1er avril Aryens barbarie beau besoins bien-être bonheur Buchner chap choses Cincinnatus citoyens civilisation Comte conscience Danton déclare démo démocratie développement Dictionnaire philosophique Diderot Dieu dire doctrine économique Edmond Scherer Erasme esprit Est-ce génie goût gouvernement Herbert Spencer heureux hommes idées intel intellectuel jour journal l'antiquité l'école scientifique l'économie politique l'égoïsme l'esprit l'état l'homme l'humanité l'industrie l'instruction l'intelligence laisse Lanfrey langues sémitiques lettre liberté Ligue de l'enseignement littérature Littré loin lutte pour l'existence MARQUIS ment Michelet moderne mœurs monde Moniteur Montesquieu morale nation nature humaine parle passé PAUL pensée peuple philosophie positive Pierre Charron politique et littéraire positivisme pratiques principe progrès matériel public qu'un question race raison républicain République respect reste Révolution révolutionnaire Revue politique rien Rousseau s'il savant science sens sentiment sera seule simple sincère socialisme société sorte tendances teur théâtre tion tisme trouve utilitaire vérité vertu voilà Voltaire voyez vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 190 - N'est-il pas vrai que celui qui l'a fait est bien fat ? — Sire, il n'ya pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi, je suis ravi que vous m'en ayez parlé si bonnement ; c'est moi qui l'ai fait. — Ah ! Sire, quelle trahison ! Que Votre Majesté me le rende ; je l'ai lu brusquement. — Non, Monsieur le maréchal ; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels.
Page 191 - Ah ! Sire, quelle trahison ! Que Votre Majesté me le rende ; je l'ai lu brusquement. - Non, Monsieur le maréchal : les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que voilà la plus cruelle petite chose que l'on puisse faire à un vieux courtisan. Pour moi, qui aime toujours à faire des réflexions, je voudrais que le Roi en fît là-dessus, et qu'il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité.
Page 156 - D'un astre impérieux doit suivre les caprices, Et Delphes, malgré nous, conduit nos actions Au plus bizarre effet de ses prédictions? L'âme est donc tout esclave: une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l'entraîne; Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n'a rien à choisir, Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime.
Page 89 - On écoutait tous ces faits admirables Dans son château, près d'un large foyer. Le père et l'oncle, et la mère et la fille, Et les voisins, et toute la famille, Ouvraient l'oreille à monsieur l'aumônier. Qui leur faisait des contes de sorcier. On a banni les démons et les fées; Sous la raison les grâces étouffées Livrent nos cœurs à l'insipidité ; Le raisonner tristement s'accrédite ; On court, hélas! après la vérité : Ah! croyez-moi, l'erreur a son mérite.
Page 41 - Dans de grandes huttes qu'on appelle maisons, on voit des animaux qu'on appelle hommes, qui vivent le plus cordialement du monde pêle-mêle avec d'autres animaux domestiques. Une certaine pierre dure., noire et gluante, composée, à ce qu'on dit, d'une espèce de seigle, est la nourriture des maîtres de la maison.
Page 168 - ... qui font sourire de pitié; on veut jouir; après soi le déluge. On disserte, on examine, on sent peu, on raisonne beaucoup, on mesure tout au niveau scrupuleux de la logique, de la méthode et même de la vérité ; et que voulezvous que des arts, qui ont tous pour base l'exagération et le mensonge, deviennent parmi des hommes sans cesse occupés de réalités et ennemis par état des fantômes de l'imagination, que leur souffle fait disparaître ? C'est une belle chose que la science économique;...
Page 177 - Sur deux rayons de fer un chemin magnifique De Paris à Pékin ceindra ma république. Là, cent peuples divers, confondant leur jargon, Feront une Babel d'un colossal wagon. Là, de sa roue en feu le coche humanitaire. Usera jusqu'aux os les muscles de la terre. Du haut de ce vaisseau les hommes stupéfaits Ifil Ne verront qu'une mer de choux et de navets.
Page 199 - Quand on lit l'histoire ancienne, on se croit transporté dans un autre univers et parmi d'autres êtres. Qu'ont de commun les Français, les Anglais, les Russes, avec les Romains et les Grecs ? Rien presque que la figure.
Page 202 - D'ailleurs, que de choses difficiles à réunir "ne suppose pas ce gouvernement ! Premièrement un état très petit, où le peuple soit facile à rassembler, et où chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres...
Page 190 - M. le maréchal, lisez , je vous prie , ce petit madrigal , et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent : parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons.