La littérature française au dix-septième siècle |
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... fort pieux , très - exact dans ses dévotions , et qui , en vieillissant , sera de plus en plus la proie de son confesseur . Fort ignorant de toutes les choses qu'on ap- prend dans les livres , il ne sait même pas de quoi il est question ...
... fort pieux , très - exact dans ses dévotions , et qui , en vieillissant , sera de plus en plus la proie de son confesseur . Fort ignorant de toutes les choses qu'on ap- prend dans les livres , il ne sait même pas de quoi il est question ...
Page 10
... la veuve de Scarron . Plus jeune , il aimait fort les bouffons italiens , le fameux Scaramouche surtout , qu'il payait plus cher que Molière . bre de Louis XIV l'habite et le remplit à jamais 10 LE SIÈCLE DE LOUIS XIV.
... la veuve de Scarron . Plus jeune , il aimait fort les bouffons italiens , le fameux Scaramouche surtout , qu'il payait plus cher que Molière . bre de Louis XIV l'habite et le remplit à jamais 10 LE SIÈCLE DE LOUIS XIV.
Page 19
... fort généreux pour Ronsard , Desportes , Amyot et bien d'autres : c'était entre le roi et les courtisans du plus haut rang une riva- lité de munificence . Henri IV fut moins libéral , mais la noblesse française n'abdiqua pas le rôle de ...
... fort généreux pour Ronsard , Desportes , Amyot et bien d'autres : c'était entre le roi et les courtisans du plus haut rang une riva- lité de munificence . Henri IV fut moins libéral , mais la noblesse française n'abdiqua pas le rôle de ...
Page 23
... fort cher ses bienfaits . Dès le xvi siècle , il y eut des réunions libres de gens de lettres , de poètes surtout , que la sympathie et la défé- rence groupaient autour d'un chef . L'érudit Daurat d'a- bord , puis Ronsard , son plus ...
... fort cher ses bienfaits . Dès le xvi siècle , il y eut des réunions libres de gens de lettres , de poètes surtout , que la sympathie et la défé- rence groupaient autour d'un chef . L'érudit Daurat d'a- bord , puis Ronsard , son plus ...
Page 24
... appelés . C'était un 1. Voir sur Malherbe et sur l'hôtel de Rambouillet les leçons du vo- lume précédent : La Littérature française des origines au XVIIe siècle . petit cénacle de personnages fort inoffensifs et qui ne son- 24 L'ACADEMIE.
... appelés . C'était un 1. Voir sur Malherbe et sur l'hôtel de Rambouillet les leçons du vo- lume précédent : La Littérature française des origines au XVIIe siècle . petit cénacle de personnages fort inoffensifs et qui ne son- 24 L'ACADEMIE.
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La Litterature Francaise Au Dix-Septieme Siecle (Classic Reprint) Paul Albert No preview available - 2017 |
La Littérature Française Au Dix-Septième Siècle (Classic Reprint) Paul Albert No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 229 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet : Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisir je mêle, un peu de gloire.
Page 60 - Mais aussitôt après je pris garde que , pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et , remarquant que cette vérité : Je pense , donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 63 - C'est aussi une chose fort remarquable que, bien qu'il y ait plusieurs animaux qui témoignent plus d'industrie que nous en quelques-unes de leurs actions, on voit toutefois que les mêmes n'en témoignent point du tout en beaucoup d'autres : de façon que ce qu'ils font mieux que nous ne prouve pas qu'ils ont de l'esprit, car à ce compte ils en auraient plus qu'aucun de nous et feraient mieux en toute autre chose ; mais plutôt qu'ils n'en ont point, et que c'est la nature qui agit en eux selon...
Page 326 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 253 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 334 - Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De l'aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l'innocence et la paix. Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres ; Que dis-je?
Page 392 - Les enfants des Dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature, et en sont comme l'exception. Ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits, et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 171 - Ce Port-Royal est une Thébaïde; c'est un paradis ; c'est un désert où toute la dévotion du christianisme s'est rangée; c'est une sainteté répandue dans tout le pays à une lieue à la ronde ; il ya cinq ou six solitaires qu'on ne connaît point , qui vivent comme les pénitents de Saint-JeauClimaque ; les religieuses sont des anges sur terre.
Page 336 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 253 - Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites. Mais ce n'est pas assez dans les autres, il y faut plaisanter; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.