La littérature française au dix-septième siècle |
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... Chose prodi- gieuse ! Son influence agit avant sa naissance et après sa mort . Dans son catalogue des écrivains de ce fameux siècle , Voltaire place sans hésiter Descartes , Balzac , Vau- gelas , nés au XVIe siècle et morts avant la ...
... Chose prodi- gieuse ! Son influence agit avant sa naissance et après sa mort . Dans son catalogue des écrivains de ce fameux siècle , Voltaire place sans hésiter Descartes , Balzac , Vau- gelas , nés au XVIe siècle et morts avant la ...
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... chose pour eux . Il ne se mon- tre guère que revêtu de majesté , dans toute la splendeur de sa gloire . Convaincu le premier de la sublimité de son rôle , de sa mission divine , il veut qu'autour de lui tout conspire à relever l'éclat ...
... chose pour eux . Il ne se mon- tre guère que revêtu de majesté , dans toute la splendeur de sa gloire . Convaincu le premier de la sublimité de son rôle , de sa mission divine , il veut qu'autour de lui tout conspire à relever l'éclat ...
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... chose qu'une décoration de la magnificence royale , que ses vices et son incapacité furent l'œuvre d'un maître jaloux et fastueux . On lui vendit trop cher des priviléges funestes et corrupteurs , qu'elle eut la gloire de sacrifier plus ...
... chose qu'une décoration de la magnificence royale , que ses vices et son incapacité furent l'œuvre d'un maître jaloux et fastueux . On lui vendit trop cher des priviléges funestes et corrupteurs , qu'elle eut la gloire de sacrifier plus ...
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... chose , prêcher devant le roi . Où est l'éloquence libre , familière , sincère des vrais pasteurs , de ceux qui avaient plus de souci du salut de leur troupeau , que de leur vaine gloire et de leur fortune ? C'est le clergé qui élabore ...
... chose , prêcher devant le roi . Où est l'éloquence libre , familière , sincère des vrais pasteurs , de ceux qui avaient plus de souci du salut de leur troupeau , que de leur vaine gloire et de leur fortune ? C'est le clergé qui élabore ...
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... chose ) , fut rédigé par l'abbé d'Olivet , le plus académicien de tous les membres de l'Académie . La querelle du Cid , l'expulsion de Furetière , voilà les faits les plus mémorables de l'histoire de l'Académie au XVIIe siècle . On peut ...
... chose ) , fut rédigé par l'abbé d'Olivet , le plus académicien de tous les membres de l'Académie . La querelle du Cid , l'expulsion de Furetière , voilà les faits les plus mémorables de l'histoire de l'Académie au XVIIe siècle . On peut ...
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La Litterature Francaise Au Dix-Septieme Siecle (Classic Reprint) Paul Albert No preview available - 2017 |
La Littérature Française Au Dix-Septième Siècle (Classic Reprint) Paul Albert No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 229 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet : Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisir je mêle, un peu de gloire.
Page 60 - Mais aussitôt après je pris garde que , pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et , remarquant que cette vérité : Je pense , donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 63 - C'est aussi une chose fort remarquable que, bien qu'il y ait plusieurs animaux qui témoignent plus d'industrie que nous en quelques-unes de leurs actions, on voit toutefois que les mêmes n'en témoignent point du tout en beaucoup d'autres : de façon que ce qu'ils font mieux que nous ne prouve pas qu'ils ont de l'esprit, car à ce compte ils en auraient plus qu'aucun de nous et feraient mieux en toute autre chose ; mais plutôt qu'ils n'en ont point, et que c'est la nature qui agit en eux selon...
Page 326 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 253 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 334 - Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De l'aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l'innocence et la paix. Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres ; Que dis-je?
Page 392 - Les enfants des Dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature, et en sont comme l'exception. Ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits, et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 171 - Ce Port-Royal est une Thébaïde; c'est un paradis ; c'est un désert où toute la dévotion du christianisme s'est rangée; c'est une sainteté répandue dans tout le pays à une lieue à la ronde ; il ya cinq ou six solitaires qu'on ne connaît point , qui vivent comme les pénitents de Saint-JeauClimaque ; les religieuses sont des anges sur terre.
Page 336 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 253 - Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot dans les pièces sérieuses, il suffit, pour n'être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens, et bien écrites. Mais ce n'est pas assez dans les autres, il y faut plaisanter; et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.