Vie de Blaise Pascal, par Mme. Périer (Gilberto Pascal) Lettres à un provincial. PenséesHachette et cin, 1864 |
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... il ne croit pas à la science : « elle doit - être , dit - il , l'essai mais non l'emploi de nos forces ; » il ne croit pas surtout à la méthode mathématique ; le fond de sa pensée c'est qu'elle AVERTISSEMENT . Article.
... il ne croit pas à la science : « elle doit - être , dit - il , l'essai mais non l'emploi de nos forces ; » il ne croit pas surtout à la méthode mathématique ; le fond de sa pensée c'est qu'elle AVERTISSEMENT . Article.
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... doit après le repas s'il l'avoit trouvé bon , il disoit simplement : « Il falloit m'en avertir devant , car je vous avoue que je n'y ai point pris garde . » Et lorsqu'il arrivoit que quelqu'un admiroit la bonté de quelque viande en sa ...
... doit après le repas s'il l'avoit trouvé bon , il disoit simplement : « Il falloit m'en avertir devant , car je vous avoue que je n'y ai point pris garde . » Et lorsqu'il arrivoit que quelqu'un admiroit la bonté de quelque viande en sa ...
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... doit que par une espèce de sacrilege ; puisque c'est non - seulement une image de la puissance de Dieu , mais une participation de cette même puissance , à laquelle on ne pouvoit s'opposer sans résister visiblement à l'ordre de Dieu ...
... doit que par une espèce de sacrilege ; puisque c'est non - seulement une image de la puissance de Dieu , mais une participation de cette même puissance , à laquelle on ne pouvoit s'opposer sans résister visiblement à l'ordre de Dieu ...
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... doit les juger , et à qui je les ai toutes consacrées . Voilà quels sont mes sentimens ; et je bénis tous les jours de ma vie mon Rédempteur qui les amis en moi , et qui , d'un homme plein de foiblesse , de misère , de concupiscence , d ...
... doit les juger , et à qui je les ai toutes consacrées . Voilà quels sont mes sentimens ; et je bénis tous les jours de ma vie mon Rédempteur qui les amis en moi , et qui , d'un homme plein de foiblesse , de misère , de concupiscence , d ...
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... doit même de guérir ; et quand on lui en demandoit la raison , il disoit : « C'est que je connois les dangers de la santé et les avantages de la ma- ladie . Il disoit encore au plus fort de ses douleurs , quand on s'affli- geoit de les ...
... doit même de guérir ; et quand on lui en demandoit la raison , il disoit : « C'est que je connois les dangers de la santé et les avantages de la ma- ladie . Il disoit encore au plus fort de ses douleurs , quand on s'affli- geoit de les ...
Common terms and phrases
Arnauld assez auroit auteurs avez avoient avoit Bauny Bossut calomnie Calvin casuistes catholiques censure chap charité choses chrétiens cœur concile concupiscence condamné connoissance connoître conscience contraire croire dessein Dieu dire dis-je discours disent disoit dit-il docteurs doctrine donner écrit enfans ennemis Escobar esprit êtes étoient étoit eût falloit fût gens gentils gloire hérésie hérétiques hommes infinité Innocent X Isaïe j'ai jamais jansénistes Jansénius jésuites Jésus Jésus-Christ juger juifs juste justice l'autre l'Écriture l'Église l'esprit l'homme Lessius lettre livre Mahomet maximes ment Messie miracles misère Moïse Molina monde mort n'avoit n'en n'étoit nature néanmoins non-seulement obligé opinion pape parle paroît paroles Pascal péché péché mortel pensée permis de tuer personne peuple Port-Royal pouvoir principes probable prophéties propositions qu'un raison religion révérend père rien s'il saint Augustin Seigneur sens sentimens sera seroient seroit seul simonie Sorbonne sorte sujet superflu thomistes tion trouve tuer Vasquez vérité Voilà vous-mêmes vrai
Popular passages
Page 334 - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair.
Page 247 - Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 335 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaît tout cela, et soi; et les corps, rien. « Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité. Cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Page 254 - Cette superbe puissance, ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer combien elle peut en toutes choses, a établi dans l'homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres; elle fait croire, douter, nier la raison*; elle suspend les sens, elle les fait sentir; elle a ses fous et ses sages...
Page 278 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 293 - Cet écoulement ne nous paraît pas seulement impossible, il nous semble même très injuste; car qu'y at-il de plus contraire aux règles de notre misérable justice que de damner éternellement un enfant incapable de volonté, pour un péché où il paraît avoir si peu de part, qu'il est commis six mille ans avant qu'il fût en être...
Page 296 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 246 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est ; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, J'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.
Page 372 - Nous naissons pourtant avec elle : nous naissons donc injustes, car tout tend à soi. Cela est contre tout ordre : il faut tendre au général ; et la pente vers soi est le commencement de tout désordre, en guerre, en police, en économie, dans le corps particulier de l'homme.
Page 369 - II est injuste qu'on s'attache à moi, quoiqu'on le fasse avec plaisir et volontairement. Je tromperais ceux à qui j'en ferais naître le désir, car je ne suis la fin de personne et n'ai pas de quoi les satisfaire. Ne suis-je pas prêt à mourir ? Et ainsi l'objet de leur attachement mourra. Donc...