Vie de Blaise Pascal, par Mme. Périer (Gilberto Pascal) Lettres à un provincial. PenséesHachette et cin, 1864 |
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... état où est resté l'ouvrage de Pascal , dérangent les habitudes reçues , introduisent des divisions nouvelles dans un écrit déjà trop morcelė , et ont surtout le tort de faire penser au travail de l'éditeur et à l'éditeur lui - même . M ...
... état où est resté l'ouvrage de Pascal , dérangent les habitudes reçues , introduisent des divisions nouvelles dans un écrit déjà trop morcelė , et ont surtout le tort de faire penser au travail de l'éditeur et à l'éditeur lui - même . M ...
Page 8
... état , elle eut de la peine de voir que celui à qui elle étoit redevable , après Dieu , des grâces dont elle jouissoit , ne fût pas dans la possession de ces grâces ; et comme mon frère la voyoit souvent , elle lui en parloit souvent ...
... état , elle eut de la peine de voir que celui à qui elle étoit redevable , après Dieu , des grâces dont elle jouissoit , ne fût pas dans la possession de ces grâces ; et comme mon frère la voyoit souvent , elle lui en parloit souvent ...
Page 15
... état de pouvoir servir une maîtresse . Le lendemain il lui envoya une femme qui travailla si bien avec ce bon prêtre , qu'après l'avoir fait ha- biller , ils la mirent dans une bonne condition . Et cet ecclésiastique ayant demandé à ...
... état de pouvoir servir une maîtresse . Le lendemain il lui envoya une femme qui travailla si bien avec ce bon prêtre , qu'après l'avoir fait ha- biller , ils la mirent dans une bonne condition . Et cet ecclésiastique ayant demandé à ...
Page 17
... État établi en république comme Venise , c'étoit un grand mal de . contribuer à y mettre un roi , et opprimer la liberté des peuples à qui Dieu l'a donnée ; mais que , dans un Etat où la puissance royale est éta- blie , on ne pouvoit ...
... État établi en république comme Venise , c'étoit un grand mal de . contribuer à y mettre un roi , et opprimer la liberté des peuples à qui Dieu l'a donnée ; mais que , dans un Etat où la puissance royale est éta- blie , on ne pouvoit ...
Page 19
... état , il fit une action de charité bien remarquable . Il avoit chez lui un bon homme avec sa femme et tout son ménage , à qui il avoit donné une chambre , et à qui il four- nissoit du bois , tout cela par charitė ; car il n'en tiroit ...
... état , il fit une action de charité bien remarquable . Il avoit chez lui un bon homme avec sa femme et tout son ménage , à qui il avoit donné une chambre , et à qui il four- nissoit du bois , tout cela par charitė ; car il n'en tiroit ...
Common terms and phrases
Arnauld assez auroit auteurs avez avoient avoit Bauny Bossut calomnie Calvin casuistes catholiques censure chap charité choses chrétiens cœur concile concupiscence condamné connoissance connoître conscience contraire croire dessein Dieu dire dis-je discours disent disoit dit-il docteurs doctrine donner écrit enfans ennemis Escobar esprit êtes étoient étoit eût falloit fût gens gentils gloire hérésie hérétiques hommes infinité Innocent X Isaïe j'ai jamais jansénistes Jansénius jésuites Jésus Jésus-Christ juger juifs juste justice l'autre l'Écriture l'Église l'esprit l'homme Lessius lettre livre Mahomet maximes ment Messie miracles misère Moïse Molina monde mort n'avoit n'en n'étoit nature néanmoins non-seulement obligé opinion pape parle paroît paroles Pascal péché péché mortel pensée permis de tuer personne peuple Port-Royal pouvoir principes probable prophéties propositions qu'un raison religion révérend père rien s'il saint Augustin Seigneur sens sentimens sera seroient seroit seul simonie Sorbonne sorte sujet superflu thomistes tion trouve tuer Vasquez vérité Voilà vous-mêmes vrai
Popular passages
Page 334 - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair.
Page 247 - Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 335 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaît tout cela, et soi; et les corps, rien. « Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité. Cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Page 254 - Cette superbe puissance, ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer combien elle peut en toutes choses, a établi dans l'homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres; elle fait croire, douter, nier la raison*; elle suspend les sens, elle les fait sentir; elle a ses fous et ses sages...
Page 278 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 293 - Cet écoulement ne nous paraît pas seulement impossible, il nous semble même très injuste; car qu'y at-il de plus contraire aux règles de notre misérable justice que de damner éternellement un enfant incapable de volonté, pour un péché où il paraît avoir si peu de part, qu'il est commis six mille ans avant qu'il fût en être...
Page 296 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de l'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 246 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est ; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, J'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.
Page 372 - Nous naissons pourtant avec elle : nous naissons donc injustes, car tout tend à soi. Cela est contre tout ordre : il faut tendre au général ; et la pente vers soi est le commencement de tout désordre, en guerre, en police, en économie, dans le corps particulier de l'homme.
Page 369 - II est injuste qu'on s'attache à moi, quoiqu'on le fasse avec plaisir et volontairement. Je tromperais ceux à qui j'en ferais naître le désir, car je ne suis la fin de personne et n'ai pas de quoi les satisfaire. Ne suis-je pas prêt à mourir ? Et ainsi l'objet de leur attachement mourra. Donc...