Cours de littérature française: Tableau de la littérature au XVIIIe siécle, Volume 3Didier, 1852 - French literature |
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admirable Alfieri âme anglais antique avaient barbarie beau Beaumarchais beautés Bernardin de Saint-Pierre c'était caractère célèbre chants charme chose civilisation critique d'Alfieri d'Ossian Dante Ducis Écossais écrivains élégante éloges éloquence enthousiasme époque Eschyle esprits études Filangieri forme française gaëlique génie ginal gloire goût grecque Harpe Homère hommes idées imité ingénieux inspiration Italie italienne jeune l'âme l'antiquité l'éloquence l'esprit l'Europe l'histoire l'imagination l'imitation l'Italie langage langue lettres liberté littéraire littérature livre Louis XIV lui-même Macbeth Macpherson mêle ment Mérope Messieurs Métastase milieu moderne mœurs Montesquieu morale n'avait Naples nation nature naturel original Ossian ouvrage parle paroles passion pays pensée peuple philosophie Piémont poëmes poésie poëte poétique politique pouvoir premier presque puissance puissante qu'un quelquefois Racine réforme religieux reste Romains Rome Rousseau sais savant scène semble sentiment seulement Shakspeare singulière sociale société Sophocle style sujets talent théâtre grec Thomas tion tique tragédie tragédie grecque trouve vérité voilà Voltaire Xénophon XVIIIe siècle
Popular passages
Page 55 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 238 - Le public, amoureux des nouveautés, court après eux ; il s'en dégoûte, et il en paraît d'autres qui font de nouveaux efforts pour plaire ; ils s'éloignent de la nature encore plus que les premiers : le goût, se perd ; on est entouré de nouveautés qui sont rapidement effacées les unes par les autres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le siècle du bon goût, qui ne peut plus revenir : c'est un dépôt que quelques bons esprits conservent encore loin de la foule.
Page 308 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, • Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
Page 329 - N'avez-vous pas, seigneur, permis, malgré nos lois, Qu'il jouît de sa vue une seconde fois ? Qu'il revînt en ces lieux ? OROSMANE. Qu'il revînt, lui, ce traître ? Qu'aux yeux de ma maîtresse il osât reparaître ? Oui, je le lui rendrais, mais mourant, mais puni, Mais versant à ses yeux le sang qui m'a trahi, Déchiré devant elle ; et ma main dégouttante Confondrait dans son sang le sang de son amante... Excuse les transports de ce cœur offensé ; II est né violent, il aime, il est blessé.
Page 267 - J'aime mieux n'être pas , que de vivre avili. Mais , si de la vertu les généreuses flammes Peuvent , de mes écrits , passer dans quelques âmes ; Si je puis d'un ami soulager les douleurs ; S'il est des malheureux dont l'obscure innocence Languisse sans défense , Et dont ma faible main...
Page 213 - ... tout hors de lui, l'orateur s'élève; ses paroles jaillissent énergiques et nouvelles; son improvisation devient pure et correcte en restant véhémente , hardie , singulière ; il méprise , il menace , il insulte : une sorte d'impunité est acquise à ses paroles comme à ses actions : il refuse des duels avec insolence, et fait taire les factions du haut de la tribune.
Page 238 - ... il ya du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. Le public, amoureux des nouveautés, court après eux; il s'en dégoûte, et il en paraît d'autres qui font de nouveaux efforts pour plaire; ils s'éloignent de la nature encore plus que les premiers : le goût se perd; on...
Page 337 - Eh bien , si vous aimez la chasse , avez-vous » chassé quelquefois aux canards sauvages : c'est » une chasse difficile , une proie qu'on n'attrape » guère , et qui flaire de loin le fusil du chasseur. » Eh bien , je suis un de ces oiseaux , je me suis
Page 331 - Shakespeare ; c'est moi qui le premier montrai aux Français quelques perles que j'avais trouvées dans son énorme fumier. Je ne m'attendais pas que je servirais un jour à fouler aux pieds les couronnes de Racine et de Corneille, pour en orner le front d'un histrion barbare.
Page 400 - O mon Dieu! donnez à ces travaux d'un homme, je ne dis pas la durée ou l'esprit de vie, mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon siècle à vous, comme elles m'y ont ramené moi-même!