Principes philosophiques, politiques et moraux, Volume 1

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J.J. Paschoud, 1806 - Ethics - 415 pages

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Popular passages

Page 353 - S'il est un état affreux au monde , c'est celui d'un malheureux père qui, sans confiance en sa femme , n'ose se livrer aux plus doux sentiments de son cœur...
Page 94 - Pourquoi cette dignité que je poursuis m'estelle si nécessaire ? C'est qu'il faut être élevé au-dessus des autres. Et pourquoi le faut-il ? C'est pour recevoir leurs respects et leurs hommages. Et que me feront ces hommages et ces respects ? Ils me flatteront très sensiblement.
Page 304 - ... nouvelle, tantôt une allusion fine; ici l'abus d'un mot qu'on présente dans un sens, et qu'on laisse entendre dans un autre; là un rapport délicat entre deux idées peu communes : c'est une métaphore singulière; c'est une recherche de ce qu'un objet ne présente pas d'abord, mais de ce qui est en effet dans lui ; c'est l'art ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l'une à l'autre; c'est celui de ne dire qu'à moitié...
Page 262 - J'ayme, entre les galans hommes, qu'on s'exprime courageusement, que les mots aillent où va la pensée. Il nous faut fortifier l'ouie et la durcir contre cette tandreur du son cérémonieux des parolles.
Page 233 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres: celui qui sort de votre entretien, content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 315 - Nos amis croient que c'est la conjonction ou la séparation des signes, suivant que les choses mêmes conviennent ou disconviennent entre elles. Par la conjonction ou la séparation des signes , il faut entendre ce qu'on appelle autrement proposition. THÉOPHILE. Mais une épithète ne fait pas une proposition : par exemple, V homme sage.
Page 304 - Ce qu'on appelle esprit est tantöt une comparaison nouvelle, tantöt une allusion fine; ici l'abus d'un mot qu'on presente dans un sens, et qu'on laisse entendre dans un autre; lä un rapport delicat entre deux idees peu communes; c'est une metaphore singuliere; c'est une recherche de ce qu'un objet ne...
Page 313 - ... par la douceur de son caractère, par la sûreté de son commerce et par sa modestie et sa candeur. Il était ull.ilile, officieux, prévenant, et faisait les délices des bonnes compagnies.
Page 98 - Erige un monument plus haut que son trophée : Mais pour siffler Rameau, l'on doit être un Orphée. Qu'un petit monstre noir, peint de rouge et de blanc, Se garde de railler ou Vénus ou Rohan; On ne s'embellit point en blâmant sa rivale. Qu'a servi contre Bayle une infâme cabale? Par le fougueux...
Page 331 - ... tout cela est vrai, vous dit-on; mais il est fort aimable. Il faut que celte raison soit bonne ou bien généralement admise, car on n'y réplique pas. L'homme le plus dangereux dans n.os mœurs est celui qui est vici.eux avec de la gaieté et des grâces; il n'ya rien que cela ne f,asse passer, ttn'empoche d'être odieux.

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