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PRINCIPES

SUPÉRIEURS DE LA MORALE

ADRESSÉS A TOUS LES HOMMES.

Lyon, imprimerie et lithographie de BAAT fils,

cours de Brosses, 9, à la Guillotière

SUPÉRIEURS

DE LA MORALE

ADRESSÉS A TOUS LES HOMMES

PAR

ANDRÉ PEZZANI

MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON
AVOCAT A LA COUR IMPÉRIALE DANS LA MÊME VILLE
AUTEUR DE NOMBREUX OUVRAGES PHILOSOPHIQUES, CORRESPONDANT
DE DIVERSES SOCIÉTÉS SAVANTES

Ouvrage qui a partagé le prix Bordin, et qui a obtenu une médaille de
mille francs de l'Académie des Sciences morales et politiques.

TOME Ier.

Tous les hommes, quelles que soient leurs eroyances
religieuses, doivent se retrouver sur le terrain de la mo-
rale. Il n'y a pas, quant aux principes premiers et philo-
sophiquement parlant, une morale juive, mahométane,
protestante ou catholique. Il n'y a qu'une seule morale, la
morale de tous; et pourquoi n'y a-t-il qu'une seule mo-
rale? Parce que l'humanité est une et qu'il n'y a qu'un
seul Dieu.... J'appelle tous les hommes sous la mème
bannière, trois mots y sont inscrits: Dieu, Liberté,
Devoir.

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ancien Professeur de philosophie à Lyon

et successivement depuis Recteur de l'Académie dans la même ville et Inspecteur de l'Université.

Lyon, le 29 août 1858.

MON TRÈS CHER ET TRÈS HONORÉ Maître,

Je vais publier mon ouvrage en deux volumes sur les principes de la morale.

Vous aurez sans doute appris par les journaux qu'il a été l'objet d'une distinction flatteuse de la part de l'Académie des sciences morales et politiques, qui l'a jugé digne de partager le prix Bordin ex æquo avec un noble vétéran de la philosophie (1), et lui a décerné une médaille de mille francs.

J'ai résolu de vous le dédier pour deux motifs: la mémoire du cœur et la nature de ce traité.

Si quelqu'honneur me revient de mes travaux philosophiques à qui en suis-je redevable? à vous qui avez été mon professeur et mon guide, qui m'avez inspiré dès le jeune âge le goût des fortes et saines études, qui avez accueilli avec tant de sympathie mes premiers essais, qui m'avez honoré de vos conseils et de votre précieuse amitié. Ce doit être pour vous un légitime orgueil, de voir tous vos élèves vous entourer d'une affection inaltérable, et d'une haute vénération, de les entendre proclamer à l'envi que c'est à vous, à vos leçons, qu'ils doivent tous leurs succès. Ah! laissez-moi vous prouver à mon tour que je ne suis pas ingrat, lais

(1) M. Joseph Tissot, professeur à la faculté de Dijon.

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