Œuvres complètes de Voltaire: Notice sur Voltaire. Théatre

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Hachette, 1859
 

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Popular passages

Page 83 - a apportées, c'est que, dans OEdipe, Jocaste dit ces vers : Les prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense : Notre crédulité fait toute leur science. Ceux qui m'ont fait ce reproche sont aussi raisonnables pour le moins que ceux qui ont imprimé que la Henriade 3 , dans plusieurs endroits, sentait bien son semi-pélagieu.
Page 318 - et c'est assez de l'être Pour aimer à donner des soins compatissants A des cœurs malheureux que l'on croit innocents. Exterminez, grands dieux, de la terre où nous sommes, Quiconque avec plaisir répand le sang des hommes ! SÉIDE. Que ce langage est cher à mon
Page 355 - Quel est donc. m'ont-ils dit, le dessein qui te guide? Et quels vœux formes-tu pour la race d'Alcide?» L'un et l'autre à ces mots ont levé le poignard. Le ciel m'a secouru dans ce triste hasard : Cette main du plus jeune a puni la furie ; Percé de coups, madame, il est tombé sans
Page 575 - La lumière à ses yeux est ravie. Secourez Ninias, prenez soin de sa vie. Par ce terrible exemple apprenez tous du moins Que les crimes secrets ont les dieux pour témoins. Plus le coupable est grand, plus grand est le supplice. Rois, tremblez sur le trône, et craignez leur justice. FIN
Page 42 - tu dois soutenir; Rome aura désormais deux traîtres à punir : Mais je parle à Brutus, à ce puissant génie, . .,• •'.{> A ce héros armé contre la tyrannie, Dont le cœur inflexible, au bien déterminé, Épura tout le sang que César t'a donné. Écoute : tu connais avec quelle furie Jadis Catilina menaça sa patrie ? BRUTUS. Oui.
Page 537 - II permet à la mort d'interrompre ses lois, Pour l'effroi de la terre, et l'exemple des rois. Voilà ce que dit à Sémiramis le pontife de Babylone, et ce que le successeur de Samuel aurait pu dire à Saùl quand l'ombre de Samuel vint lui annoncer sa condamnation. Je vais plus avant, et j'ose
Page 43 - Si, le même jour que ce grand criminel Dut à la liberté porter le coup mortel ; Si, lorsque le sénat eut condamné ce traître, Catilina pour fils t'eût voulu reconnaître, Entre ce monstre et nous forcé de décider. Parle : qu'aurais-tu fait ? BRUTUS. Peux-tu le demander? Penses-tu qu'un instant ma vertu
Page 61 - La tyrannie. Daigne écouter les vœux, les larmes, les avis De tous les vrais Romains, du sénat, de ton fils. Veux-tu vivre en effet le premier de la terre, Jouir d'un droit plus saint que celui de la guerre, Etre encor plus que roi, plus même que César? VOLTAIRE — n 3 CÉSAR. Eh bien
Page 50 - par ce secret affreux. Je dois sa mort à Rome, à vous, à nos neveux, Au bonheur des mortels ; et j'avais choisi l'heure, Le lieu, le bras, l'instant où Rome veut qu'il meure : L'honneur du premier coup à mes mains est remis; Tout est prêt : apprenez que Brutus est son fils. CIMBER. Toi, son fils!
Page 121 - C'est ainsi que la vie des hommes est bigarrée; souvent même une seule aventure produit tous ces contrastes. Rien n'est si commun qu'une maison dans laquelle un père gronde. une fille occupée de sa passion pleure, le fils se moque des deux, et quelques parents prennent différemment part

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