Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 2J. J. Blaise, 1821 - French literature |
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Page 126
... publié que mon épître n'étoit qu'une vaine déclamation qui n'atta- quoit rien de réel , ni qu'aucun homme eût jamais avancé ; je veux bien , pour l'intérêt de la vérité , mettre ici la pro- position que j'y combats , dans la langue et ...
... publié que mon épître n'étoit qu'une vaine déclamation qui n'atta- quoit rien de réel , ni qu'aucun homme eût jamais avancé ; je veux bien , pour l'intérêt de la vérité , mettre ici la pro- position que j'y combats , dans la langue et ...
Page 135
... publié la satire X en un volume séparé . Les critiques la voyant ainsi seule , l'avoient attaquée avec plus de hardiesse , et cela lui fit prendre la résolution de ne plus donner aucun ouvrage , qu'il ne l'insérât en même temps dans le ...
... publié la satire X en un volume séparé . Les critiques la voyant ainsi seule , l'avoient attaquée avec plus de hardiesse , et cela lui fit prendre la résolution de ne plus donner aucun ouvrage , qu'il ne l'insérât en même temps dans le ...
Page 177
... publié en 1644 , dans lequel Scarron décrit la guerre des géants contre les dieux . Despréaux avouoit que le commencement en est d'une assez bonne plaisanterie . Paul Scarron , né à Paris en 1611 , mort en 1660 , auteur du Roman comique ...
... publié en 1644 , dans lequel Scarron décrit la guerre des géants contre les dieux . Despréaux avouoit que le commencement en est d'une assez bonne plaisanterie . Paul Scarron , né à Paris en 1611 , mort en 1660 , auteur du Roman comique ...
Page 202
... publié en 1657. Ce n'étoit pas un écrivain vulgaire ; les progrès de la langue et du goût se font sentir dans ses poésies , où l'on trouve de l'esprit , de la clarté , même du naturel pour le temps . [ b ] François Maynard , né à ...
... publié en 1657. Ce n'étoit pas un écrivain vulgaire ; les progrès de la langue et du goût se font sentir dans ses poésies , où l'on trouve de l'esprit , de la clarté , même du naturel pour le temps . [ b ] François Maynard , né à ...
Page 206
... publié que l'oraison funèbre de Marie de Lor- raine , abbesse de Chelles , pièce bien médiocre . Il mourut en 1657 , âgé de soixante - dix - neuf ans . [ a ] Ce nom se donne aux faiseurs de quolibets . Il est emprunté d'un célèbre ...
... publié que l'oraison funèbre de Marie de Lor- raine , abbesse de Chelles , pièce bien médiocre . Il mourut en 1657 , âgé de soixante - dix - neuf ans . [ a ] Ce nom se donne aux faiseurs de quolibets . Il est emprunté d'un célèbre ...
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Common terms and phrases
æthere Arnauld auroit auteur avoit Boileau Bolæana Brontin Brossette Brun CASSAIGNE chanoine chant Chapelain Charles Perrault Childebrand cœur Corneille Cours de littérature critique Daunou déja Delille dernier Despréaux devoit Dieu dire discours disoit dit-il écrit éditeurs édition de 1713 éditions antérieures éditions avouées Éléments de littérature Énéide épigramme épître esprit étoient étoit faisoit fameux foible grace Harpe hémistiche héros heureux Horace jamais Jean Racine Jean-Baptiste Rousseau jour l'abbé l'académie françoise l'amour l'Art Poétique l'auteur l'édition l'éloge l'Énéide l'épigramme l'épître Lamoignon latin lecteur lettre long-temps Louis Racine Louis XIV Lutrin Marmontel Molière mort mourut muse n'avoit n'étoit note b ouvrage par-tout parcequ'il parceque parle paroît Perrault pièce plaisant poëme poésie poëte portrait pouvoit Pradon préaux prélat premier président quæ quelquefois raison rime Rousseau saint Saint-Marc Sainte-Chapelle satire scène seroit seul sonnet style suivant sujet Térence tragédie trouve Virgile Voltaire Voyez yeux
Popular passages
Page 182 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 573 - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
Page 183 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux. Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 223 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées . Sur la scène en un jour renferme des années. Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 241 - Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre...
Page 196 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée: Qui s'affligent par art; et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 87 - L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre. Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir.
Page 89 - Moi-même, dont la gloire ici moins répandue Des pâles envieux ne blesse point la vue, Mais qu'une humeur trop libre, un esprit peu soumis, De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 239 - C'est un droit qu'à la porte on achète en entrant. Il faut qu'en cent façons, pour plaire, il se replie, Que tantôt il s'élève et tantôt s'humilie; Qu'en nobles sentiments il soit partout fécond , Qu'il soit aisé, solide, agréable, profond, Que de traits surprenants sans cesse il nous réveille; Qu'il coure dans ses vers de merveille en merveille; Et que tout ce qu'il dit, facile à retenir, De son ouvrage en nous laisse un long souvenir.
Page 221 - En vain vous étalez une scène savante : Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur, toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique. Le secret est d'abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissent m'attacher.