Etudes philosophiques: tome 1. Etudes philosophiques. T. 1Furne, 1845 - 476 pages |
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Popular passages
Page 288 - Vous ne descendez pas assez dans l'intimité de la forme, vous ne la poursuivez pas avec assez d'amour et de persévérance dans ses détours et dans ses fuites. La beauté est une chose sévère et difficile qui ne se laisse point atteindre ainsi, il faut attendre ses heures, l'épier, la presser et l'enlacer étroitement pour la forcer à se rendre.
Page 18 - Cuvier n'est-il pas le plus grand poète de notre siècle? Lord Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales ; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis , a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents...
Page 133 - Au lieu de couler longtemps entre deux rives monotones, au fond d'un comptoir ou d'une étude, l'existence bouillonne et fuit comme un torrent. Enfin, la débauche est sans doute au corps ce que sont à l'âme les plaisirs mystiques. L'ivresse vous plonge en des rêves dont les fantasmagories sont aussi curieuses que peuvent l'être celles de l'extase.
Page 78 - ... pays, trouvant encore du plaisir à faire, comme un enfant, ricocher des cailloux sur l'eau, je suis resté constamment assis, une plume à la main; bavard, j'allais écouter en silence les professeurs aux cours publics de la Bibliothèque et du Muséum ; j'ai dormi sur mon grabat solitaire comme un religieux de l'ordre de Saint-Benoît, et la femme était cependant ma seule chimère, une chimère que je caressais et qui me fuyait toujours ! Enfin ma vie a été une cruelle antithèse, un perpétuel...
Page 76 - L'étude prête une sorte de magie à tout ce qui nous environne. Le bureau chétif sur lequel j'écrivais , et la basane brune qui le couvrait , mon piano , mon lit , mon fauteuil , les bizarreries de mon papier de tenture , mes meubles , toutes ces choses s'animèrent , et devinrent pour moi d'humbles amis , les complices silencieux de mon avenir.
Page 2 - ... chapeau , s'il vous plaît? lui cria d'une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême , accroupi dans l'ombre , protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble. . Quand vous entrez dans une maison de jeu, la loi commence par vous dépouiller de votre chapeau. Est-ce une parabole évangélique et providentielle? N'est-ce pas plutôt une manière de conclure un contrat infernal avec vous en exigeant je ne sais quel gage?
Page 246 - ... ressortir la lividité permanente d'une figure impassible dont les lèvres rouges et froides semblaient destinées à sucer le sang des cadavres, on devinait ses guêtres noires boutonnées jusqu'au-dessus du genou, et cet appareil à demi puritain d'un riche Anglais sorti pour se promener à pied.
Page 307 - Frenhofer recouvrait sa Catherine d'une serge verte, avec la sérieuse tranquillité d'un joaillier qui ferme ses tiroirs en se croyant en compagnie d'adroits larrons. Il jeta sur les deux peintres un regard profondément sournois, plein de mépris et de soupçon, les mit silencieusement à la porte de son atelier, avec une promptitude convulsive. Puis, il leur dit sur le seuil de son logis : — Adieu, mes petits amis. Cet adieu glaça les deux peintres. Le lendemain, Porbus, inquiet, revint voir...
Page 189 - J'en étais sûr! Ce docteur était l'illustre Brisset, le chef des organistes , le successeur des Cabanis et des Bichat , le médecin des esprits positifs et matérialistes qui voient en l'homme un être fini , uniquement sujet aux lois de sa propre organisation , et dont l'état normal ou les anomalies délétères s'expliquent par des causes évidentes.
Page 286 - ce linéament avec un ton de chair fait d'avance sur votre palette en ayant soin de tenir un côté plus sombre que l'autre, et parce que vous regardez de temps en temps une femme nue qui se tient debout sur une table, vous croyez avoir copié la nature, vous vous imaginez être des peintres et avoir dérobé le secret de Dieu...