Les fondateurs du droit international ...: leurs œuvres, leurs doctrines ...

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V. Giard & E. Brière, 1904 - International law - 691 pages
 

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Popular passages

Page 378 - Mais entre les sociétés , le droit de la défense naturelle entraîne quelquefois la nécessité d'attaquer , lorsqu'un peuple voit qu'une plus longue paix en...
Page 360 - Toutes les nations ont un droit des gens; et les Iroquois même, qui mangent leurs prisonniers, en ont un. Ils envoient et reçoivent des ambassades; ils connoissent des droits de la guerre et de la paix : le mal est que ce droit des gens n'est pas fondé sur les vrais principes.
Page 502 - ... une partie de ses droits au corps de la société, et qu'il y ait une autorité capable de commander à tous les membres, de leur donner des lois, de contraindre ceux qui refuseraient d'obéir. On ne peut rien concevoir, ni rien supposer de semblable entre les nations. Chaque état souverain se prétend et est effectivement indépendant de tous les autres.
Page 530 - Il n'est pas difficile de décider qu'une pareille prétention serait absolument contraire au droit naturel et opposée aux vues de la nature, qui, destinant toute la terre aux besoins des hommes en général, ne donne à chaque peuple le droit de s'approprier un pays que pour les usages...
Page 598 - Cours diplomatique, ou Tableau des relations extérieures des puissances de l'Europe., tant entre elles qu'avec d'autres États dans les diverses parties du globe...
Page 224 - Je me réjouis grandement, écrit-il, d'entendre que M. Grotius ayt achevé son traicté De jure belli ; ce sera un grand acheminement à la plus grande œuvre De jure gentium qu'il promettoit et qui consiste plus en cela qu'en toute autre chose. Je vous supplie de m'entretenir en ses bonnes grâces et le faire esclaircir sur cela, sçavoir est qu'il ya tout compris ou s'il achevera le reste.
Page 577 - Nos maximes vont paraître bien étranges à la politique des cabinets, et le malheur du genre humain est tel que plusieurs de ces raffinés conducteurs des peuples tourneront en ridicule la doctrine de ce chapitre. N'importe, proposons hardiment ce que la loi naturelle prescrit aux Nations.
Page 502 - Il est de l'essence de toute société (civitatis) que chaque membre cède une partie de ses droits au corps de la société, et qu'il y ait une autorité capable de commander à tous les membres , de leur donner des lois , de contraindre ceux qui refuseraient d'obéir.
Page 80 - ... tout spécialement dans notre rôle , non seulement de prêter un appui moral, mais d'y coopérer effectivement, car il s'agit d'un objet souverainement noble de sa nature et intimement lié avec...
Page 338 - Pufendorf, qu'une volonté d'un Supérieur, par laquelle il impose à ceux qui dépendent de lui l'obligation d'agir d'une certaine manière qu'il leur prescrit.

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