VIE DE ROLLIN. Non loin de là Rollin dictait ROLLIN n'eut pas les talents qui occupent le plus la renommée. Il naquit dans le siècle des grands poëtes, des orateurs éloquents, des écrivains supérieurs. Ses ouvrages ne peuvent être comparés à leurs ouvrages immortels, et son nom cède à de si grands noms. Sa vie fut simple et retirée; ses vertus ne s'exercèrent que par des actions communes. Cependant il a mérité une gloire qui lui est propre; l'envie ne l'a jamais contestée. Il n'en est point de plus douce ni de plus légitime. Sa mémoire est chère aux pères de famille; elle est rcspectée de l'enfance, et ses ouvrages sont relus par ceux mêmes qui n'y cherchent que les traditions les plus pures de la raison et du bon goût. Ce fut dans la boutique d'un artisan que naquit l'auteur du Traité des Etudes et de l'Histoire ancienne le 30 janvier 1661. Charles Rollin était le second fils de Pierre Rollin, maître coutelier à Paris, et fut destiné, comme son frère aîné, à suivre la profession de son père. Un bénédictin des Blancs-Manteaux, dont il alloit quelquefois servir la messe, conçut d'autres espérances. Il avoit remarqué dans le jeune Rollin de l'intelligence et un grand désir de s'instruire. Il connaissoit sa mère qui étoit une femme de mérite. Il alla dono la trouver, lui représenta tous les avantages auxquels son AVIS SUR LA STÉRÉOTYPIE. LA STEREOTYPIE, ou l'art d'imprimer sur des planches solides que l'on conserve, offre seule le moyen de parvenir à la correction parfaite des textes. Dès qu'une faute qui seroit échappée est découverte, elle est corrigée à l'instant et irrévocablement; en la corrigeant, on n'est point exposé à en faire de nouvelles, comme il arrive dans les éditions en caractères mobiles. Ainsi, le public est sûr d'avoir des livres exempts de fautes, et de jouir du grand avantage de remplacer, dans un ouvrage composé de plusieurs volumes, le tome manquant, gâté ou déchiré. Nous invitons les personnes qui découvriront des fautes dans le texte des éditions stéréotypes, à nous les indiquer; elles recevront de suite, et sans frais, un exemplaire où les fautes seront corrigées. Chez H. NICOLLE, rue de Seine, hôtel de la Rochefoucauld, Et chez A. AUG. RENOUARD, rue Saint-André-des-Ares, no 55. |