Oeuvres complètes, Volume 8Fayolle, Fournier, 1830 |
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ARISTARQUE de Samos beau beautés Bossuet briand célèbre Châ CHAP Charles charme Châteaubriand chevalier choses chré Chris Christia Classe cœur comte comte Daru consul romain critique culte d'Espagne Daru Dieu divine docteur de l'Église dogmes écrivain empereur ÉVANDRE évêque EXTRAIT DE L'UNIVERSEL femme fille fils de Louis François François Ier Génie du Christianisme genre grace historien historien célèbre Homère hommes idées j'ai Jean Jean-Baptiste Jésuite Jésuite et auteur l'abbé l'au l'auteur l'Église l'esprit l'homme l'ouvrage Lacretelle Lemercier littéraire littérature livre Louis XIV marquis de Fortia ment migrations des oiseaux Missions monde morale morceaux MORELLET mystères nisme NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS objet opinion opinions orateur ouvrage pape passions peintre grec pensée père Pères de l'Église peuples PHILIPPE philosophe poëme poésie descriptive poète poétique premier raison religieux religion chrétienne René rien saint savant sent seulement Sicard siècle style sublime succès sujet surnommé talent teaubriand teur tianisme tion tique trouve vérité Voltaire vrage
Popular passages
Page 147 - ... lorsque après avoir mis Condé au cercueil, il appelle les peuples, les princes, les prélats, les guerriers au catafalque du héros; lorsque, enfin, s'avançant lui-même avec ses cheveux blancs , il fait entendre les accents du cygne , montre Bossuet un pied dans la tombe, et le siècle de Louis, dont il a l'air de faire les funérailles, prêt à s'abîmer dans l'éternité, à ce dernier effort de l'éloquence humaine, les larmes de l'admiration ont coulé de nos yeux, et le livre est tombé...
Page 30 - ... la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres, que le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices pour les malheureux jusqu'aux temples bâtis par Michel-Ange et décorés par Raphaël.
Page 100 - J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Page 142 - Bossuet est plus qu'un historien ; c'est un père de l'Église, c'est un prêtre inspiré, qui souvent a le rayon de feu sur le front, comme le législateur des Hébreux. Quelle revue il fait de la terre ! Il est en mille lieux à la fois : patriarche sous le palmier de Tophel, ministre à la cour de Babylone, prêtre à Memphis, législateur à Sparte, citoyen à Athènes et à Rome, il change de temps et de place à son gré ; il passe avec la rapidité et la majesté des siècles. La verge de...
Page 144 - Monseigneur, que ce long enchaînement des causes particulières qui font et défont les empires , dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions ; tantôt il leur lâche la bride , et par là il remue tout le genre humain.
Page 145 - Mais que les hommes ne s'y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et celui qui insultait à l'aveuglement des autres tombe lui-même dans des ténèbres plus épaisses, sans qu'il faille souvent autre chose, pour lui renverser le sens, que ses longues prospérités.
Page 153 - ... aux éclairs d'un glaive dans les ténèbres. Tantôt il se forme en cercle, et darde une langue de feu; tantôt, debout sur l'extrémité de sa queue, il marche dans une attitude perpendiculaire, comme par enchantement. Il se jette en orbe, monte et s'abaisse en...
Page 136 - La fleur donne le miel : elle est la fille du matin, le charme du printemps, la source des parfums, la grâce des vierges, l'amour des poëtes: elle passe vite comme l'homme, mais elle rend doucement ses feuilles à la terre.
Page 153 - Ses mouvements diffèrent de ceux de tous les autres animaux; on ne sauroit dire où gît le principe de son déplacement , car il n'a ni nageoires, ni pieds, ni ailes, et cependant il fuit comme une ombre , il s'évanouit magiquement, il reparoît, et disparoît ensuite, semblable à une petite fumée d'azur , et aux éclairs d'un glaive dans les ténèbres.
Page 111 - Considérez néanmoins, monsieur, que toute la France entre eu cause avec lui, et que peut-être il n'ya pas un des juges dont vous êtes convenus ensemble qui n'ait loué ce que vous désirez qu'il condamne; de sorte que, quand vos arguments seraient invincibles et que votre adversaire y...