Pour moi, dans un champêtre afyle Je cherche un bonheur plus tranquille. Des biens que le Courtisan brigue, Le Sommeil, d'une main prodigue, Je verrai quelquefois éclore Que verfe la naiffante Aurore. M. DE MIMURS. M. DE MIMURS. Je verrai tantôt mes guérets, Dans leur tems, les dons de Pomone Et mes vignobles, en Automne, Mais quel trouble, & quelles allarmes Sans ceffe mon inquiétude, Guide vers toi mes pas errans. Quelquefois Quelquefois la douceur d'un fonge Des vains phantômes du sommeil. I Pour des hommes à trois vifages, danfans à une A vous aimer & vous fervir, Voudroit avoir trois cœurs, comme il a troisi Dans toutes les Odes galantes d'Horace, il feroit diffi cile d'en trouver une fuperieure à celle-ci pour l'élégance : du ftile & le beau naturel des pensées. a Ils parlent aux Dames. Tome II M. DE MIMURS. DE R**. F DE R**. PLACET AU ROI. Sur la Taxe des Ifles. AVORABLE autrefois aux chanfons de ma Grand Roi, tu daignas l'écouter: Et ce doux fouvenir dont mon ame eft confuse, Tu fçais que par mes foins & mes ardentes veilles,. De ton régne fameux confacre les merveilles Qu'ayant gravé ton nom au Temple de Mê- Tu tiras le mien de l'oubli, En verfant dans mon fein un rayon de ta gloire Mais tu me fis grand torr m'accordant cette Je n'en fuis que plus malheureux : Car être Gentilhomme, & porter là beface,, |