S'il ne poffede pàs ces maisons magnifiques, RACAN. Ces tours, ces chapitaux, ces fuperbes portiques, Où la richeffe & l'art étalent leurs attraits; Il joüit des beautez qu'ont les faifons nouvelles, Crois-moi, mon cher TIRCIS, fuyons la mul titude; Et vivons déformais loin de la fervitude De ces Palais dorez où tout le monde accourt: Après qu'on a fuivi fans aucune affurance, Agréables déferts, féjour de l'innocence, POUR LA REINE MERE DU ROI. PAISSEZ, cheres brebis, joüiffez de la joye A la fin fa clémence a pitié de nos pleurs. Il en renaît affez fous les Nous ne reverrons plus nos campagnes désettes, De tant de bataillons l'un à l'autre oppofez: Oublieront pour jamais l'ufage du tonnerre, O DE S. AU ROI LOUIS XIII, VICTORIEUSES des années, RACAN Dès fon printems chacun s'étonne Déja la Difcorde enragée Revoyoit le fiécle de fer; On écrit & l'on prononce aujourd'hui mûrş. Cette belle Nymphe du Tage, Dans les chaînes de fes cheveux : La font admirer de l'envie; D'y voir tant de charmes paroître : RACAN RACAN, Roi, dont le pouvoir indomptable 1 Venger la colere des cieux, pour dire venger les cieux irrite, n'eft pas françois. M. de RACAN avoit une force & une élévation de génie où peu de nos Poëtes ont atteint : c'est dommage que fon ftile ne foit pas toujours également pur & châtie. AU |